Chapitre 13

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Point de vue : Rosalya.

Mes yeux s'ouvrèrent à cause des rayons du soleil qui atteignaient mes paupières. Je m'étirai et réalisai que je n'étais plus dehors, que je ne portai plus ma robe et que j'avais l'air d'aller mieux ... Que tout à l'heure ? Je me réveillai en sursaut.

J'étais dans une chambre ... Assez belle d'ailleurs. Je me levai du lit et me promenai dans cette pièce. Lentement, je voyageai tel un spectre laissant mes mains toucher et caresser les meubles, les murs et tout ce qui s'en suivait. Je n'avais aucune idée de la manière avec laquelle j'étais arrivée là .. Je regardai le sol, les vêtement qui s'y trouvaient. Je relevai ma tête et pouvais apercevoir des cadres contenant des photos de jeunes fille. Tout ce qui se trouvait ici me donner l'impression d'avoir un rapport avec ma vie. Pourtant, rien ne m'appartenais, aucun n'objet n'avait de rapport avec moi. Je me levai, me porter jusqu'a la fenêtre et admirai le paysage s'offrant à moi. Tout était découvert de neige. Magnifique, c'était tout juste magnifique. Le froid caressant mes joues m'obliga à refermer la fenêtre. Mon attention se porta ensuite sur une horloge, indiquant 9 h 37.

Moi, parlant seule : Et après on dit que je ne suis pas matinale, fff foutaise !

J'entendis du bruit, provenant d'en bas, ce qui m'obligea à descendre de cette chambre. Dans tout les cas, je n'allais pas rester cloitrée ici indéfiniment. En ouvrant la porte, c'est le choc ... Un choc immense et insurmontable. Je me trouvai dans la maison ou ma meilleure amie s'était faite assassiner quelques jours plus tôt. J'étais dans cet asile de fous ... Et ça devait être un autre malade qui m'avait amené ici. Fallait que je me tire, et rapidement. Je rentrai une fois de plus dans la chambre attrapais mes valises et dévalait sans faire de bruit les escaliers se trouvant face à moi.

J'étais à présent devant la porte d'entrée. Je tournai le poignet et m'apprêtais à quitter cet endroit. Sauf que quelque chose, évidemment me l'en empêcha. Je soupirai. C'était une voix.

... : Tu ne devrais pas partir. Tu as beaucoup à savoir.

Je n'allais quand même pas me fier à une voix inconnue et faire ce qu'elle me disait. Faut que je me réveille, si je ne veux pas finir au boulevard des allongés, j'ai intérêt à me tirer d'ici. MAINTENANT !

Contre mon gré, mes jambes avancèrent, chancelante, jusqu'à devant cette voix. Cette personne était dans la cuisine et me faisait face.

Elle sourit.

Ce visage ... Ses cheveux ... Se petit rire moqueur en coin de bouche ... Tout ça, je connaissais. Et je ne le connaissais que trop bien. Ma main se plaça devant ma bouche comme pour montrer ma surprise. Je l'enlevai peu de temps après pour parler.

Moi : Harold ...

Point de vue : Harry.

Cui-cui cui-cui.

Putain, ces oiseaux peuvent pas se la fermer ? Ils chantent pas, ils gueulent ! Ca réveillerai même quelqu'un dans le coma !

Je m'étirai et regardai autour de moi. Qu'est-ce que ça faisait vide sans Rosalya. Je me sentais mal ... C'est comme si j'avais perdu une partie de moi. J'enfilai le pendentif qu'elle m'avait offert en ce jour si "merveilleux". C'était tout ce qu'il me restait d'elle. Toute cette joie et toute cette bonne humeur ... Tous ses rires et toutes ses réflexions. Tous ses réflexes et ses blagues. Ça me manquait déjà. Comment avait-elle fait pour prendre autant de place dans ma vie et surtout dans mon cœur en si peu de temps ?

Je me levai et descendis en bas. J'étais seul, tout seul. Je ne pense pas que ses amours de jeunesse soient la seule raison de son départ. Et si en fait, je n'étais pas assez bien pour elle ? Si en réalité, elle en avait marre de moi ? Tellement de questions trottaient dans mon esprit. Je décidais de me faire à manger, mais, arriver en bas, une boule se forma dans mon ventre.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 27, 2013 ⏰

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