Chapitre 6 -Réflexion-

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23 AVRIL 2016 :


Cette nuit, je n'ai presque pas dormi. Je n'ai pas arrêté de penser à ce qu'il m'arrivait. C'est juste un truc improbable. J'hésite entre l'envie de rire, tellement c'est injuste, et celle de pleurer pour souffler un peu. Mais je ne sais pas quoi faire. Il est cinq heures du matin. Le soleil est encore inconnu pour ce bon matin. Je ne peux plus rester enfermée. Les perfusions ne me sont pas encore attribuées à cette heure-ci. Je prends un livre, mon téléphone et mes écouteurs. J'en profite pour me lever et sortir dehors. Une fois hors du bâtiment, je me rends compte trop tard seulement, qu'il fait frais à cinq heures du matin, surtout lorsqu'il s'agit de sortir en pyjama. Tant pis. Je n'ai vraiment pas envie de retourner dans cet établissement. Je me dirige vers le jardin sous les grands chênes. Un banc était là. Je m'y installe, mets mes écouteurs et choisis un morceau calme de piano. Je commence à lire. Peut-être arriverais-je à me reposer un peu ? Ben raté. Faux espoir. Un frisson me parcours le corps. Mais il s'agissait de ce genre de frissons que l'on peut ressentir lorsque l'on est observé. Or, j'avais vu juste. Un chat, au pelage noir, me fixait. Ses yeux étaient fixés sur moi.


Je me penchais doucement pour qu'il s'approche

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Je me penchais doucement pour qu'il s'approche. C'est effectivement ce qu'il fit. Il s'avança avec méfiance vers moi. Puis, il vint sur le banc et se mit sur mes genoux.

-Hey... Ça fait du bien de la compagnie tu sais ? Mais tu fais quoi ici toi ?

Je ne m'attendais pas forcément à une réponse venant du chat, mais les yeux qui se levèrent vers moi, me dirent en un regard que le chat avait comprit ce que je venais de dire.

-Tu sais, moi ma vie a basculée du jour au lendemain. C'est pour ça, même si tu n'est qu'un chat parmi d'autres, profite d'être un chat.

Il posa sa tête sur mes genoux. Et je pus continuer de lire en bonne compagnie.


Vers dix heures, je me rendis à la fête foraine qui se déroulait en ville. Mes amis y étaient déjà.

-Bon, vous voulez commencer par quoi ? , demanda Nathan

Une envie folle me passa par l'esprit.

*FLASH-BACK 6 ans auparavant :

-Roh c'est malin ! Le ballon est coincé dans l'arbre... Qui y va ?

-M_Moi si vous voulez...

Trois visages se tournèrent vers moi, étonnés.

-Bah quoi ?

Après un regard longuement échangés, ils acceptèrent. Sauf que moi, une fois montée dans l'arbre... Comme une idiote je fus incapable de descendre en me rendant compte de la hauteur à laquelle j'étais montée et je dus attendre que la maîtresse viennent me chercher.

*FIN du FLASH-BACK

-CE manège. , dis-je en montrant  du doigt l'idée la plus folle qui me vint.

J'eus droit au même regard que celui d'il y avait six ans de la part de mes trois amis.

-Mais Lia..., commença Sandra

-T'es sûre que..., continua Nathan

-Tu veux y aller...?, acheva Hugo

-OUI ! Dans ma vie j'ai été peureuse, je ne veux plus l'être aujourd'hui.

-Pourquoi tu parles au passé ? , me demanda Hugo interrogateur

-Ben parce-qu'il y a un début à tout, et que pour moi, ce début est aujourd'hui !

-T'as fumé Lia ? , ajouta Sandra

-NOOOON !!!! Je veux y aller !

Je courus jusqu'au manège. A ma grande surprise, à même pas cent mètres de mes amis, j'étais essoufflée, alors que d'habitude, même si la course n'est pas mon fort, je supporte bien le sport.

Une fois installés, la question qui me vint à l'esprit fut : "Est-ce la chose que tu auras préféré le plus dans ta vie ou celle que tu auras le plus regretté ?"

Une fois installés, la question qui me vint à l'esprit fut : "Est-ce la chose que tu auras préféré le plus dans ta vie ou celle que tu auras le plus regretté ?"

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J'eus la réponse à ma propre question après une journée extraordinaire.


Un mois pour vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant