Chapitre 1.

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Elena Devis. Je m'appelle Elena. Elena Devis.

Il y a deux moi de ça, j'avais une vie normale. J'étais à la fac, je faisais des études de médecines, je deviendrais chirurgien, je sauverais des vies, je me marierais, j'aurais des enfants, une vie normale.
J'étais douée avec mes mains, et la médecine m'avait toujours attirée. A la fac j'avais quelques amis là-bas, dont Ashley, ma meilleure amie, celle à qui je pouvais me confier, sans être jugée. On s'était rencontré pendant un cour de pratique sur un mannequin. J'avais fait tombé tous les instruments et elle m'avait aidé à tout ramasser. Ashley et moi sommes vite devenues proches.
Il y avait aussi Eden, il était comme mon grand frère, toujours là pour moi. Lui faisait des études pour devenir psychologue.
J'adorais lire aussi. Lire était mon passé temps favoris. La lecture peut me transporter dans d'autres mondes, des univers meilleurs, ou bien pire. Je trouvais cela magique.
Mes parents, eux, sont morts quand j'avais sept ans, j'ai alors vécu chez ma tante jusqu'à l'âge de 17 ans. Je ne sais rien sur la mort de mes parents, et je crois qu'au fond moi, je ne préfère rien savoir. Parfois, il m'arrivait de pleurer parce que je n'arrivais pas à me souvenir de leurs voix, ou de leurs visages. Je ne voulais pas oublier les seules images qu'ils me restaient d'eux.

Un mardi de février, la neige tombait à gros flocons.
Mes bottes enfilées, je m'étais mise en route pour la fac. Y aller à pied était une des choses que j'aimais le plus ici. L'air frais frappait mes cheveux bruns, les faisant virevolter dans tous les sens autour de mon visage.
Mais ce mardi, rien ne s'était passé comme d'habitude. Alors que je traversais la route pour entrer par la porte principale du bâtiment, une voiture noire s'arrêta à quelques centimètres de moi, me couvrît la bouche d'un tissu avec une odeur infect, et ensuite, le trou noir.

Lorsque je me suis réveillée, assise sur une chaise, dans une pièce plongée dans le noir, j'étais perdu. Je voulus me lever mais mes pieds ainsi que mes mains étaient attachés avec des chaînes à la chaise. Je ne pouvais pas bouger. je regardais tout autour de moi mais je ne distinguais rien. Je n'entendais rien. Je ne sentais rien.
La seule chose que je pouvais faire était crier. Je me rappelle en avoir vidé tout l'air contenu dans mes poumons tellement j'hurlais de toutes mes forces. Un homme avec une cagoule noir m'interrompit lorsqu'il entra dans la pièce, sans me dire un mot. Je me stoppait net. quand je réalisais ce qu'il allait faire, je me mis à le supplier. Il tenait une seringue qu'il me planta dans le cou.

Mon mal de crâne me faisait atrocement mal. Lorsque je m'étais de nouveau éveillée, j'ai encore et encore essayé de crier mais je commençais à ne plus avoir de voix.
Je pensais que l'on m'avait abandonner dans cette pièce obscure, me laissant crever ici.

Je suis restée assise deux, peut être trois, jours entiers sans nourriture. Rien que le silence pour surmonter ma peur chaque fois que je croyais avoir vu quelque chose.
J'avais tenté de faire céder les chaînes, me faire tomber sur le côté, crier de nouveau, avancer, reculer, taper des pieds, et encore crier. J'allais mourir.

Je somnolais quand un homme vint me détacher. J'avais passé ces derniers jours à ne faire que hurler, et alors que quelqu'un se tenait devant moi, j'étais terrorisée. Je ne pouvais plus bouger, mes mains tremblaient, j'étais tétanisée.
-Avance, m'ordonna l'homme.
Il m'attrapa le bras, puis me tira pour me faire avancer. Où m'emmenait-il?
Nous longeâmes de long couloirs étroits, qui me paraissaient interminables.

La lumière du jour me frappa le visage, et je découvris des hommes devant moi.

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bonjour ! voila le premier chapitre, en espérant qu'il vous plaise :)
je n'aurais pas de jour particulier pour poster les chapitres.
zoubii
(vous pouvez me suivre sur Instragram : harrry.smile)

Hurtley.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant