1/ Retour en arrière

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Multimédia: Ihsan
Bismillah,
Tel Aviv, Israël, 22 septembre 1980

Ada: Saba (grand-père) Saba raconte nous encore s'il te plait
Ady: Ada, laisse grand-père tranquille il est fatigué
Ada: mais Ima (maman) une dernière fois s'il te plait
Ady: Ada tu..
Jacob(grand père): c'est bon Ady, viens sur les genoux de Saba Ada
Ada: ouiiiiiiiii
La jeune fille va s'assoir sur les genoux de son grand père,
Ada: aller Saba raconte moi encore la guerre
Jacob remets sa kippa en place et caresse la boucles blondes de sa petite fille
Jacob: Alors on est en 1917, à cette époque j'avais 17 ans..
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Retour dans le passé,

Été 1917, Jérusalem, frontière Palestine/Israël
Salam Aleykoum, Shalom,
[Ihsan]
Je me présente je m'appelle Ihsan Bar Hasan, j'ai 16 ans, je vis dans les grands quartiers de Jérusalem, je suis palestinienne. Depuis mon plus jeune âge nous vivons dans une maison que nous partageons avec la famille Abahel, ceux sont des Israéliens, ils sont juifs et nous sommes musulmans et avant tout frères.
Moi ? Je ne sais pas comment me décrire je pense que je suis similaire à beaucoup de filles de mon entourage, je suis calme jamais un mot plus haut que l'autre, je pourrai me décrire physiquement mais à quoi bon quand on connait mon destin..
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17 août 1917, Jérusalem
Moi: Abi
Abi: n'a'am benti ?
Moi: je sors avec Jacob, nous allons chercher nos tabliers à la Clairière.
Abi: allez-y ne rentrez pas tard
Jacob: oui mon oncle.
Aaah Jacob, je le connais depuis mes 4 ans, je l'aime depuis mes 12 ans, on a toujours été amis, mais un jour j'ai su que c'était plus que ça..
Flash back (1912)
Moi: mais tu comprends pas Jacob tout le monde a eu une carte à part moi
Lui: mais tu t'en fiches Ihsan, tu vaux mieux qu'eux tous
Moi: même Kamil ne m'a rien donné, pourtant moi je lui en ai donné une
Lui: euh Ihsan je crois que j'ai oublié mes clefs sur la table du salon tu pourrais aller me les chercher s'il te plait
Moi: t'oublies toujours tout de toutes façons toi
Lui: oui...
A mon retour il avait le sourire on a passé toute l'après midi de la saint Valentin ensembles, à cette époque on appelle ça la journée des amants, le soir en rentrant dans ma chambre j'ai trouvé une carte en forme de coeur, mal découpée, avec des marguerites mal collées et un peu séchées et un petit mot
<< Bone journée des aments Ihsan, tu est la plu bel, ton administrateur secré>>
Il a toujours eu un problème avec l'orthographe, je ne l'ai jamais jetée cette carte
Fin du Flash Back
Jacob: prête à passer une nouvelle année à mes côtés ?
Moi: prête et toi ?
Lui: tant que tu es là, moi je suis toujours prêt
On se serre le petit doigt.
Malheureusement cette année je n'étais pas prête à la vivre..
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1er septembre 1917, Jérusalem
Moi: tu penses que c'est vrai ?
Lui: je ne sais pas, je ne pense pas, tu sais il y a toujours eu ce genre de rumeurs
Moi: pourtant il y a eu une embuscades 
Il pose sa main sur mon épaule,
Lui: t'en fais pas Ihsan, Yaveh (=dieu) nous protège des méchantes personnes place..
Moi: ta confiance en lui, c'est le seul qui ne te décevra jamais
Je le vois sourire, sa fossette gauche ressort légèrement, ses grands yeux bleus s'humidifient, c'est ce qui me plait le plus chez Jacob on a l'impression qu'il a toujours cette envie de pleurer, ses yeux s'humidifient lorsqu'il sourit, qu'il rit, ou qu'il se met en colère ce qui est très rare.
Lui: arrête de finir mes phrases
Moi: je te connais parfaitement
Lui: pas du tout
Moi: Ah oui je suis sûre que je peux dire à quoi tu penses là tout de suite
Lui: mmmh vas y
Moi: tu te dis waouh mais qu'elle est belle et intelligente Masha'Allah elle est tellement intelligente
Lui: rire comment tu sais ?
Moi: c'est un don
On se regarde et on rit, la sonnerie de l'école nous sort, de nos rires, il se lève et remet sa kippa en place, il fait toujours ça quand il est stressé ou bien qu'il doit raconter une histoire
Moi: qu'est-ce que tu as ?
Lui: Ihsan tu ne me laisseras jamais ?
Moi: quoi ? Bien sûr que je ne te laisserai jamais, pourquoi dis- tu cela ?
Il sourit légèrement, et le sert dans ses bras
Lui: je t'aime Ihsan, à la vie à la mort
Moi: Jacob, tu me fais peur
Il embrasse mon front
Lui: n'ai pas peur, je te protègerai toujours
Il s'écarte et s'avance vers le côté juif de l'école, il se retourne
Lui: ne m'attend pas ce soir je dois aller aider mon oncle à la synagogue on se voit ce soir
J'hoche la tête
Moi: doucement je t'aime aussi Jacob
Je souffle un coup et me retourne vers le dort pire féminin de l'école musulmane.
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16h, sonnerie de la fin des cours
Fatima: il t'a pas lâché une seule seconde de tout le cours
Moi: dis pas n'importe quoi
Elle: je ne dis pas pas n'importe quoi, Ihsan il est fou de toi, dommage que cet amour ne soit pas réciproque
Moi: mais de quel amour tu parles ?
Elle: de celui qu'éprouve le plus beau garçon du lycée pour toi, Ihsan tu sais que Kamil est amoureux de toi, je comprends pas ce que tu trouves à Jacob
Moi: pourquoi tu me parles de Jacob ?
Elle: ça se voit que vous êtes amoureux, les juifs avec les juives et les musulmans avec les musulmanes
Moi: premièrement je t'ai rien demander, deuxièmement laisse Jacob là où il est, et troisièmement ça ne regarde personne, mêle toi de tes affaires
Je prends mon sac et me précipite vers l'escalier blanc, j'en ai marre que tout le monde se mêle de mes affaires, oui j'aime Jacob et je suis au courant que mon amour n'aboutira jamais car j'aime encore plus mon Dieu, je ne veux tout simplement pas que l'on me le rappelle, je sens quelqu'un attraper la Manche de mon uniforme bleu pâle, et me retourner vers lui, je fais face au grand gabarit de Kamil
Moi: qu'est-ce que tu veux ?
Lui: pourquoi t'es agressive ?
Je dégage mon bras de sa main
Moi: excuse moi, je suis un peu énervée
Lui: j'ai entendu ta conversation avec Fatima
Moi: oh je..
Lui: elle a raison, je suis fou de toi Ihsan, je veux faire bien les choses
Moi: Kamil..
Lui: quoi ? Ne me dis pas que tu l'aimes vraiment ?
Moi:...
Lui: sérieusement Ihsan ? Un israélien ? T'es tombée sur la tête ?
Moi: mais de quoi je me mêle ? Je ne t'ai rien demandé, je suis désolée Kamil mais je ne suis pas intéressée..
Lui: ATTENDS POUR UN SALE JUIF, TU ME JETES POUR UN CHIEN DE JUIF ?
Moi: non mais ça va pas ? Laisse les juifs là où ils sont, ça n'a rien à voir je ne t'aime pas tout simplement
Lui: tu mens t'étais folle de moi
Moi: oui Kamil j'étais, je ne le suis plus laisse moi tranquille maintenant
Lui: tu ne finiras jamais avec tu le sais ?
Moi: et je ne finirai jamais avec toi non plus, tu le sais ?
Sans attendre sa réponse je cours à l'extérieur de l'école, les larmes embuent mes yeux, si je le sais ? Mais bien sûr que je le sais, laissez moi tranquille, c'est impossible, je le sais, inutile de me le rappeler...
Mes jambes me dirigent instinctivement vers la synagogue
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Tel Aviv, Israël, 22 septembre 1980
[Jacob]
Moi:Alors on est en 1917, à cette époque j'avais 17 ans, à cette époque j'étais amoureux de la plus belle femme de Jérusalem, Ihsan, c'était un petit être de 1m65 elle était fine, avait de long cheveux bruns clairs et des yeux magnifiques, ce n'était pas une question de forme ou de couleur mais de regard, son regard pouvait faire tomber chaque homme amoureux, dont moi
Adda: tu étais amoureux d'elle ?
Moi: amoureux ? Je l'étais de ta grand-mère mais Ihsan ce n'était pas seulement de l'amour c'était de la survie, elle était tellement douce, tellement innocente, son sourire charmait même un aveugle
Adda: pourquoi tu t'es pas marié avec elle Saba ?
Je remets ma kippa en place
Moi: le destin en a décidé autrement
Adda: c'est qui le destin ?
Moi: ici le destin c'est le gouvernement Israélien..
Première partie de ma nouvelle chronique donnez moi votre avis, commentez, aimez, faites partager et abonnez vous !!
BOUSSAHHHH ❤️❤️

Gaza: les amants interditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant