Vampires Direction

Chapitre 25 : « Loup d'encre »

Précédemment :

C'est en même temps que nous commençons à marcher, plus sûr que jamais.  

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PDV de Lucie 

Du noir, du noir et encore du noir. Tout n'est que néant. Tout n'est qu'obscurité. Je sombre, plonge et m'enfonce dans un lac épais. 

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PDV de Liam 

Je sais que Lucie se trouve ici, je le sens. Mais je ne connais pas précisément sa localisation. 

Mes amis et moi avons quitté la place et maintenant, nous nous dirigeons vers la forêt, le lieu le plus sûr pour se cacher. Nous avons marché longtemps avant de nous poser. Personne n'est épuisé. 

Elena et Jordan se sont occupés d'allumer un feu pendant que les trois autres garçons partent à la chasse. Je ne les ai pas suivis, j'irai plus tard. La faim est contrôlable pendant une journée, c'est l'avantage d'être un vampire de plusieurs années. 

Elena a grimpé dans un arbre pas très loin pour guetter le moindre danger. Même si nous sommes dotés de pouvoir et de facultés supérieures, nous sommes dans un monde où chaque personne est un être surnaturel. Il y a des loups garous, des vampires, des sorciers et pleins d'autres encore qui sont maléfiques. 

Ici, il faut se méfier de tout. Nous ne sommes jamais en sécurité. Des créatures rodent tout le temps, de jour comme de nuit. 

Je connais très bien ce monde. J'y ai vécu. J'étais qu'un jeune vampire à l'époque et une personne comme moi mais plus vieille m'a amadoué et je l'ai suivis. J'ai eu de sales moments les années suivantes. Mais j'ai réussi à m'en sortir grâce à des amis que j'ai rencontré. Et ces amis là ne sont autre que Harry, Zayn et Louis.  

On était dans la même école. Une école où l'on apprend à devenir un vampire sanguinaire. On y reste trois ans pendant lesquels, chaque année est est plus dure que la précédente. Ce n'était pas joyeux, c'était l'enfer à chaque instant passé dans ces bâtiments. Un jour, j'ai décidé de partir. J'en étais à ma dernière année mais après quelques mois, la tension étant trop grande, j'ai pas supporté. J'en ai parlé avec mes amis et ils ont tout à fait compris. 

Je leur ai fait mes adieux mais quand je suis arrivé à l'un des portails, ils étaient là et m'attendaient. J'ai cru qu'ils allaient m'attaquer mais en fait, ils étaient présents pour me suivre, où que j'aille. J'étais comblé. Nous sommes partis et nous nous sommes installés dans une demeure en Italie mais nous y sommes pas restés longtemps. On est parti puis on s'est arrêté en France. On s'est posé 3 ans avant de repartir une nouvelle fois. On a enchaîné les pays, d'abord l'Angleterre, l'Irlande, le Mexique puis enfin le Canada. 

Aujourd'hui, nous habitons un village avec un nom pourri tel que Pommédôme. Il se trouve au somment d'une colline, perdu au milieu d'une forêt dense. On est très heureux là-bas et on a fait des rencontres extraordinaires. On a appris pas mal de choses et nous en sommes plus forts. 

Vous avez dû vous demander : Mais et Niall alors ? 

Et bien, on a croisé sa route en Irlande. C'était un soir où les garçons et moi sommes allés dans un pub, il y avait un gars au bar qui servait des bières. On discutait quand une bagarre a éclaté. L'un des gars avait explosé sa bouteille sur le crâne de l'autre. Du sang s'était mis à couler et le barman, après les avoir vite calmés et renvoyés, est parti rapidement dans l'arrière salle. 

J'ai été le voir pour savoir si tout allait bien et je l'ai vu en train de se nourrir à partir d'une poche de sang venant tout droit de l'hôpital à quelques mètres de là. Il a paniqué quand je l'ai vu et a voulu m'attaquer mais quand j'ai retenu son poing sans réellement forcer, il en a déduit que j'étais pareil que lui. Je lui ai adressé un sourire où mes canines étaient largement aiguisées. 

Depuis, il a souhaité partir avec nous et est toujours resté. C'est comme un nouveau frère. 

Zayn, Harry, Louis, Niall et moi sommes une famille. 

Un léger bruissement frémit à quelques pas. Harry et Niall sont revenus mais pas Zayn. Tout le monde ici, se tend, prêt à bondir. Un loup au pelage d'encre en ressort et Jordan commence à s'approcher, attrapant son arme. Je tends la main vers lui. 

«Ce n'ai rien, c'est Zayn, assurais-je.» 

Le loup se métamorphose et Zayn apparaît. Il m'impressionnera toujours avec ce pouvoir. Il arbore une tenue sombre, tout est noir chez lui sauf ses yeux qui sont noisette. En parlant de yeux, son regard est perplexe. J'incline la tête, l'intimant de me dire ce qui le tracasse. 

«J'ai retrouvé Lucie, dit-il, hésitant. Et dans un sale état.»