//Omniscient//
D'après Fall, ils allaient arriver dans vingt minutes. Une saillie dans le mur et les griffes de Samuel sous sa forme lupine avaient eu raison des chaînes de Fall. Elle gardait la chaîne enroulée autour de ces poignets par mesures de précaution. Ça aurait été dommage de faire échouer le plan bêtement. La porte grinça et la lumière inonda la cave humide. Trois soldats et un énorme loup descendirent. Le loup s'approcha de Samuel et parla. Il zozotait légèrement:
- alors mon mignon, est tu décidé ou faut il que l'ont goûte à ton appétissante copine...dans tout les sens du terme, ajouta-t-il en passant une grosse langue rose sur ses lèvres. Une détonation se fit entendre et un soldat s'écroula, le holster de son arme vide, suivi d'un autre. Le troisième soldat dégaina son arme, mais Fall lui tira une balle dans la tempe. Le soldat fut projeté à trois mètres sous l'impact du gros calibre. Le haut de la tête avait été arraché. Elle tira deux balle dans l'épaule du gros loup. Il gronda, s'approcha de Samuel, et lui mis une griffe sous le cou. Il ouvrit la bouche pour parler, mais la double détonation noya ses paroles. Les deux balles rentrèrent dans la bouche, foudroyèrent le cerveau, et ressortirent de l'autre côté. Le loup s'écroula comme un pantin désarticulé. Fall libéra Samuel, qui récupéra une des armes des soldats. Le sol de la cave, pas très grande, était recouvert de sang et des morceau de cerveau tapissait les murs. Fall ouvrit la porte en métal. Un soldat aux cheveux blond platine, celui qui l'avait tripotée, était assis. Il se tourna et Fall vida son chargeur dans sa poitrine. Elle prit le fusil d'assaut du soldat, mais grimaça sous son poids. Samuel lui donna son Glock, tandis qu'il récupérait le L85 de Fall. Ils étaient dans une grande bâtisse. En levant les yeux, ils s'aperçurent qu'il y avait deux étages au dessus d'eux. Ils se regardèrent quelques secondes, et s'élancèrent dans l'escalier en pierre massif. Au second, les rafales du L85 réduisirent en charpie un groupe de soldats qui jouait aux cartes. Deux loups arrivèrent, mais Fall, embusquée, leur tira dessus. Elle mis fin à leurs souffrance en empruntant un fusil à pompe à un soldat mort. Cette fois-ci, leurs visages était défiguré, méconnaissable. Il arrivèrent au troisième. Une seule porte était installée. Ils entrèrent. La pièce était exclusivement remplie de loup. Ils étaient au moins une douzaine. Samuel chercha Falker des yeux, mais il n'était pas là. Un loup se leva soudainement. Il tenait dans une main un pistolet et dans l'autre un boitier métallique sur lequel une petite diode rouge clignotait. Le cerveau de Samuel mit une fraction de seconde pour fait le lien entre la diode, le bouton noir, et le sourire sadique du loup. Tandis que Samuel se transformait et que le loup tirait des rafales avec son semi-automatique, les autre se levèrent et plongèrent sur Fall et Samuel. Le loup appuya sur le bouton noir. Fall et Samuel sautèrent par la fenêtre. Le premier étage de la bâtisse explosa dans un déluge de flammes et une pluie de verre et de plâtre. Il s'enfuirent à toute vitesse, Fall sur le dos de Samuel. Samuel coura sur un kilomètre et demi avant de s'arrêter, le souffle court. Il se retransforma, et s'assit sur une pierre en passant sa main dans ses cheveux noirs d'encre.
- Il va falloir qu' on trouve une solution pour arrêter Falker
- Il a besoin de toi pour trouver son trésor
- Il trouvera bien un autre achronaute, les basses rues dans les grandes villes en grouillent. Il faut trouver le trésor avant lui. C'est le seul moyen de contrer ses plans.
- Je sais pas, j'aime pas ça.
- De toute façon, on a pas vraiment le choix
- Je sais. Sam ?
- Oui ?
- Je t'aime
Elle s'avança et colla doucement ses lèvres sur les siennes.
- Dépêche-toi de revenir//Samuel//
J'ai vaguement bredouillé un oui très confus, puis je suis partit. Dans ses tentatives pour me convaincre, Falker avait laissé entendre que le trésor avait caché à l'époque des révolutions, en 1783. Un noble en fuite avait faut un rapide détour pour cacher la fortune familiale, ce qui ne l'avait pas sauvé de la guillotine. Il avait aussi parlé d'un noisetier. Mais lequel ? De toute façon, il a suffit que je remonte au jour où il l'a caché. Le ciel est d'un noir d'encre et depuis les berges du lac, se glisse entre mes chevilles une légère brume. Au loin, on entend des cris et des chiens qui aboient. Un homme recouvert de poudre blanche est affairé près d'un arbre rabougris. Régulièrement, il tourne la tête vers la gauche. J'ai gardé le Glock de Fall au cas où. Quand les cris se rapprochent, il met un grand coup de pied dans le sol et part à toute vitesse. Je me tasse quand les autres passent. Ils sont une dizaine armé pour la plupart de fourche ou de faux malgré un homme qui a un fusil. Il a l'air d'être le chef. Il se dispersent. Je m'approche silencieusement de l'arbre quand un des hommes, resté en arrière me lance:
- Bouge plus ou je t'empale
Je sens les pointe de la fourche dans mon dos. En essayant de faire le moins de geste possible, j'arme le Glock
- Tourne toi
J'obéis doucement, lève le bras et lui tire une balle en plein tête. Il reste hébété quelques secondes, puis tombe en arrière. Je le soulève, plante sa fourche dans le sol et l'empale dessus. Puis, je brise le manche. Deux arrive bientôt, une fois que je suis caché. L'un d'eux commente:
- J'savais bien qu'il finirait comme ça.
Puis ils repartent. Pendant que la voie est libre, je déterre une petite cassette. Rapidement, je l'ouvre. Elle est pleine de gemmes. Il y en a pour des millions d'euros. Je repart. En arrivant, quelque chose ne va pas: Fall est tenue en respect par trois loup et Falker se tient près d'elle:
- Tu vois, quand tu veux. Maintenant, donne moi le coffre. - Non
Il arque un sourcil, puis prend le bras de Fall dans sa main et le serre. Il peut facilement le lui casser.
- D'accord, tu as gagné
- C'est bien d'être raisonnable.
Je lui tend le coffre à contre coeur. Et sur ce, il nous emmène.
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Achronaute
FantasyLa guerre séculaire va bientôt prendre fin et la prophétie va se réaliser. Mais dans les camps, chaque ange est prêt à en découdre avec l'autre.