Chapitre 16

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Je regardai inlassablement le plafond. J'attendais ma mère, j'attendais une réponse, un changement, n'importe quoi. Mais rien ne venait. Que s'était-il passé ? Pourquoi était-elle si longue ?

Je me levai. Je retirai prudemment la chaise avant de sortir de ma chambre. J'allais jusqu'à la salle de contrôle. Je ne savais pas où aller. A part la salle de contrôle. J'entrai et observai toutes les personnes qui s'y trouvait. Puis, en voyant James, une idée me vint. Je m'installai à mon bureau, à côté de lui, comme si je ne savais rien.

- Liv' ? s'étonna-t-il.

Je comprenais mieux, maintenant, pourquoi on l'avait gardé, pourquoi on avait encore besoin de lui.

- Oui ? demandai-je.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu avais fui avec ... Thomas et les autres ?

Je suis presque sûre qu'il avait failli dire "les sujets".

- Oui, mais je suis rentrée. Tu me manquais tellement.

Il était mal à l'aise. Il devait sentir que j'étais différente et que je savais quelque chose.

- Si... si tu veux savoir, Teresa et les autres ont essayé de s'enfuir mais n'y sont pas arrivé.

- Ils sont toujours ici ?

- Oui.

- Où sont-ils ?

- Je ne sais pas. Tu n'as qu'à aller voir dans les dortoirs.

Je me levai et, au moment de repartir vers la sortie, je me retournai pour regarder James.

- Je ne te remercie pas, menteur. Je suis sûre que tu sais exactement où ils sont. Tu n'es qu'un traître et pas un ami.

Sur ce, je sortis en direction des dortoirs. Celui d'Alby, Minho, Newt et Thomas étaient vides, bien sûr. Celui de Chuck aussi. Celui de Darwin ne l'était pas. Au début, on l'appelait Darwin. Mais on a découvert qu'il avait un goût prononcé pour la cuisine et le WICKED lui a mis en tête un stupide surnom au lieu de son prénom. C'était bizarre de faire se rappeler à tous les blocards leur prénom sauf à un, non ? Enfin... Je ne connaissais pas beucoup Darwin mais il était cool. Ce bon vieux Poêle-à-Frire...

Celle de Teresa devait être occupée, aussi. Mais je ne frappais pas. J'allai dans le couloir du Groupe B. Il y avait Harriett, bien sûr, Sonya, Jane et Aris. Les autres filles, je ne les connaissais pas vraiment. Mais je n'osai pas non plus frapper à la porte d'une des chambres. Même s'ils avaient récupéré leurs souvenirs. A moins que ça ne soit faux et que le WICKED ait tourné ces souvenirs à leur avantage. Pour leurs variantes.

Au bout d'une demi-heure, mon angoisse me lâcha. Je craquai. J'avais besoin de revoir ma meilleure amie, qu'elle me reconnaisse. Il fallait que je la serre dans mes bras en repensant aux bons moments partagés ensemble dont elle se soiviendrait. Je crevais d'envie de le voir me sourire sans douter de ma sincérité à dire qu'on se connaissait. Je frappai à sa porte. Dès qu'elle l'ouvrit, elle se jeta à mon cou.

- Liv' ! Où étais-tu ? Ils disaient que tu avais disparu ! Je me suis fait un sang d'encre !

Je me reculai pour la regarder dans les yeux. Je souris.

- Tu ... tu te souviens ? demandai-je.

- Je pense, répondit-elle.

- On va voir ça. Tu te souviens le jour du départ de Thomas ?

Elle se rembrunit. Pourquoi avais-je donné cet exemple ? Je voyais qu'elle avait des envies de meurtre.

- Oui, je me souviens. C'est dommage qu'il ne soit pas mort dans cette chambre à gaz.

L'athmosphère devint rudement froide.

- Tu ne penses pas ce que tu dis, Teresa ?

- Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis de nouveau très en colère après lui. J'imagine qu'il ne comprendra même pas pourquoi.

- J'imagine aussi. Mais calme-toi, il n'est pas encore là.

Je m'arrêtai dans ma pensée. On parlait de Thomas, qui devait arriver une heure après moi. Qu'en était-il ? Combien de temps cela faisait-il que j'étais revenue ?

- Ecoute, repris-je, je suis super contente de ces vraies retroivailles, tu sais, mais je dois y aller. Absolument. Je suis vraiment désolée.

Elle me fit un demi-sourire avant d'acquiescer et fermer la porte de sa chambre. Je courus à l'entrée cachée pour arriver au bord de la falaise enneigée d'où Thomas devait arriver. Au loin, je vis un berg stationner dans les airs. Je pris le petit chemin sécurisé pour descendre la falaise avant de courir vers le berg sans me préoccuper de la violence du froid. En arrivant à la hauteur du berg, je vis Thomas descendre.

- Eh !!! criai-je. Remontez-moi ! J'ai besoin de parler à Vince ! C'est important !

Quelqu'un sortit sur la trappe et me fit signe de monter. J'attrapai la corde d'où Thomas descendait (il remontait, désormais) et m'aggripai pour monter à bord du berg.

***

Hellooo ! Désolée pour l'attente, j'avais pas trop d'inspiration... j'espère pouvoir poster le chapitre 17 demain. En attendant, est-ce que ce chapitre en valait la peine d'être attendu ? Je connais la réponse, c'est non. Il est vrament pourri, celui-là. Je vous ponds vraiment n'importe quoi en ce moment... mais alors vraiment n'importe quoi. Bref, demain sera un chapitre meilleur ! A demain, tigers :* !

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