Un Psychopathe Amoureux (en pause)

Chapitre 12. L'enfance de Jamie...

Dès sa naissance, Jamie dût subir la haine qu'éprouvait sa mère à son égard: "A cause de toi, Mike m'a jetée! et maintenant je suis toute seule et je dois surveiller un sale mioche. Je te déteste!". Elle le lui disait tout le temps; tellement souvent que le pauvre enfant a fini par la croire et à se sentir coupable. Il ne devait en aucuns droits de parler, sous peine d'être violenté; de fait il ne sait pas parler. Il n'avait pas le droit non plus d'aller à l'école : "Tu ne mérite rien de bien! crève". Jamie était le plus malheur des petits garçons de son âge; la seule personne qu'il connaissait était une prostituée aussi cruel que laide, qui était en plus sa mère. Avec elle, il n'avait rien le droit de faire et devait constamment se cacher de cette horrible bonne femme. Cependant, au bout de quelques années, la chance lui sourit enfin! Certes jamais plus il ne pourrait faire confiance à une femme mais il était enfin libre:

Un soir glaciale de décembre, le Mac de sa mère, le fameux Mike, vient chez eux pour réclamer son argent que sa mère lui devait. Il s'agissait d'une dette d'à peu près 3.000 €. Bien évidement, ces 3.000 €, elle ne les avait pas; la prostituée avait tout dépensé en alcools en tout genre et en drogues durs. De fait il n'en restait plus rien, pas un seul centime.
Cette nouvelle peu satisfaisante, ne fait qu'énerver le vieil homme. Celui-ci, n'aillant pas vu que le petit Jamie se cachait dans la pièce d'à côté et regardait la scène, s'en pris à sa mère.
Il commence donc par la jeter au sol, sous les cris et les supplications de celle-ci, et se met sur elle; comme si il voulait lui montrer qu'elle ne peut rien faire, qu'elle est soumise à son emprise. Comprenant ce qu'il allait lui faire, la bonne femme se tait et attend patiemment son sort.
En effet, son Mac passe plus de 30 minutes à se faire plaisir avec le corps de la vieille prostituée qu'il frappe brutalement après avoir fini. Puis il se relève et sort un glock 17 gen 4. Trois coups. PAN PAN PAN.

Un coup dans la poitrine dénudée de la femme, un autre dans l'abdomen et le dernier au milieu du front. Jamie, totalement paralysé par cette vision d'horreur, voit le sang s'écouler des trois petits trous qu'on fait les balles. Il voit le sang s'échapper du corps sans vie de la femme qui fut sa mère, venant tacher la moquette moisie de leur maison miteuse. Malgré sa haine contre cette femme, le petit garçon ne peut s'empêcher de laisser couler quelques larmes le long de ses petites joues bouffîtes. L'homme part enfin, accompagné de ses sbires qui l'attendaient dehors.
Pendant ce qui lui semblait une éternité, Jamie reste là, assis dans un coin de la pièce à regarder le corps livide de sa mère. L'odeur de sang et de moisissure commençait à se faire fortement sentir, pourtant il ne bouge pas d'un pouce. Au bout d'une heure ou deux, Jamie décide enfin de sortir dehors. Il sort vêtu que d'un simple tee-shirt sale qui pourrait plus s'apparenter à un haillon plutôt qu'à un tee-shirt, mais c'était tout ce qu'il possédait. Alors il s'en va dans la nuit fraîche et noir de ce mois de Décembre. Il n'était jamais sorti en pleine nuit, cela lui fait un peu peur, qui sait sur quel malade l'enfant peu rencontrer...

[...]

Cela fait à peine 30 minutes que le bambin marche seul dans la rue et il commence déjà à se sentir engourdi par le froid; pourtant il continu, il le faut! Il ne sait pas où aller, il n'a ni famille ni amis, mais il faut qu'il marche. Soudain, il percute un homme de plein fouet. Ce "choc" le fait tomber lourdement sur les fesses. Tout en se relevant il tente vainement de s'excuser au près de l'homme mais aucuns mots ne franchis ses lèvres. Cette frustration de ne pas savoir parler fait couler des larmes de rages sur les joues du petit garçon. Pourtant, l'homme se baisse à son niveau, le regarde droit dans les yeux et sourit:

- "Mon garçon, tu voulais t'excuser c'est ça? (un hochement de tête lui répond) Ah...tu ne dois pas savoir parler...pourtant ça m'étonne pas, tu à l'air dans un sale état mon pauvre. Tu veux bien venir avec moi? Je te soignerai et prendrais soin de toi? Tu es d'accord?"

Comme seul réponse le petit garçon sourit et prend la main que lui tendait l'homme. Rien que de penser qu'il allait enfin pouvoir avoir une meilleure vie, les yeux de Jamie pétillaient d'impatience. Et pour cause, l'homme ne lui avait pas menti; une fois arrivés on le soigna, le nourrit et l'homme se chargea personnellement de son éducation. Cette homme bienveillant est devenu un père pour lui. Et, pour le remercier de l'avoir pris avec lui - quand il eut appris à parler- il alla le voir et lui dit tout ce qu'il voulait lui dire depuis le jour de leur rencontre. Les mots du petit garçon avait profondément ému le patron de se gang, de tel sort qu'il ne put s'empêcher de prendre se petit gars dans ses bras comme si c'était son propre fils.