Chapitre 7 : La fête préparatifs

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« Si la vie vous fait don de l'amour, aimez. Si elle vous fait don de la peine, pleurez. Si elle vous offre la haine, haïssez. Chaque émotion, chaque sentiment, se doivent d'être vécus. Laissez tout au hasard, ne contrôlez rien. Rien ne vaut de devenir si froid qu'on ne ressent plus rien »

-    Eteinslalumiere sur tumblr






-    Point de vue de Niall    -


« When she was just girl, she expected the world, but it flew away from her reach, so she ran away in her sleep. And dreamt of Para-para-paradise, Para-paradise. Every time she closed her eyes »

Paradise de Coldplay résonne dans l'habitacle de ma voiture, pendant que je roule direction la maison. La journée m'a parue durer une éternité, depuis que je suis arrivé ce matin à 9h35, j'ai eu le temps de de bien me faire chier en voyant les minutes défilées.

Les cours en amphi c'est cool quand tu es accompagné d'amis ou de personnes qui s'intéressent à ce que tu fais. Mais aujourd'hui mes potes de cours n'étaient pas de la partie, surement entrain de décuver quelques parts. Je me suis donc assis à côté d'un mec un peu spécial, un espèce de geek, qui à passer son temps à fixer le PC éteint devant lui. J'ai essayé de le distraire, de lui parler un peu, mais rien à faire. J'ai eu le droit à un haussement de soucis plutôt évocateur de son manque d'intérêt en guise de réponse. Très bien, n'est pas pote avec Niall Horan qui veut. Ce mec ne sait pas ce qu'il rate sérieux ...

Durant mon temps libre, passé assis dans un amphi à l'ambiance froide et trop studieuse, je me suis laissé distraire par des multitudes de vidéos et autres conneries posté sur You-Tube ou Instgram. J'ai divagué sur des pages, plus improbables les unes que les autres. Puis en levant la tête un instant, j'ai été interpellé par ce qui était écrit en haut du tableau.

« INVITATION SPECIALE DES PREMIERES ANNEES »

Géniale une fête ! Putain j'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne suis pas allé à une soirée. Bon il y avait bien eu les soirées des fraternités dans lesquels je me suis incrusté en tout début d'année, mais pas de vraies fêtes avec de vrais potes. Une multitude d'idée me viennent à l'esprit en l'espace de 10 secondes. On devrait en en faire une nous aussi. Non mais c'est vrai on a une grande maison, on s'entend tous bien ça serait carrément cool. En plus on est sept ça serait facile à organiser. Mon cerveau commence à réfléchir à toutes vitesses à ce qu'on pourrait faire, aux boissons qu'il pourrait y avoir, aux mecs et aux filles ... Comme quoi quand le sujet m'intéresse je suis capable de produire quelque chose. Si Emérence était là elle lèverait surement les yeux au ciel. Je rigole en repassant à ses tentatives pour m'intéresser aux cours de gestion. « Niall, concentre-toi s'il te plait ! Je ne sais pas, imagines que c'est un club de golf. » « Je te jure que ton cerveau doit être monté à l'envers, pour ne pas comprendre un truc aussi con que celui-ci. Le bilan de l'entreprise il doit commencer par quoi ? Fais comme si tu étais gérant d'un magasin de guitares. » La pauvre, je devrais lui dire qu'elle devrait me parler de boite de nuit ou d'entreprises de chaussures, mais bon, elle se donne déjà assez de mal comme ça.

Au bout d'un moment le cours reprend mais le prof commence à nous parler d'une interrogation sur un chapitre que je n'ai une fois de plus pas compris, étant donné que je n'ai rien écouté et pris aucune note. Fatigué je laisse tomber ma tête sur mes bras croisées sur la table et j'attends que le temps passe. Je suis plutôt bon à ça.

***

Arrivé à la maison, je m'assoie sur le fauteuil près de la fenêtre, les pieds posés sur l'accoudoir du canapé où est assis Harry un livre à la main. J'observe mes amis affairés à mettre la table, pendant que Louis nous raconte ses exploits au foot ce matin. Si j'avais su ce qu'il allait se passer, j'aurais séché pour assister au match. Et le voilà qui se dandine vers moi, afin de s'assoir sur l'accoudoir de mon fauteuil. Parfait je l'aurais près de moi, pendant un petit moment. Anna dépose le plat de gratin sur la table, en tapant dans ses mains pour nous avertir qu'il est temps de passer à table. Chacun gagne sa place habituelle, en moins de dix secondes. Je laisse un sourire se dessiner sur mon visage, en regardant mes camarades débattre sur l'activité de notre week-end.

Demain la mer nous aura bus. (1D)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant