Harry : Tu ne me perdras jamais ...
Moi : Promet le moi ...
Harry : Je te le promets.
Moi : Merci …
Il me prit ensuite par les épaules et me fit un énorme sourire, avant de m'annoncer quelque chose.
Harry : Allez princesse, viens manger et après on ira se préparer. Aujourd'hui, on sort !
Mon sourire s'efface en une seule seconde. Je ne veux pas, je ne peux pas.
Moi : Je ne veux pas sortir aujourd'hui … Pas après ce qu'il vient de m'arriver …
Harry : Mais si, t'inquiète pas ! Tout se passera bien !
Moi : Je n'ai plus assez confiance en moi, je serai trop nerveuse. Je ne peux pas faire comme si de rien n'était … Pardonne-moi … Il m'est impossible de sortir pour le moment.
Je baisse les yeux et gratte ma nuque, signe de mal à l'aise chez moi. J'aimerais pouvoir, mais je ne peux pas. Je me retourne et commence à monter les marches pour me rendre dans la chambre. Harry m'attrape soudainement le bras, m'obligeant à me retourner et à lui faire face.
Harry, souriant : On trouvera bien quelque chose à faire aujourd'hui ! Il faut que tu oublies ce qu'il t'arrive en ce moment ! Aller vient ! J'ai une idée !
Il s'approche rapidement de moi et me porte. J'ai la sale impression qu'il va me lâcher dans les escaliers !
Moi, criant : HARRY LÂCHE MOI IMMÉDIATEMENT !
Je lui donne des tapes dans le dos ... En vain. Aussi, ma force est égale à celle d'une pauvre mouche sans défense ! Lui, il rigole de moi. J'entends soudainement un bruit et je vois que je m'éloigne de plus en plus du sol avant d'atterrir dans une salle éclairée par la lumière du soleil. Harry me pose enfin sur le sol.
Moi : On est où ?
Harry : Je te laisse deviner !
Je regarde autour de moi. On doit être dans le grenier.
Moi : Oooh, un grenier ... Et on fait quoi ici ?
Harry : Un grenier est pour moi un endroit qui regorge de souvenirs ... C'est toujours ici qu'on range nos vieilleries et des fois, j'aime bien déterrer tous ces souvenirs. J'aime bien raconter me confier à quelqu'un dans un grenier ... Ou j'aime bien venir ici si quelqu'un a besoin de se confier à moi ... C'est toujours amusa...
Moi, le coupant : On a tous une histoire à raconter.
Je le regarde dans les yeux et m'assieds par terre, sur le dos. Je pense à ce qu'il vient de me dire ... C'est vrai, on a tous un squelette dans son placard et on a tous besoin de se confier.
Moi : Tu as peut-être besoin de te confier ? Ça fait du bien, tu sais ?
Harry : Je pense que je peux te faire confiance, enfin c'est pas facile de se confier, surtout sur ce genre de truc ... Et surtout le dire à quelqu'un qu'on ne connaît pas assez.
Moi : On a tous besoin de se confier, a un moment ou un autre.
Je tourne la tête et remarque qu'il est allongé à cote de moi. Il regarde le plafond, mais finit par me regarder. Je n'ai pas bougé d'un poil. Je finis par regarder le plafond une fois de plus. Il a l'air vraiment mal à l'aise. Il se décide enfin à parler. Mais qui aurait pensé qu'il avait vraiment fait ce qu'il m'a dit.
Harry, hésitant : ...
Moi : Je ne jugerais jamais aucun de tes actes.
Harry : J'ai tué ma sœur.
Je crois que mon cœur a raté un battement. Il a tué sa sœur ?! Pourtant, il a tous, sauf la tête d'un tueur.
Moi : Explique ...
Harry : Ça ne te choque pas plus que ça ?
Moi : pas vraiment. On a tous faits quelque chose de mal au cours de notre vie. Va-y raconte, je t'écoute.
Harry : Ça a jamais été le grand amour entre moi et ma sœur. D'ailleurs, je n'ai jamais eu une très bonne relation avec cette dernière. Elle faisait des choses ignobles. J'ai découvert tout ça un jour en cherchant mes écouteurs dans sa chambre. Elle fermait tout le temps à clé, enfin d'habitude. J'étais entré, et je cherchais dans les tiroirs. Premier tiroir, rien. Deuxième tiroir, aussi vide que le premier. Troisième tiroir. Mon cœur se stoppa un instant. Un couteau ... Voila ce que son tiroir contenait. Il y avait aussi une lettre avec, je l'ouvrai et y trouvais une liste. Une liste de personnes a tué, avec la date du meurtre.Je décidai de chercher les noms inscrit sur la liste sur internet. Ils étaient tous bien mort le jour inscrit sur la feuille. Mais le pire, c'était pas ça, c'était que ma sœur devait me tuer, dans les jours qui suivaient, trois jours pour être précis. À côté de mon nom il y avait écrit, dangereux, je n'ai jamais compris pourquoi. J'ai fait comme si de rien n'étais. Elle devait agir la nuit, donc la nuit là, je me caché dans mon armoire. J'avais pris le temps de mettre des cousins dans mon lit afin de lui faire croire que je dormais. Peu de temps après, elle entra. Je la vis s'approcher lentement puis donner des coups de couteaux à plusieurs reprises. Au bout d'un moment, elle réalisa que je n'étais pas dans le lit.
Moi, le coupant : Et c'est là que tu l'as tué ...
Harry : C'est exacte. J'avais pris l'arme de ma mère, elle en cache une dans son oreiller. Au cas ou comme elle dit ... J'appuyai donc sur la gâchette quelques secondes après qu'elle est lâchée un petit "Merde !", étant donner qu'elle venait de réaliser que je n'étais pas là. Elle s'écroula à terre. Je m'assurai qu'elle était bien morte en tirant plusieurs fois sur le corps, inerte, sans vie, qui se trouvait à terre. À la fin, j'ai caché le corps dans les bois dans la nuit, elle a était retrouvé un mois après, ne trouvant aucun indice l'histoire fut vite classé.
Il y eut un gros blanc.
Moi : T'as bien fait. C'était toi, ou elle. Fallait choisir.
Harry : On dirait que c'est normal pour toi ... Enfin, j'ai quand même tué ma sœur ...
Moi : Tu regrettes ?
Harry : ...
Moi : Tu n'as pas à regretter. Tu as vu de tes propres yeux qu'elle t'aurait assassiné sans réfléchir.
Harry : ...
Il ne répond pas, je tourne mon visage pour voir le sien. Il verse des larmes. J'ai mal au cœur, ça me tue de le voir comme ça, même si c'est la première fois. Le voir pleurer, ça me fait tellement de peine. Je m'approche de lui en silence et essuie ses larmes à l'aide de mes pouces.
Moi : Tu ne devrais pas pleurer pour ça ...
Harry : T'as raison. Mais c'est dur pour moi, j'aurai peut être pu la raisonner qui sait ?
Moi : Évidemment que j'ai raison ! Après pour ma part, je ne pense pas que tu aurais pu la raisonner.
Harry : Si tu le dis, je reste perplexe cependant ... Et toi ?
Moi : De quoi moi ?
Harry : Raconte-moi ton histoire ...
Moi : Quelle histoire ?
Harry : Qn a tous faits quelque chose de mal au cours de notre vie.
Moi : Tu veux vraiment le savoir ?
Harry : J'ai rien à perdre, raconte.
Moi : Et bien ...
Je respire un long coup et positionne mes bras le long de mon corps avant de plier mes jambes et de raconter cette "fameuse" histoire.
Moi : Tu vois ... Toi t'as tué ta sœur, hein ?
Harry : Oui mais quel est le rapport ?
Moi : Et bien moi ... J'ai tué mon père.