Parfois ça me prend, comme ça : une boule de mélancolie vient se loger dans un coin de mon cœur, se recroquevillant autour de mes sentiments.
Une noirceur opaque vient étouffer mes pensées qui se craquellent lentement pour former des larmes qui s'échappent par mes yeux.
Et cette tristesse sans raison berce mes nuits de longues mélopées de chagrin.
Au petit matin, lorsque la lumière réapparait lentement, éclairant mes joues humides, la brume qui voilait ma joie se dissipe.
Mon cœur reprend des couleurs, laissant seulement un doux goût d'espoir flotter sur mes lèvres.
VOUS LISEZ
Corpuscules
PuisiCe sont des fragments d'humanité juste là, des miettes de vie, des bribes de réflexion, des morceaux de sentiments ; tant d'infimes corpuscules de mon existence réunis sous vos yeux, dans ce recueil de prose.