Chapitre 7

342 34 33
                                    

Minho et Newt étaient trop mignons. Newt avait la tête sur les genoux de son meilleur ami comme s'il s'agissait de son grand frère. Au départ, Minho était assis mais en s'endormant, son buste était tombé sur l'accoudoir. Ses yeux s'ouvrirent alors que j'avançais vers eux. Minho se releva et s'étira. Il me fixa. Je le fixai.

- Quelle heure il est ? demanda-t-il lorsque je m'asseyais.

- Je ne sais pas mais il fait nuit, répondis-je.

Il passa un bras autour de mes épaules. J'attrapai la main qu'il avait posé sur mon épaule gauche.

- Intéressant, lâcha-t-il en me regardant dans les yeux.

Je retirai son bras de mes épaules.

- Non, répondis-je.

- Non pour quoi ? demanda Newt en relevant la tête.

Je ris et pris sa tête entre les mains.

- Pour rien. Ça va ? dis-je.

- Mouais. Ma jambe ne m'a jamais fait autant souffrir.

Il se redressa sur le canapé et s'étira.

- Que t'a dit le médecin quand on est sorti de la Terre Brûlée ? demanda-t-il.

- Il a dit que j'étais immunisée contre la Braise, répondis-je.

Ils me regardèrent. Minho parut heureux de savoir ça.

- Mais que je ne l'étais pas.

Newt parut surpris. Je me levai et leur fit face.

- Vous vous souvenez d'autre chose ? demandai-je.

Ils secouèrent la tête. Non, bien sûr. Sois pas idiote, Liv'.

Je vis Brenda se réveiller et aller voir Jorge. Ils discutèrent un moment tandis que je retournais m'allonger sur un canapé. Je vis des lumières apparaitre, par la fenêtre. Nous approchions de la ville.

Lorsqu'on se posa, il devait être 10h, ils décidèrent de ce qu'on allait faire en ville. Thomas voulait retrouver Teresa et les autres s'ils s'étaient eux aussi enfuis. Quant aux autres, à partir du moment où on s'enfuyait loin du WICKED, ça leur allait. Ils avaient donc établi de partir en repérage dans la ville. Ils avaient promi de revenir vite nous checher, Newt et moi. Ils avaient promi...

Ils disaient qu'ils sauraient rapidement qu'on est pas immunisés. Ou pas totalement. Ils diraient que nous sommes dangereux. Alors ils nous avaient laissés seuls dans le berg. Et ils avaient promi de revenir vite.

Cela faisait 2 heures qu'ils étaient partis et qu'on attendait leur retour. Ça nous rendait fous... Newt et moi n'étions pas ensemble. Chacun dans un endroit du berg, séparés.

Je me trouvais devant la porte du berg. J'étais assise en tailleur. J'attendais avec impatience que cette foutue trappe s'ouvre. Ne serait-ce qu'un peu. Rien que pour me dire qu'ils étaient derrière. J'entendis des pas.

- Qu'est-ce que tu veux, Newt ? demandai-je, lasse, sans détourner le regard de la trappe.

- Ça sert à rien de les attendre, ils reviendront quand ils reviendront, me dit-il en s'asseyant, en tailleur, à côté de moi.

- Qu'est-ce que tu veux faire d'autre ? demandai-je en daignant enfin tourner la tête vers lui.

- J'ai ma petite idée, rit-il.

De quoi parlait-il ? Si vous savez de quoi il parle, dites-le moi avant que e n'en fasse l'expérience, s'il vous plaît.

- Ah oui ? demandai-je.

- Tu as ta mémoire et tu ne sais pas à quoi peut penser un garçon ? Même moi, je m'en rappelle.

- A moins qu'on m'ait encore caché quelque chose, non, je ne me rappelle pas.

Il me regarda un instant avant de déceler la vérité dans mes yeux. Il rit à nouveau, comme pour se moquer de moi.

- Je vais te montrer, alors, reprit-il.

- Oui, montrez-moi, Professeur.

- Avec plaisir, Princesse.

Je le vis, en une fraction de seconde, je me retrouvai allongée sur le dos avec lui assis sur moi. Il n'avait pas réfléchi et c'était bien la première fois.

- Qu'est-ce que je suis censée comprendre ? demandai-je.

- Que j'ai 17 ans, répondit-il. Enfin, c'est bien ce que tu m'as dit ?

- Oui. Mais je ne comprends toujours pas.

Il alla plus vite que mes yeux, que mon subconscient, que mon cerveau... il m'embrassa. Il avait ses mains de part et d'autre de ma tête. Et sa bouche plaquée contre la mienne. Je fermai les yeux pour mieux savourer ce contact. Contact qui dura plus longtemps qu'avec Minho. Parce que je le voulais bien. Parce que je me laissais faire. Il me mordit la lèvre infèrieure, libérant des émotions que je ne connaissais pas jusqu'alors. Et je compris. Je compris ce qu'il avait en tête. Après tout, c'était de leur faute. Ils nous avaient laissés seuls en sachant qu'on avait 16 et 17 ans et que nous nous aimions. Ils voulaient un dessin ? Je passai mes doigts dans sa crinière dorées tandis qu'il intensifiait notre baiser.

Il glissa sa langue dans ma bouche. Il glissa sa langue au goût sucré dans ma bouche. Je carressais ses cheveux soyeux.

« Eh, merde, je crois que le Braise me rend moins folle que lui... »

***

Hellooo ! Comme promis un chapitre bien charge en émotions ! Et même en chaleur... Bref, j'espère qu'il vous a plu ^^ ! A demain, petits jaguars :* !

Le Choix de Liv'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant