Chapitre IV

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Mon livre "Un regard" a redémarré. Donc, c'est au tour de celui-ci. Si vous ne souvenez plus exactement des chapitres précédents, je vous conseille de les relire car dans ce chapitre, j'ai glissé quelques indices. ^^

Dès que j'aurai l'inspiration et que le temps me le permettra, j'alternerai entre mes trois livres en cours. Bonne lecture! :)

* * * *

Aaron. Doucement, en lui adressant un sourire rassurant, il enleva sa main.

- Que me veux-tu ? Je vais finir par devenir folle !

Il captura ses lèvres. Elle en resta stoïque, les yeux écarquillés. Elle ne s'attendait vraiment pas à ça. Elle leva les mains pour le repousser mais lorsqu'il entra sa langue dans sa bouche, elle ferma les yeux. Il l'embrassa comme s'il avait attendu cela depuis toujours. Que c'était un besoin vital. Le pire était qu'elle avait l'impression que ce n'était pas la première fois que leurs lèvres se rencontraient. Elle connaissait cette façon d'embrasser, le goût de ses lèvres, de sa langue. Aaaron l'emmena avec lui. Le plus naturellement possible. Ce baiser devint irrésistible et elle y répondit avec passion. L'homme passa les mains dans sa longue chevelure pendant qu'elle lui enlaçait le cou. Elle ne voulait pas reprendre son souffle. Pour rien au monde, elle ne voulait que cela s'arrête. Elle revivait. Donc, elle l'agrippa par les cheveux, le forçant à appuyé plus fortement les lèvres. Cependant, il lui mordilla la lèvre inférieure et posa le front contre le sien. Elle fut déçue qu'il mette fin à ce moment même si ses yeux bleus marine ne rompaient pas le contact entre eux. De même que leurs corps collés l'un à l'autre. Dans cette petite pièce secrète, seuls leurs halètements résonnaient.

Sans prévenir, un malaise s'installa. Elle le savait, elle rêvait. Par ailleurs, elle avait l'impression d'avoir trahi Paul. Particulièrement car elle avait adoré cette trahison. Et si Aaron n'y avait pas mis fin, Dieu seul savait jusqu'où elle aurait été capable d'aller. Cette proximité avec lui, la fit rougir de honte.

- Je, on... Je... Balbutia t-elle.

Cette fois, il posa le doigt sur sa bouche.

- Ne gâchons pas ce moment. Si tu savais comme cela m'a manqué. La coupa t-il en lui entourant le visage de ses mains.

- Mais, je ne te connais pas. Murmura t-elle.

Il baissa la tête et souffla. A croire son expression, elle avait tout gâché.

- Laisse-nous du temps.

"Nous", il n'y avait pas de nous. Elle était loin de le connaître. A vrai-dire pour l'instant, ce qu'elle connaissait c'était sa bouche. Le "Nous", c'était Paul et elle. Il n'y avait plus de "Nous". Elle fronça les sourcils et s'extirpa de ses bras tout en lui lançant un regard noir. La poignée de la porte remua. Aaron l'amena derrière lui et fit barrage avec son corps. Par réflexe, elle s'agrippa à son haut.

- Ce doit être une domestique. Attendons un peu et sortons.

- Pour sortir où? J'ignore où nous sommes.

Cette phrase, elle aurait préféré la prononcer en criant mais ils étaient coincés dans un cagibi comme s'ils faisaient des cachoteries. Bon, c'était à moitié vrai. Aaron tourna la tête vers elle en souriant malicieusement.

- Ma chère, nous sommes à Versailles!

Elle cligna plusieurs fois des yeux. Versailles, Versailles, Versailles, elle avait toujours été passionnée par l'époque des Bourbons. Elle s'amusait souvent à dire à sa famille et à ses amis que dans sa vie antérieure, elle avait vécu à la Cour. Ca les faisait rire. Pour une fois, elle aurait aimé qu'ils voient ses rêves. Enfin sauf le baiser enflammé.

Au delà d'une vie. [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant