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"Une certaine continuité dans le désespoir peut engendrer la joie." -Albert Camus-

Samedi 21 août
Cher journal, c'est fini. Les vacances sont terminées. Nous sommes repartis et rentrés chez nous.

J'ai beau me répéter que ce n'est qu'un au revoir, je me sens quand même mal. La peur de ne plus le revoir m'oppresse. La peur elle-même m'effraie et m'angoisse.

Jamais je n'ai connu des adieux aussi difficiles. Déchirants.

Un dernier baiser. Un dernier "je t'aime" glissé à l'oreille. Une dernière caresse. Un dernier frisson.
Encore un baiser furtif, une dernière embrassade. Un dernier bruissement de lèvres. Et puis, nous avons été arrachés.

Des milliers de kilomètres nous séparent, à présent.

Pourtant, il est avec moi, je le sens, il est dans mon cœur.

Je n'oublie pas qu'il est le remède de tous mes maux.
Je ne sais plus écrire. Trouver les bons mots. Je n'ai plus rien à raconter, ou du moins très peu.

Je relativise du mieux que je peux. J'essaie de rester positive, de voir le bon côté, comme Thomas le fait si bien.
Toutes mes pensées convergent sans cesse vers lui.

Je sais qu'il restera toujours dans mes pensées. Je ne l'oublierai pas.
   Tout va s'arranger, n'est-ce pas ?

Si je me donne les moyens pour que cela change au lycée, cela changera, non ?
Je me débrouillerai. Et si cela ne s'arrange pas, je changerai de lycée.

Summer Love  ➵ Thomas Brodie-SangsterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant