«Le sexe sans péché c'est comme un œuf sans sel.»
CarlosFuentes.
...
L'air était frais, il faisait d'ailleurs presque froid dehors ; tout était calme, bercé par la symphonie des grillons qui s'éveillaient. Le soleil devant moi s'évanouissait au bout de l'horizon, offrant un ciel pastellé de couleurs oranges et roses qui dansaient harmonieusement alors que derrière la lune se laissait entrevoir, blanche tachetée de légers points noirs, ronde, parfaite Je fermai les fenêtre de ma chambre,encore heureux d'avoir pu observer ce spectacle naturel, qui me sembla durer pourtant plus que quelques simples secondes.
Un autre type de spectacle m'attendait cependant, allongé sur mon lit, me désirant impatiemment. J'allumai la musique, retirai mes vêtements avec ardeur, laissant percevoir ma musculature, puis, allai y participer...
Je suis plutôt grand, les cheveux bouclés, bruns, et les yeux clairs. Mon corps, plutôt musclé, ayant déjà fait fantasmer et tomber plus d'une femme.Timide et romantique d'origine, mes instincts bestiaux peuvent cependant se révéler si le besoin s'en fait ressentir. Les relations charnelles ne m'intéressaient que vaguement, avant que je ne la rencontre, elle.
Elle monta sur moi, comme pour me chevaucher durant de longues heures, ses longs cheveux blonds lâchés battant l'air au rythme de ses mouvements de tête de plus en plus brusques. La lumière jaunâtre de la seule lampe que j'avais laissé allumée au loin dans la pièce assombrie se reflétait sur ses courbes féminines et intimes, soulignant un petit peu plus la rondeur de ses petits seins fermes ou encore le léger tracé de ses muscles ventraux, convulsant timidement sous mes caresses. L'ambiance et l'air se réchauffaient de secondes en secondes, tout comme la musique qui montait crescendo. Les basses se firent plus importantes, elle approcha sa tête de la mienne, nos souffles s'entrecroisèrent, elle esquissa un sourire innocent, puis elle m'embrassa. Les yeux fermés et mes mains glissant un peu partout sur le bas de son dos, je jouais avec sa langue et ses lèvres douces,taquin, mordillant, me retirant, puis revenant avec un baiser plus appuyé et profond. Le temps semblait s'être arrêté.
Soudain, après quelques minutes, pris d'une pulsion – presque animale peut-être je le concède – je m'arrêtai brusquement et la regardai, immobile. Elle fut d'abord surprise puis, d'un coup, je la poussai brutalement sur le côté, montai sur elle et pris le dessus.
« Tu me surprends Terry,m'affirma-t-elle encore toute étonnée par mon initiative, moi même étant quelqu'un d'assez timide à la base.
- Faisons donc les choses bien répliquai-je avec fermeté. Cette fois-ci, c'est MOI qui commande et TOI qui prends ton pied, ajoutai-je alors doucement au creux de son oreille.»
La batterie, donnant un rythme particulièrement saccadé à la musique, se fit subitement absente, pour laisser place ensuite aux accords et solos de guitare électrique se couplant majestueusement bien avec la gamme de basse qui tournait en boucle, alors que ma main plutôt baladeuse vint empoigner vivement sa poitrine. Elle ébaucha un vague gémissement,caché par le bruit de mes intenses baisers dans son cou bouillonnant.
Je descendais de plus en plus, petit à petit, embrassant avec tendresse son ventre, puis son nombril, puis encore un peu plus bas ses cuisses qui se mirent à trembloter légèrement, et enfin je remontai doucement. J'avais désormais accès à son intimité la plus totale. Je laissais ma langue aller et venir, passer ici et là tendrement puis d'un coup plus brutalement et rapidement, sous ses murmures presque sourds de plaisir et ses convulsions timides. Elle semblait apprécier cela. Ma main fut ensuite attirée, comme un inévitable destin... Je jouai avec ses lèvres puis me rapprochai un peu plus à chaque fois.L'atmosphère se réchauffait indéniablement. C'était la première que je faisais ceci, c'était agréable...
Elle avait voulu éteindre la lumière, il faisait noir maintenant dans la pièce. La température ne cessait de s'abaisser dehors alors que pourtant je sentait progresser en moi du bas de ma colonne vertébrale jusqu'à dans tout mes membres un immense brasier. Mes poils s'hérissaient,j'avais presque la chair de poule. J'étais toujours sur elle, face à face, tête à tête ; je ne voyais rien mais mon imaginaire avait prit le dessus. Elle gémissait, sous le coup de mes intenses vas et viens légèrement plus profond et brutaux à chaque fois ; je pouvais entendre de sa voix devenue suave quelques soupirs et encouragements et je sentis ses fines jambes se resserrer un peu plus sur mes cuisses alors que j'accélérais le rythme et amplifiais les mouvements. Mes bras, passés entre les siens et empoignant par derrière ses petites épaules alors que ses mains se baladaient sur mon dos musclé et mon cou suant sommairement, me griffant gentillement, supportaient difficilement mon corps devenu plus faible. Je sentais nos deux corps comme dans une espèce d'harmonieuse communion, je sentais en moi la paix, la joie, le bonheur, la chaleur et une centaines d'émotions indescriptibles. Je n'arrivais plus à me retenir, j'arrivais à la fin de la tâche puis, sans pouvoir me contrôler, lâchai d'un gémissement torride son prénom.
J'allumai enfin une cigarette, la dernière du paquet, qui m'écorcha plutôt la gorge à vrai dire. L'épaisse fumée que je soufflais dans la chambre flottait calmement dans l'air, dansant au gré des mouvements des pâles du vieux ventilateurs bruyant qui tournait au-dessus de nous.Ma chambre était assez sale, les murs délavés vides de quelconques posters, mes meubles de bois fin ne remplissaient même pas suffisamment tout l'espace disponible...
« C'était... bien...Entendis-je. Encore assis, sur le bord du lit, je me tournai ver selle.
- Oui. Répondis-je alors froidement et avec hésitation.
- Tu sais, j'avais quelques jouets chez moi que j'aurais pu apporter... Pour... pimenter les choses tu vois ? Dit-elle, comme me demandant de recommencer avec elle encore une fois.
- Hmmm.... Ce sera pour la prochaine, d'accord ? Prends tes vêtements, il faut que tu partes,mes parents vont bientôt rentrer tu le sais.»
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Charnelle.
عاطفيةTerry n'est pas habitué aux relations charnelles. C'est un garçon timide, plutôt introverti. Pourtant, il va très rapidement connaître avec son amie d'enfance Emma, sa "sexfriend d'un jour", une relation de plus en plus torride et chaude. Entre les...