Hearsay 2

Chapitre vingt-trois: Letter of the past.

(Comme la dernière fois, commentez moi vos ressentis sur ce chapitre et faites moi de looong avis constructifs s'il vous plait ça m'aiderait vraiment à m'améliorer et de plus ça me motive à vous écrire la suite plus rapidement ! Sur ce bonne lecture ♥)   

Anna.

Après avoir marché pendant plus d'une demi-heure, je parviens enfin à rentrer à la maison. A peine arrivé, je me dépêche d'enlever ma veste avant de me diriger rapidement sur le canapé, les feuilles d'Harry toujours dans mes mains. Je mords l'intérieure de ma joue, nerveuse, à l'idée de découvrir ce qu'il y a d'écrit, ce qu'il a écrit sur toutes ces feuilles déchirés et froissés. Mon coeur bat à tout allure alors que je déplie précautionneusement les papiers que j'avais soigneusement plié pour ne pas les abîmer plus. Mon regard se pose sur l'écriture italique, qui remplit l'intégralité de la feuille, n'appartenant à personne d'autre que celle d'Harry. Je prend une profonde inspiration avant de commencer à lire les premières lignes et ainsi de suite sans pouvoir m'arrêter une seule seconde. Je suis comme hypnotisé par la lettre manuscrite et ce qui s'y raconte. Je peux enfin savoir ce qu'il se trame à l'intérieur de sa tête même si tout ça n'est que du passé maintenant mais c'est toujours bon d'être dans l'esprit de quelqu'un d'autre pour comprendre:

"Je ne sais même pas pourquoi j'écris sur cette feuille, enfin, je suppose qu'écrire sur le carnet de sa soeur n'est pas quelque chose que tout le monde fait habituellement. Sauf que là, il était juste posé sur la table du salon et le voir là m'a légèrement tenté et maintenant je me retrouve à écrire dessus. Quel genre de frère peut faire ça ? En tout cas, c'est sûre et certain que j'arracherais les pages une fois que j'aurais finit, je ne veux pas qu'elle tombe dessus. Ce serait trop bizarre et je suis sûre qu'elle me crierait dessus parce que c'est son journal, qu'il lui appartient et que c'est secret sauf que je n'ai pas lu les pages d'avant donc elle ne pourra pas me faire la morale. Du coup, je vais pouvoir enfin raconter ma vie à moi, même si personne ne lira ceci un jour, aujourd'hui j'ai besoin de mettre des mots sur les événements passés ou futurs. Tout dépend de si je décide de continuer à écrire ou non.

Alors je vais commencer par écrire ce qu'il s'est produit ces derniers mois et ensuite ces derniers jours, heures et minutes. Le mois dernier a été le plus mouvementé de toute mon existence je pense mais ce n'était pas de ma faute. C'était la faute de ce gamin qui n'arrêtait pas de me lancer son ballon de foot dans notre jardin ce qui a d'ailleurs détruit les quelques fleurs qui y étaient planté et que ma mère adore. Il fallait donc que j'explique à ce gosse qu'il devait arrêtait ça sauf qu'une heure après il a recommencé et ça m'a énervé. Genre vraiment énervé alors j'ai trouvé le moyen pour qu'il arrête de détruire notre jardin. J'ai crevé son ballon devant ses yeux avant de le mettre dans la poubelle et j'en avais finit avec cette histoire. Enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à ce qu'il se mette à pleurer si fort que mes tympans se sont brisés et m'obliger à lui en acheter un autre pour qu'il se taise et tant pis pour les fleurs de maman. De toute façon, je suis sûre qu'elle ne s'en rendra même pas compte puisque c'est moi qui les avaient planté. Je trouvais ça beau et maintenant tout était devenu un champ de bataille sur le jardin. Maintenant, c'est tout moche, sans vie, sans harmonie et l'hiver commence lentement à s'installer parce qu'au moment ou j'écris, il pleuviote et le vent s'est levé. Encore une journée sous la pluie et ce n'est que le début.

Bref, revenons aux mois derniers, là ou je pensais que l'histoire de ce gamin et de son ballon n'allait être mon seul problème jusqu'à ce qu'un autre arrive. Cette fois si ce n'était pas à cause d'un enfant mais plutôt à cause d'un mec qui n'arrêtait pas de me suivre partout même dans les endroits les plus improbables et que je ne préfère pas citer au cas ou quelqu'un tombe sur cette feuille un jour. J'ai finis par lui demander ce qu'il était en train de faire ce par quoi il a répondu : " Je suis en train de te suivre." J'ai cru que j'allais l'étrangler ce jour là parce que -merde- qui peut répondre ça à un mec comme moi. Je veux dire, tout le monde a peur de moi au lycée (ouais j'y suis encore alors que je fais partit d'un groupe de musique parce que mes parents me forcent encore à y aller). Aucuns élèves de ce lycée ne sait que je suis un membre d'un groupe mondialement connu ou peut-être que si et c'est peut-être pour ça qu'ils ont tous peur de moi. J'en sais rien et je m'en fous du moment que ce mec arrête de me suivre partout. D'ailleurs, je crois qu'il a finit par comprendre que ça m'énervé parce que je ne l'ai plus revu depuis quelques temps maintenant et j'espère que je ne le verrais plus jamais.