Miraculous Ladybug - Recueils d'OS

La nuit, tous les chats sont gris.

Attention, cet OS contient une scène plus ou moins explicite de sexe. Si vous êtes trop jeune, ou trop sensible, abstenez vous de lire. Merci.

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L'amour n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres, c'est le sexe.

Lorsque Adrien Agreste ouvrit l'œil, le soleil n'avait même pas encore montré le bout de son nez. Comateux, il se leva péniblement, entourant un fin drap autour de son corps nu, tout en jetant un regard ennuyé à la fille dormant à point fermé dans son lit. Poussant un long soupir, il quitta la chambre sans bruit pour rejoindre le balcon, où il s'alluma une cigarette. D'ici, il avait une vue imprenable sur Paris qui se réveillait, passant par l'imposante Tour Eiffel jusqu'aux Champs Élysées, encore étrangement calme. Le soleil se levant à peine offrait une vue des plus imprenables, et Adrien laisse son esprit s'évader quelques instants.

Un bruit le tira de sa léthargie, et il finit sa clope avant de retourner dans sa chambre. Une jeune fille à moitié nue était assise au milieu de grand lit, et son visage s'éclaira lorsqu'elle reconnut le visage d'Adrien. Celui-ci, au contraire, resta de marbre, et il ramassa les vêtements qu'il avait négligemment jeté la veille. Sans rien lui donner de plus qu'un regard glacial, il lui lança ses vêtements au visage, en ordonnant autoritairement :

— Casse toi.

Le visage innocent de la fille se déforma, et Adrien tenta immédiatement d'oublier cette image de son esprit. Tandis qu'elle se mit à hurler hystériquement, pleurant toutes les larmes de son frêle corps, lui, s'enferma dans sa salle de bain, ne voulant rien d'autre qu'une douche glacée pour se réveiller correctement.

Son amante de la nuit passée ne cessait pas de frapper sur la porte de la salle d'eau, exigeant le célèbre mannequin, mais il n'y prêta pas attention, décidant de mettre une musique rythmée pour couvrir ces cris incessants. Malgré tout, au fond de lui, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une légère peine à l'idée de mettre à la porte son amie du lit. Il allait sûrement regretter son immense et mielleuse paire de sein, et oh dieu, son fessier ferme et rebondissant. Il ferma les yeux, se rappelant la nuit dernière avec un petit sourire amusé sur les lèvres. Puis les rouvrant lentement, il observa son reflet dans le miroir, dans son plus grand narcissisme et égocentrisme.

Comme chaque matin, vivant cette routine incessante, il se répéta sans cesse qu'il est le plus beau, le plus éblouissant, le plus sexy. Il le sait, pas besoin de le dire. Il le voit dans le regard des femmes, celle qu'il croise dans la rue, ou celle qu'il fait jouir dans son lit. C'est un tombeur, un séducteur. De jour un célèbre mannequin reconnu mondialement, de nuit une bête de sexe, sans égard et remords pour les pauvres femmes qu'ils jettent le matin venu, après avoir profité pleinement de chacune d'elles.

Tournant sur lui-même, s'amusant à admirer son corps musclé et athlétique, il décida tout de même de prendre sa fameuse douche. Surtout qu'il n'entendait plus sa maîtresse, et il ne souhaitait vraiment pas qu'elle mette le bazar chez lui. Ou peut-être qu'elle s'était juste barrée, comme Adrien le lui avait gentiment suggéré. Tout de même dérangé, il fit couler de l'eau glacée au dessus de sa tête, son corps parcouru de légers tremblements et frissons. Une fois sorti, il passa simplement sa main dans ses cheveux, les laissant humide, et dégoulinant le long de son long et fin cou. Il enfila un simple boxer noir, se parfuma rapidement, et ressortit de la pièce, cherchant des yeux son amante. Ne la trouvant pas, il finit par abandonner, lassé. Mais la sonnette retentit, et Adrien se précipite pour aller ouvrir.

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— Bah alors Adrien, tu ouvres la porte à ton meilleur ami simplement vêtu d'un boxer ? Tu devrais faire attention, sinon on va croire que tu as des penchants gays.