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"Ceux qui te critiquent sont ceux qui te voudraient différent car ils voient en toi ce qu'ils ne seront jamais" -Anonyme-

Mercredi 4 août

Cher journal, quelle journée ! Je commence à croire que ces vacances sont sous le joug de la délivrance.

J'ai rediscuté avec Thomas. J'ai l'impression de m'envoler, comme un oiseau s'élèverait dans le firmament. Il m'a laissée parler. J'ai vidé mon coeur et épanché ma souffrance. Je sais qu'il me comprend.

J'ai un coeur de pierre. On m'a tellement insultée, rabaissée, que j'ai fini par y croire. Aucune émotion n'inonde mon coeur. Je me sens humaine uniquement quand je vole dans les cieux ardents, avec ma douleur pour seul ange.

Je me suis endurcie au point de demeurer insensible. La mort ne me glace plus. Mes tourments sont collés sur les remparts de mon âme torturée. Et les murs de mon coeur sont tapissés de plaies béantes. Elles ne cicatriseront peut-être pas.

C'est ce que j'ai dit à Thomas, en regardant le large. Mes yeux étaient sûrement vides, et j'avais l'air absent, insensible.

« Tu es brisée. Et je vais te reconstruire morceau par morceau, poussière par poussière. Tu es perdue et inanimée, même si tu ne veux pas l'admettre. J'éclairerai ton chemin et réanimerai ta flamme de vie. »

Ces paroles m'ont fait un drôle d'effet; j'ai toujours rêvé qu'une personne prononce ces mots.

Mais, il a déjà été à ma place.

Je pense que si j'étais lui et que s'il était à ma place, je ferais n'importe quoi pour l'aider. Ne serait-ce pas un signe d'humanité ? Ou suis-je en train de rêver éveillée ?

Summer Love  ➵ Thomas Brodie-SangsterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant