Chapitre 1

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Il est 18h58, je marche en direction de chez Emma, aujourd'hui elle a 18 ans, elle a décidé de fêter ça dignement chez elle avec presque tout le lycée. Je sonne, j'arrive à apercevoir derrière Emma qui m'ouvre gentiment la porte un grand nombre de personnes.

Emma : Hey Rosa !

Moi : Salut Emma ! Alors la fête, ça se passe bien ?

Emma : Oui ! Pour l'instant tout se passe à mer-veille ! Vas-y entre ! 

J'entre et remarque grâce à un vite fait coup d’œil Julie et Coraline, mes meilleures amies, je m'avance vers elles.

Moi : Juju, Coco !

Julie et Coraline : ROSA ! 

Julie : Tu nous as manquées !

Coraline : Ah ouai mais trop ! Ça faisait une semaine que tu n'étais pas venue ...

Moi, riant : ahah ouai mais vous inquiétez par je vais bien, j'avais juste envie de rayer ce lycée de ma tête. 

Julie : Quel excuse tu vas sortir cette fois-ci ?

Moi : J'y ai pas pensé mais ... allez parlons d'autre chose je suis venue ici pour m'aérer pas pour étouffer avec les cours et les absences.

On discuta un petit moment, puis on alla sur la piste de danse, la maison d'Emma est vraiment immense ! Je n'ai pas trop touchée à l'alcool, de toute façon ce n'est pas mon truc et c'est juste dégueulasse. Comment les gens peuvent apprécier ce type de boisson ?

Il est 2h du mat, tout le monde rentre, je reste avec Emma pour ranger tout le bordel qu'ils ont mis, de toute façon je suis la seule qui soit assez sobre pour faire quelque chose. Après que tout soit rangé, je m'en vais. Je n'habite pas trop loin.

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Moi, parlant seul : Oh purée je suis défoncé, j'ai besoin de dormir, aller ma vielle plus que quoi? 150m avant d'arriver chez toi ? 

Soudainement j'entends un bruit, c'est inhabituel, d'habitude ya personne à cette heure ... Je commence à courir, c'est super chaud avec des talons de 18 cm ... Je cours encore je sens quelqu'un derrière moi, seulement manque de chance, je trébuche et tombe, une énorme douleur s'empare de ma jambe j'essaie d'avancer lorsqu'on m'attrape et me jette dans une voiture aux vitres teintée. 

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Je suis affreusement paniquée, qu'est-ce que je vais faire ?

Moi, paniquer : Que-qu'est-ce que v-vous allez faire de m-moi ... ?

... : Tu verras.

Moi : ...

... : T'as peur.

Moi : N-Non !

... : C'était pas une question, t'as peur ça se voit. 

Moi : Qu'est-ce que tu vas faire de moi ?

... : Tu me vouvoies puis tu me tutoies ? Je viens de te dire que tu verras !

Moi : Ehoh tu me kidnappes, tu me balances dans une voiture genre suis une vielle boîte de mouchoir et tu me dis même pas ce que tu vas faire de moi, vas-y jme tire. 

Par chance la porte est ouverte. J'avale ma salive, respire un coup et saute de la voiture. Je tombe, me cogne la tête contre le sol, j'ai peur, mon bras me fait atrocement mal, ma tête c'est dix fois pire. Je vois la voiture s'arrêter et vois cet homme descendre, il me poursuit. Je ne prends pas le risque, j'enlève rapidement mes talons, les gardes dans mes mains et cours. J'ai froid aux pieds, le sol est froid, vu le vent qu'il y a aussi. J'ai les larmes aux yeux, je cours, j'ai peur ... Je ne vais pas m'en sortir, si cet homme me rattrape s'en est fini de moi ... 

Moi, parlant seul : Dieu soit loué! Quelqu'un !

Oui, je venais d'apercevoir un homme rentrant dans une villa. Le seul moyen de semer cet homme est justement d'entrer dans cette immense villa. Je cours et hurle.

Moi : ATTENDEZ ! JE VOUS EN SUPPLIE ATTENDEZ. 

J'éclate en sanglots, les mètres qui me séparent de cet homme diminuent, il va me rattraper j'en suis sûr. Je cours de plus en plus vite, utilisant les dernières forces qu'il me reste. J'arrive à entrer dans le jardin de cette villa, ferme la porte et glisse le long de cette dernière. J'entends l'homme qui me poursuivait hurler et frapper à la porte quelques secondes après que je sois rentrée.

.... : JTE JURE VIELLE SALOPE T'AS EU DLA CHANCE ! LE JOUR OU JTE REVOIS JTE BUTE !

Je me lève. L'homme qui m'a "kidnappé" continue de frapper et de donner de grands coups dans la porte avant de partir hurlant un bon nombre d'insultes que je n'oserai jamais répéter à qui que ce soit. Je regarde l'homme chez lequel je me suis introduit et me jette dans ses bras, en pleurant. Il a l'air d'avoir mon âge, il porte des lunettes et un chapeau. Ce que je viens de faire le met surement mal à l'aise mais, il ne me repousse pas.

Moi, pleurant : J-J'ai failli y passer. J-je ne s-sais pas ce qu'il m'aurait fait. S-Si je ne vous avais pas vu, je serais probablement morte ...

... : S'il te plaît, ne pleure pas, entre ...

J'exécute ses ordres et entre timidement dans cette immense villa.

I'm aliveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant