Couché sur une banquette, j'admire la mer
J'admire la vie
Comme je peux t'admirer toi
Je vois ces murs d'eau s'entrechoquer
Embrasser les rochers violemment
Surélevé, je vois toute la baie, elle qui me fait tant rêver
Plus rien ne trouble ma pensée et ma vue
C'est comme des flashs,
Je suis encore dans mon monde, celui où tu occupes toutes mes pensées
Couché sur une banquette, je pourrais y passer toute la nuit
Je suis bancal, mais je vis
Je suis bancal, mais je cris
Toute cette fureur silencieuse qui hante les flots
Qui les animes, de fond en comble
Une tempête interne.
Ce vent qui me glace le sang, sanguinaire destinée
Tout ces marins qui subissent les rugissements de la nature
J'entend le sifflement du vent
Il se vante, de faire chavirer les cœurs et les bateaux
De faire tomber les pêcheurs et les badauds
Moi, je suis de marbre, insensible à tous ça
J'ai chaud, ma main est fermée
Couché sur cette banquette, tu as lus mes textes
Couché sur cette banquette, j'ai retrouvé mes écouteurs
Ma main dans la tienne, nos yeux se perdent dans cette immensité bleue
Tu es à mes côtés, à présent
Côte ouest.
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Côte Ouest.
PoetryManège, chevaux en bois. ça tourne dans ma tête, et ça vient s'échouer dans ce texte. NOUVEAU TEXTE TOTALEMENT INDÉPENDANT DES AUTRES. peace on you. LoVe.