Poème XXII: Coquelicot

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Un cri silencieux.

Des pleurs étouffés.

Elle fixe les cieux.

Elle tente d'oublier.


Du sang dans un monde de coquelicots.

Une ombre dans l'obscurité.

Des maux dans des mots .

Elle est épuisée.


Tout le monde s'en fout, et ils ont raison.

Elle se le répète sans cesse.

Elle se perd dans les chansons.

Emplie d'une étrange paresse.


A qui la faute ? A elle, évidemment.

Elle n'est que laideur et méchanceté.

Elle agit ni bien ni adroitement.

Elle aspire à arrêter, à s'envoler.


Éternellement mauvaise, fautive.

Contrairement à son existence.

Personne ne désire qu'elle vive.

Son corps se glace, l'âme est devenue absence.


~

Heyo.

Nouveau poème (inspiré du texte posté sur mon mur récemment).

Qu'imaginez vous ? Je me le demande.

A bientôt.


Kiwi,

l'étrange délurée.

Dimanche 20 Mars 2016





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