Un Psychopathe Amoureux (en pause)

Chapitre 2. les retrouvailles avec le tueur

Cela fait maintenant 2 jours qu'elle fuit l'homme de la ruelle. Elle n'a pas appelée la police, personne ne l'a croirait de toute façon.
Elle se trouve près de la frontière italienne, dans un petit restaurant qu'elle a trouvée au bord de la route. Pendant ces 2 jours elle s'est arrêtées plusieurs fois après être sûre qu'elle n'était pas suivie. Elle s'est notamment arrêtée dans un hôtel pour la nuit et dans quelques stations service pour prendre de l'essence et de quoi grignoter sur la route.

Il fait nuit maintenant et il ne pleut pas. Ça l'énerve, elle n'aime pas quand il fait chaud et beau. Elle préfère la pluie et la neige, ça a toujours été comme ça. Mais elle continue de regarder par la vitre. Elle regarde les voitures passer à différentes vitesses, les gens qui viennent vers le restaurant, les voitures qui partent du parking pour reprendre la route; tout ça pendant son maigre repas composé de salade, de pâtes et de viande accompagné d'un verre de vin rouge bon marché.
Après avoir fini son assiette, la serveuse vient lui enlever et lui demande par la même occasion si elle souhaite prendre un dessert; ce à quoi elle répond qu'elle ne veux rien de plus et qu'elle souhaiterai avoir l'addition. La petite femme part alors en lui souriant dans les cuisines. Elle l'a regarde aller lui chercher ce qu'elle avait demandé avec sa petite robe d'un orange vif à froufrous qui vole dans les airs quand celle-ci marche.
Une fois le repas payé, elle reprend la route direction l'Italie.

1 heure plus tard, elle arrive à la frontière où plusieurs hommes se tiennent là discutant en attendant que quelqu'un arrive. Quand ils voient les phares de sa voiture ils se remettent correctement. Parmi eux se trouve 2 gendarmes. C'est eux qui viennent, équipés de leurs lampes torche, vers la voiture de la jeune femme. La lumière l'éblouie quand elle se le prends dans les yeux. Les deux hommes en costumes viennent se poster près de sa porte et, alors qu'elle vient juste de baiser sa fenêtre, l'un des deux parle:

- " Papiers du véhicule s'il vous plaît.
- (elle leurs donne et pendant qu'il regarde:) Pourquoi me contrôlez-vous?
- Parce que quelqu'un à signalé une personne disparue avec votre style de voiture et vous correspondez à la description que l'homme nous à donné. Mhh je vois, vous êtes Mademoiselle Clark? Ellana Clark? Dit-il en regardant tour a tour ses papiers et elle.
- Oui c'est moi, je peux savoir qui a signalé ça?
- Votre petit-ami. Il est venu au poste de police et nous a dis que ça faisait 2 jours que vous étiez absente à votre domicile et ça l'inquiété.
- (pendant qu'il parle, le deuxième gendarme est au téléphone) Mais je ne comprends pas...je n'ai pas de...(un flash soudain lui vient en mémoire: l'homme)Oh...euh mais je peux partir maintenant que vous savez que je ne suis pas disparue?
- Je suis désolé mais nous avons prévenu votre compagnon, il va venir vous chercher, veuillez nous suivre s'il vous plaît. Dit le second homme.
- Oui bien sûr..."

Elle attend que les hommes rentrent dans leurs voitures de services et démarrent pour les suivre jusqu'au poste de police le plus proche. Pendant le trajet, elle ne peut s'empêcher de se demander si elle peut fuir maintenant en se mettant la police à dos ou alors leurs dire ce qui lui arrive en prenant le risque qu'ils lui rient au nez. Elle n'avait toujours pas choisi ce qu'elle allait faire quand ils furent déjà arrivés. Elle se gare alors à côté de la voiture qui l'a conduise ici et sort de sa voiture pour rentrer dans le poste. Elle est nerveuse; ne sachant pas où elle doit allée elle reste dans le hall, debout. Sur la table de l'accueil elle remarque un papier «disparue». Elle le prend et lit:

" Ellana Clark, porté disparue.
Description: brune au cheveux long,
yeux vert pomme, 1m65, blanche,
vêtu d'une veste en cuir noire, jean noir
et débardeur noir.
Si vous la voyez, merci d'appeler la police
ou bien le 06XXXXXXXX."

Comment pouvait-il la décrire à la perfection alors qu'ils étaient dans la peine-ombre? Elle n'avait vu qu'une forme noire ce soir là. Ce bout de papier l'a perturbe plus qu'elle ne voudrait. Ellana n'arrive pas à croire qu'il l'ai décrit aussi bien. Soudain un «madame, venez» la sort de sa torpeur. Elle avance vers l'homme qui l'a appelé. Il l'a fait asseoir à son bureau et lui propose quelque chose à boire; elle refuse poliment et attend. L'aube arrive, elle n'avait pas vu le temps passé. Elle réfléchissait toujours à la même chose que lorsqu'elle était dans sa voiture. Elle se devait de leurs dire la vérité, ce qu'elle avait vu. Mais au moment où elle ouvre la bouche pour parler, un homme rentre dans le poste. Il a l'air paniqué, affolé. C'est un jeune homme d'1m75, brun avec les cheveux en bataille, les yeux bleu, et une veste en cuir. C'est seulement grâce à cette veste qu'Ellana reconnaît l'homme de la dernière fois. Son cœur manque un arrêt; elle ne pensait pas qu'il était si beau. Elle reste là, assise et bouche bée devant cet homme qui joue la comédie en parlant aux policiers. Elle se lève sans savoir pourquoi. Et c'est à se moment qu'il vient vers elle et la prend dans ses bras. Elle n'a plus aucun doute, la réaction que son corps a en contact avec lui, lui prouve que c'est bien le tueur qu'elle a vu il y a 3 jours maintenant. Ne sachant quoi faire, elle reste là, les bras ballant le long de son corps. Soudain il l'embrasse passionnément. Sûrement pour continuer d'embobiner les flics. Cet comédie la révolte et la jeune femme s'énerve et pousse son soit disant «petit-ami»; elle met donc fin au contact de leurs lèvres et de leurs corps. Elle le regarde dans les yeux avec colère et sort dehors. Pensant qu'il n'allait pas la suivre elle s'engouffre dans sa voiture et c'est à se moment que l'homme la pousse et prend sa place au volant. Elle grogne de colère mais le laisse faire, la colère aillant effacé la peur. Il allume la voiture et prends la national qui monte vers le Nord.
Peu de temps après être parti, il lui dit:

- " Je t'avais dit de ne pas bouger! Pourquoi tu ne m'as pas écouté!?
- C'est censé être une question je suppose.
- Ne me parle pas sur se ton, tu vas me le payer chère, ça je te le garanti.
- Laisse moi partir, je n'ai rien fait et rien dis, relâche moi. Dit-elle avec un élan de courage.
- Mais dit moi, tu n'étais pas si courageuse la dernière fois. (il sourit méchamment). Je sais que tu allais tout dire avant que j'arrive, et puis même si tu n'allais rien dire tu as vu.
- Et alors? C'est quoi ton problème? Je n'ai rien fait, et j'ai le droit de voir se que je veux!
- Putain mais t'es chiante en plus!!
- (elle le voit plisser les sourcils et sourit, fière de l'avoir énervé)Ouais, et alors?
- Jake.
- Hein? Dit-elle perdue.
- Je m'appelle Jake putain, t'es conne par dessus le marché.
- Pourquoi tu me dis ça? Je m'en fou de ton prénom, tu vas me tuer de toute façon; Alors ton nom tu peux te le foutre où je pense.
- Je dis ce que je veux!"

Ne sachant seulement que le trajet allait être long avec lui, Ellana décide de dormir pour éviter de lui parler une fois de plus. Cependant, elle n'arrive pas à dormir, elle est trop en colère contre ce Jake pour trouver le sommeil. Pendant le trajet elle l'observe avec discrétion, la musique envahissant le petite espace. Elle le voit tapoter ses doigts au rythme de la musique qui passe, bouger la tête imperceptiblement avec un petit sourire en coin alors que ces lèvres chuchotent les paroles de la chanson. D'un coup il tourne la tête vers elle, les yeux emplis de douceur et de gentillesse avec une pointe de curiosité. Son regard la perturbe et lui fait détourner les yeux, ce qui le fait rire. Il savait qu'elle le regardait depuis un petit moment.