« Je t'aime »
C'étaient ses premiers mots lorsqu'il est sorti du coma.
Je ne lui avais pas parlée depuis trois mois, son coma avait été une torture pour moi. Son accident aurait pu lui être fatal. La culpabilité m'avait envahie lorsque j'avais appris que l'accident c'était produit peu de temps après ma venue chez lui. Mais l'homme que j'aimais était enfin réveillé. Ses doux yeux vert s'étaient ouvert comme des fleurs qui éclos dans les champs. Ses muscles faciaux bougeaient de nouveau. Et son corps gelé reprenait doucement vie.
« -Eliott ! Eliott !! Tu vas bien ? Tu m'as tellement manqué ! Eliott tu m'entend?» Criai-je devant ce magnifique spectacle.
Eliott pris doucement mon bras, me caressa la peau de ses doigts pâle et gelés, il descendit sa main de mon coude à mon poignet, qu'il saisis. J'étais si ému que ne je sentais pas ses doigts se resserrer autour de mon poignet. J'imaginais un signe de tendresse, un moyen de contacte. Il tendit son autre bras vers mon visage, il me frôla la joue et me regarda droit dans les yeux.
Cette scène semblait pour moi, l'instant où deux âmes se retrouvent après une longue séparation. Cela scellait notre amour et nos cœurs. Nos regards s'intensifiaient le bleu de mes yeux coulait dans le vert des siens. Sa bouche tremblait, il semblait vouloir me parler.
Puis il glissa lentement sa main sur ma nuque, l'entoura de son bras qui s'enroula autour de mon cou. Je vis ses yeux changer, il égarait notre lien et je sentis une colère le ronger de l'intérieur. Je ne voyait plus mes yeux dans les siens, mais les pensés qui s'y cachait.
Il serra violemment son bras, coupant ma respiration.
« -Je t'aime. Répéta-t-il. Mais...je dois te tuer pour tout ce que tu m'as fait.
-E...Eliott...arr...arrête...tu dois...faire...erreur...
-Non Aya, tu as voulu ma mort. C'est toi qui va mourir. »
Comment pouvait-il me dire cela alors que je n'ai fait que l'aimer. Aurait-il oublié notre amour ? Oublié sa vie ? Perdu son cœur?
Eliott tentait de me tuer m'accusant d'un crime que je ne pouvais concevoir, cela ne me semblait pas réel, mais la douleur l'était et s'intensifiait.
Mais peut-être que... oui c'est bien possible... serait-elle revenue sans que je ne le remarque ?
Je n'avais plus de doutes et devais en parler à Eliott. Il ne savait pas. Il ne la connaissait pas avant... avant qu'il ne tombe par la fenêtre et soit plongé dans le coma il ne l'avait jamais vu. C'était-elle la coupable. Elle devait payer.
Un médecin entra dans la chambre et me vit à moitié morte sur le lit d'Eliott. Il dégagea le bras qui m'entourait et me pris dans les siens. Après cela je me suis endormie.
Quelques heures plus tard, je suppose, je me réveillai dans une chambre d'hôpital, un infirmier se tenait en face de moi.
« -Te voilà enfin parmi nous ! Tu vas maintenant pouvoir me dire qui tu es, s'enthousiasma-t-il.
-Je suis Aya Lapson...heu...pourquoi suis-je ici ?
- Un de mes collègues t'a trouvé dans une autre chambre. Tu étais très mal en point, un autre patient t'avait agressé je crois, m'expliqua-t-il. Dit moi, tu es ici pour quoi ?
- Je suis venue voir un ami, répondis-je.
-Comment ? Tu n'es pas une patiente ? Au temps pour moi ! Tu vas pouvoir sortir alors ! »
Je me levai, mis mes chaussures et me dirigeai vers la porte.
Le couloir était interminable ; malheureusement pour moi puisque je voulais sortir au plus vite. L'idée de croiser Eliott me terrorisait. Il pensait toujours que c'était moi qui voulait sa mort.
Enfin dehors, je m'efforçai à prendre une grande inspiration et je descendis les marches, prenant conscient de ce qui venait d'arrivé.
Voilà un début plutôt énigmatique! Certaines/certains ont peut-être déjà compris qui "elle" est! Si vous le savez ne dites rien pour laisser l'intrigue aux autres!
(Petite explication pour l'image, je trouvais que cette pierre pouvais représenter les yeux d'Eliott, par la couleur, avec ses pensées caché à l'intérieur, qui formes la lumière).
bye!
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Ne reviens jamais (en pause)
General FictionPourquoi pour certains l'amour est interdit, et pour d'autres l'amour est synonyme de liberté? Peut-être parce que l'Homme est l'ennemi des Hommes. Il détruit pour son plaisir tout ceux qui reste sur son chemin. Mais si c'était vous qui était détrui...