Chapitre 11

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«Alors c'est tout?» fut la seule chose qui parvint jusqu'à l'esprit d'Hermione. "Rien ne pourra changer cela" hein? Oh mais si, cher Drago, on peut changer cela très facilement en réalité. Elle réfléchit un petit instant et se leva. Elle suivit le préfet dans la chambre et alluma la lampe d'un coup de baguette. 

- Alors, c'est tout? Tu vas continuer de me détester bien gentiment et j'ai pas mon mot à dire? Je suis désolée Drago, mais je refuse, c'est aussi simple que ça.

- Hermione...

- Non, Drago, laisse-moi parler. Tu m'énerves! Comment tu peux même... ne serait-ce qu'imaginer que je vais nous laisser dans cette situation..? 

- Hermione..! 

- Putain, mais tu te rends compte que tout ce temps je t'ai pris pour un connard de première alors qu'au final c'est de la faute de ton détestable de père?! 

- Hermione, tu pourrais m'écouter? 

- Ok, vas-y, dis-moi! cria-t-elle.

- Tu pourrais, s'il-te-plaît, aller t'habiller un peu plus..? T.. tu.. me perturbes. 

- Oh... Hum... Non, répliqua-t-elle. 

- Non? 

- Non. Non, je ne vais pas cesser de te perturber. Parce que j'aime beaucoup cette idée. Il y a bien longtemps que j'ai cessé de te détester, Drago, bien longtemps. 

Hermione s'approcha de Drago, les joues rosies, le souffle court. Celui-ci se leva à son tour et l'observa. Il retira une mèche de cheveux qui envahissaient le visage de la préfète, glissa une main sur sa joue et l'attira contre lui.

Et il s'embrassèrent. Doucement, craintivement. Puis avec plus de fougue et de passion. Le Serpentard retira son tee-shirt et poussa lentement Hermione jusqu'à ce qu'elle tombe à la renverse sur son lit. Celle-ci retira à son tour son tee-shirt, dévoilant sa généreuse poitrine. Le jeune homme poursuivit alors ses baisers dans le cou de la belle Griffondor puis sur chacun de ses seins, sous les soupirs de celle-ci. Hermione ne cessait de passer ses doigts dans les doux cheveux blonds de Drago. 

Soudainement, le préfet s'arrêta et fixa sa colocataire. «Qu'elle est belle, bon sang!»

- Arrête de penser à voix haute, beauté, sourit la jeune femme. 

- C'est pas une si mauvaise chose, répliqua l'intéressé.

Elle bascula sur le côté, de manière à se retrouver au-dessus de lui et continua à l'embrasser, laissant sa main descendre lentement au niveau de son caleçon, dont le tissu en était déjà mis à rude épreuve. Ses baisers se promenèrent sur son torse et continuèrent de descendre jusqu'à son intimité. Elle déposa quelques chastes baisers sur le tissu de son caleçon avant de le lui retirer et de le glisser entièrement dans sa bouche. Elle débuta un lent va-et-vient, ravie d'entendre le contentement de Drago, puis accéléra son mouvement. Le jeune homme avait la main ancrée dans sa chevelure ébouriffée et respirait de plus en plus fort. 

- Arrête, Hermione, gémit-il. Je.. je vais jouir.

La jeune femme sourit pour elle-même et au lieu de se relever, elle intensifia ses mouvements jusqu'à sentir le goût de Drago dans sa bouche. Elle avala le liquide en fixant le préfet dans les yeux, en guise de provocation.

- Tu es vraiment étonnante, mademoiselle Je-Sais-Tout. Mais maintenant, c'est à moi de jouer.

Toujours sans le quitter des yeux, elle obéit et posa sa tête sur l'oreiller. Totalement nu et terriblement séduisant, Drago se planta juste au-dessus de la jeune femme et plongea ses yeux couleur acier dans ceux, chocolats, d'Hermione et recommença à l'embrasser langoureusement. Comme la Griffondor l'avait fait auparavant, le jeune homme fit dévier ses baisers le long de son corps jusqu'au petit shorty qu'elle portait. Il s'y attarda un moment et poursuivit sa promenade sur l'intérieur des cuisses de la préfète qui commençait à s'agiter d'impatience. 

Il lui retira lentement son bas en gardant le regard planté dans les yeux de biches d'Hermione. Celle-ci souriait doucement, la respiration légèrement saccadée. Drago répondit à ce sourire, un sourire rempli de sous-entendus. Il reprit lentement sa course d'embrassades et s'arrêta finalement sur l'intimité de la jeune femme qui poussa un gémissement de soulagement. 

Après avoir donné à la Griffondor un orgasme plutôt doux, le préfet était décidé à aller plus loin. Il se releva lentement et fit jouer de ses bras musclés pour se retrouver au-dessus de la jeune femme. Ils s'observèrent un moment, sans dire un mot. Lentement, Drago se baissa et déposa un baiser sur les douces lèvre d'Hermione, puis descendit dans son cou. En même temps, il laissait ses mains se balader librement sur le corps de la jeune femme et en explorer les moindre courbes. 

Il se releva cependant rapidement et chercha dans le regard de la Griffondor un signe qui pouvait signifier qu'elle approuvait la tournure des événements. Hermione lui sourit en signe d'accord et se mordit la lèvre pour montrer son impatience. Après tout, il avait la réputation d'être un sacré coup auprès de toutes les filles de Poudlard! 

Lentement d'abord, Drago s'insinua en elle tout en continuant de la fixer. Elle ferma les yeux pour sentir cette sensation au plus profond de son être et ne put s'empêcher de retenir un gémissement. Alors le Serpentard accéléra ses mouvements pour ne pas laisser une seconde de répit à sa colocataire. Ce petit jeu dura une trentaine de minutes avant que Drago ne finisse par se laisser aller en elle. Hermione le regarda, incroyablement essoufflée et se redressa légèrement pour l'embrasser. «Au moins, sa réputation est fondée...»

-Tu penses à voix haute toi aussi, sourit le jeune homme.

-Merde, ta mauvaise habitude déteint sur moi! 

-Il serait temps que l'on se repose, pleine lune ou pas, déclara Drago. 

Alors, avec des gestes lents et bon nombre de regards tendres, ils s'allongèrent dans les bras l'un de l'autre. Le préfet pensa longuement à ce qui venait de se passer et se demanda si Hermione allait en parler à quelqu'un ou garder le secret. Ce qu'il savait en tout cas, c'est que peu lui importait les autres, la brune étendue dans ses bras lui appartenait désormais et rien ni personne ne pourrait lui faire du mal. Il s'endormi le sourire aux lèvres en repensant à son magnifique corps étendu sur ses draps.

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