Point de Vue d'Ema
Quand je me suis réveillée, le mercredi matin, la couette m'arrivait aux hanches, ce qui faisait que ma poitrine était découverte, et Rowan était collé à moi, dans mon dos. Son bras droit passait par dessus moi et reposait sur mes seins.
J'ai lentement tourné la tête vers mon blond, et il dormait encore. Je me suis retournée le plus doucement possible pour pouvoir l'observer et ses bras ont bougés, dont un qui a recherché ma poitrine.
Je l'ai alors détaillé : ses fins cheveux blonds, tout en pétard, qui lui donnent un putain de charme, ses yeux, légèrement plissés, avec leurs longs cils foncés, son petit nez en trompette, sa bouche avec des lèvres pleines. Elles me donnent envie de l'embrasser, là, maintenant. Ses joues, toutes fines et douces, son cou, son torse, ses bras, ses muscles...
J'ai vraiment de la chance. Mon premier mec ressemble à un Dieu, c'est une pure beauté.
Je redressai un petit peu la tête pour voir l'heure : dix heures douze. Je retombai sur le matelas et roulai sur le dos. Son bras, qui est donc retombé sur le drap blanc s'est remit en quête de ma poitrine et il a posé son bras sur mon sein droit, l'enveloppant parfaitement.
Il a rapproché sa tête et la posé sur mon sein gauche.
Je baissai la tête pour enfouir mon nez dans ses cheveux, et je crois que ça le réveilla car il déposa un baiser sur mon sein.
« Pardon... »
Il leva la tête, embrassa ma bouche et reposa sa tête sur ma poitrine.
« Pourquoi t'excuses-tu ?
- Je t'ai réveillé !
- Absolument pas. Ça fait longtemps que je suis réveillé.
- Ah... ah bon ?
- J'adore ta petite tête quand tu m'observes !
- Je... j'ai...
- Chut. »
Il me fit taire en passant ses doigts sur mes lèvres.
« C'est trop mignon.
- Ah oui ?
- Je t'assure. »
Il laissa retomber ses doigts sur ma poitrine et suivit la courbe de mon sein avec son pouce. Je remontai la couette sur nous.
« Pourquoi tu te caches ?
- Je ne me cache pas. Arrête de croire ça ! J'ai froid.
- Tiens. »
Il lança son bras vers l'arrière, farfouilla un instant et me tendit son T-shirt de la veille.
« Et toi ?
- Ça va. »
Il se mit sur le dos et me laissa revêtir son T-shirt.
« Ça te va comme un gant !
- Comme un gant trop grand !
- Oh Princesse, tu arrêtes sinon je reprends mon T-shirt.
- J'adore quand tu m'appelles comme ça.
- Moi aussi. J'aime bien t'appeler comme ça. »
Je posai ma tête sur son torse et me laissai bercer par les battements de son coeur.
« Em ? Tu dors ? »
J'ouvris rapidement les yeux en disant :
« Non, non !
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« Ema ELWOOD »
Non-FictionOn a qu'une vie. Ainsi, nous devons faire plein de choses dans ce court laps de temps. Il faut s'amuser, faire la fête, veiller sur ses proches, prendre soin de soi, et des autres aussi. Il faut se trouver un avenir, à bâtir seul ou à plusieurs. Dan...