Chapitre 4: viens!

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Quelques jours après, ma mère avait pris rendez-vous chez un psychologue. Je ne supportais pas ces médecins qui me prenait pour une folle. Et celle-ci encore plus.
Elle me regardait avec pitié derrière ses petites lunettes. Les mains jointes, elle prenait tout le temps un air grave.

«- Tu viens me voir pour Inès?
- Agnès, corrigeai-je.
- Tu sais Aya, tu n'es pas un cas isolé. Il y a des groupes de soutient parfait pour les gens comme toi. M'expliqua-t-elle.
- Mais je ne suis pas folle! Dis-je.
- Je ne dit pas cela. Tu es juste malade.
- Bien sûr que non!»

Moi et les psy... Une longue histoire et beaucoup de rancœur. J'avais suivie toutes sortes de traitement. Mais les psy étaient de trop dans ma vie.

«- Bon... Peux-tu la faire venir? Me demanda-t-elle.
- Quoi? Mais elle ne viens pas sur commande! Sinon je serai tranquille depuis longtemps!
- Calme toi. Je sens ta colère. Ne la refoule pas. Expose-la et nous parlerons ensuite.»

Tu veux vraiment que je sorte ma colère ou tu préfères survivre?

«- Non tout va bien... Je vais essayer...»

Grrrrrr... Comme si elle allait venir comme ça... J'ai pas le pouvoir de faire venir les gens comme ça moi!
A ce moment là, je la vis à la fenêtre qui nous épiant.

«- Elle est là. Dis-je en me retournant vers Agnès qui venait de rentrer.
- Je peux lui parler? Demanda la psychologue.
- Bien sûr...
- Bonjour Agnès. Je voudrais te demander pourquoi tu suis Aya.
- Elle ne vous aime pas. Inventai-je. Elle ne veut pas vous parler, elle n'a pas confiance en vous. Elle préfère partir.»

Je chassa Agnès de la pièce.

«- Bien nous continuerons la semaine prochaine...»

Enfin libre!!

«- Au revoir madame.»

Je claqua la porte derrière moi.

«- Enfin Aya! S'exclama ma mère. Je ne t'ai pas éduqué comme ça! Tu as vu ce que tu as dit!
- Je n'ai fait que dire ce que Agnès m'a dit hier quand elle a appris que j'irai chez le psy!
- Tu aurais du mesurer tes paroles!
- Et toi tu devrais arrêter de m'emmener chez cette folle!»

Je lui tourna le dos et partie en direction de l'hôpital.
Je voulais savoir si Eliott accepterait de me parler.
Ma mère pris la voiture et me laissa quitter le parking à pied, ne se souciant pas le moins du monde de l'endroit où je pouvais aller.

À suivre...

Ne reviens jamais (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant