Diversion

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(ALEX)

Elle est partie

Elle m'a laissé planté là comme un con avec la plus grosse trique de ma vie. Elle. Mon assistante. Celle que je côtoie jour après jour sans la calculer. Jusqu'à ce soir. Jusqu'à son entrée fracassante dans mon monde.

Quand j'ai réellement posé les yeux sur elle pour la première fois de la soirée, elle dansait sans se soucier de qui que ce soit autour d'elle, tellement différente de celle que je croyais connaître. J'ai laissé mes yeux glisser lentement sur chaque partie de son corps.

Ses chaussures, vertigineusement hautes, ses chevilles délicates, ses jambes fines et élancées, sa taille marquée, ses hanches voluptueuses, ses seins généreux. Je me suis attardé sur sa robe près du corps, si près de son corps qu'on l'aurait dite cousue sur elle, insolemment courte et pourtant absolument pas vulgaire grâce au drapé sage du décolleté et des très fines bretelles qui le retenaient. Un véritable appel au crime.

Quand elle a rouvert les yeux, j'y ai lu une sensualité sauvage, presque animale, parfaitement accordée à sa bouche rouge aux lèvres gourmandes. J'ai eu envie de plonger mes doigts dans sa crinière sauvagement travaillée. Elle avait chaud, la sueur commençait à perler sur sa peau diaphane, et j'ai immédiatement eu envie d'elle. De la posséder. De la soumettre.

Alors quand j'ai vu ce queutard poser les mains sur elle je suis devenu fou. J'ai bien vu qu'elle n'avait rien cherché, qu'elle ne l'avait même pas vu. Que l'alcool l'avait désinhibée mais pas au point de devenir comme toutes ces chaudasses que je croise d'habitude. J'ai eu besoin de la protéger. Viscéralement. S'il n'avait ne serait-ce que parlé, ce naze aurait pris mon poing dans la gueule sans réfléchir.

Je n'ai d'ailleurs pas réfléchi lorsque je l'ai attirée à l'écart, que je lui ai parlé comme je parle au gibier que je lève dans ce genre d'endroit. J'ai tellement eu envie de l'embrasser quand elle était prisonnière de mes bras, j'avais juste à avancer mes lèvres de quelques centimètres et les plaquer sur les siennes. J'ai voulu la tester, mais elle m'a intimidée. Moi Alex Miller, pour la première fois de ma vie, j'ai été intimidé par une femme.

Mais maintenant que cette trique phénoménale est là, il faut que j'agisse et que je fasse redescendre la pression. N'importe laquelle fera bien l'affaire.

J'attrape le 1er 90D qui passe à ma portée, lui balance mon baratin habituel et mon regard sensuel et elle se met déjà à genoux à me pomper du mieux qu'elle peut. Je vois bien qu'elle a du mal à tout engloutir, mais ma queue ce soir est plus grosse que d'habitude.

Elle est à l'image de Lise, démentielle.

Dès que je ferme les yeux, c'est sa bouche que j'imagine posée sur moi, ses mains douces qui me branlent, ses grands yeux gris qui me fixent. Je relève celle qui tente de me faire jouir et la retourne sans préambule.

Sa tête me dérange, ce n'est pas celle de Lise, alors je préfère ne pas la voir. Elle va prendre cher en tout cas, je n'ai jamais été aussi engorgé. D'un coup sec je déchire en même temps son string et l'emballage de la capote, et la pénètre sans sommation.

Elle pousse un cri. Je sais que je lui fais mal mais je m'en fous. Elle n'existera plus dans 2 minutes de toute façon, mais elle aura le plaisir de dire qu'elle s'est tapé Alex Miller. Un prêté pour un rendu, tout le monde y trouve son compte.

Je jouis en hurlant le prénom de Lise mais avec la musique assourdissante, personne n'a heureusement entendu, même pas mon 90D qui a la tête dans les coussins. Je sais qu'elle a jouit aussi. J'ai senti ses spasmes contracter ma queue puis la relâcher.

Sans un regard pour elle, j'enlève la capote, la jette dans une poubelle, remonte ma braguette et pars retrouver mes potes.

Quand je m'avachis que le canapé, je la cherche machinalement des yeux, même si je sais qu'elle est partie. Elle m'obsède et vient de prendre un contrôle sur moi complètement inattendu.

Puissance 1 000 (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant