Chapitre 10

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Je respire un long coup et positionne mes bras le long de mon corps avant de plier mes jambes et de raconter cette "fameuse" histoire.

Moi : Tu vois ... Toi t'as tué ta sœur, hein ?

Harry : Oui mais quel est le rapport ?

Moi : Et bien moi ... J'ai tué mon père.

Harry : Sérieux ?

Moi : Ouais … 

Harry : Raconte.

Je ne dis rien pendant quelques secondes. Je réfléchis, pouvais-je vraiment le lui raconter ? C'était quand même assez délicat comme sujet de conversation. Je pense que je peux lui faire confiance. Je me lance.

Moi : 17 Juillet 2009 ... Je m'en souviendrai longtemps de cette date. Tellement longtemps. Mon père ? Un pauvre type trainant toujours dans son bureau ou dans les bars de la ville, son cigare à la bouche. Nous n'avions pas une vraie vie de famille ... Quatre, nous étions quatre. Moi, ma mère, mon père et mon frère Harold. 

Harry, me coupant : Ton frère et ta mère savent que tu as tuée ton père ?

Moi : Ne sois pas si pressé, laisse-moi finir mon histoire, tu vas le savoir à la fin. Donc comme je disais. Moi et mon frère, nous n'aimions pas notre père. Il était tellement méchant, égoïste, lâche, jamais là quand il le fallait. Un jour, il est rentré, et sans aucune raison, il frappa ma mère. Je ne supportai pas le fait qu'il la batte, mais que voulais-tu que je fasse ? Je ne pouvais rien, j'étais impuissante ... Mon frère ? Il n'était jamais là, il n'aimait pas les problèmes familiaux. Il partait toujours chez des potes quand mon père rentrait du boulot. Enfin voilà quoi. Ma mère essayait de rester forte, sauf que là, s'en était trop. Elle hurlait, elle pleurait, il la frappait tellement, tellement fort. Elle ne bougeait plus. Je courrai alors pour venir la relever. Elle pleurait à chaudes larmes. Elle me faisait tellement de peine. Fallait que ce cauchemar finisse. Je lui ai murmuré un petit « On aura notre vengeance, je te le jure ... » dans son oreille tout en la levant. Comme d'habitude, elle faisait comme si de rien n'était et parti préparer le repas du soir. Moi, je partis dehors dans une ruelle sombre à la recherche de Kill Move ...

Harry arqua un sourcil avant de me poser une question.

Harry : Kill Move ?

Moi : Ouais, Edgar, c'est son vrai nom, un ancien criminel qui s'est retrouvé à la rue par la suite, très gentil avec moi d'ailleurs. Il avait ses petites manigances, mais je m'en moquais, c'est quand même le seul qui m'a aidé à m'en sortir.

Harry : C'est-à-dire ?

Moi : C'était un dealeur. Il avait de tout et je le savais, enfin en ce qui concerne drogues, armes, et autres choses illégales... Je partis donc à la recherche de Kill Move, il vivait dans une cave abandonnée, je tapais donc deux fois, pas une de plus pas une de moins et Kill Move m'ouvra. Il me demandait ce que je faisais à cette heure dans la rue et je lui expliquai ce que je voulais. Je lui expliquai ce que je voulais, il me disait que ce que je faisais était mal mais que ça ne le concernait pas. Je sortis donc de la cave en vaillant à ce qu'il n'y ai personne de la police. Je rentrai chez moi. Ma mère m'appela pour manger, je pris l'assiette de mon père et y versai quelque chose. Il arriva bien après nous. On avait déjà fini de manger qu'il entra dans la cuisine. Il mangea quand on l'entendit hurler. Moi, ma sœur et mon frère arrivèrent en courant dans la cuisine et le virent par terre, ne bougeant pas. Ma mère me demanda ce que j'avais fait. Je ne répondis pas et parlai à mon père, je murmurais seulement quelques explications. « Tu viens d'avaler un poison, un poison qui te tuera, mais pas directement, ce serait trop facile. Mais qui te garde conscient de ce qu'il se passe tout en te tuant. Tu souffriras comme tu as fait souffrir, maintenant meurt bien. » Il resta à terre environ dix longues minutes, dix longues minutes de torture, ça faisait tellement du bien. Tellement, tellement de bien. Quand il est mort, nous ne voulions pas cacher le corps. Les médecins arrivèrent et déclarèrent une "intoxication alimentaire". On l'enterra tout en prenant soin de faire comme si ça nous avait affectés. Depuis, on a déménagé, car cette maison nous rappeler de mauvais souvenirs ...

Harry : Wow ... J'aurai fait pareils à ta place, mais ça doit être dur de vivre sans son père.

Je versai quelques larmes ayant ses images en tête, ces images où il la frappait, ou elle souffrait.

Moi, pleurant : Il l'a trop fait souffert, j'espère qu'il a payé, même là-haut. Non, vivre sans lui ne me gêne pas, ça ne me gênera jamais. Il devait mourir, ce qu'il faisait état mal, très mal, trop mal !

Harry était toujours à côté de moi. Il me prit dans ses bras, ça me faisait du bien. J'aime bien les câlins d'Harry, tu te sens mieux après qu'il t'en est fait un. Il essuya mes larmes et m'embrassa le front. Je souris doucement, j

'étais bien dans ses bras, on restait la de longues, longues minutes, chacun dans les bras de l'autre. Mais bon toute bonne chose a une fin.

Je décidais donc de me lever, je lui tendis mon bras pour qu'il se lève à son tour. Je m'apprêtai à descendre quand je me retournai vers Harry.

Moi : Harry ?

Harry : Oui ?

Moi : Ce qu'on s'est dit dans le grenier reste dans le grenier. Si tu racontes à quelqu'un ce que je viens de dire, je ne te le pardonnerai jamais.

Harry : T'inquiètes pas !

Moi : Aller viens, on sort d'ici.

Je souris et descendu du grenier. Harry descendit à son tour.

Moi : On fait quoi maintenant ?

Harry : Hmm ...

Moi : Oh je sais !

I'm aliveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant