Quand tu te dis qu'il est vraiment temps de faire quelque chose alors tu te bouges, tu fais des efforts, tu luttes, tu oublies dans les bras d'un substitut d'amour ce que tu ne retrouveras que dans ces étreintes à lui.
Au bout d'un moment indéfini, car je le connais, il revient toujours au galop et te rattrape pour ne plus jamais te laisser vagabonder hors des limites de ta fidélité.
Alors ton amour propre, ton honnêteté sont soudain froissés par cette trahison admirable, fausse mais pleine d'espoir.
Seulement, l'amour tel un etalon de la mort avec sa grande fossile, te tranche le coeur d'un combat perdu d'avance et là tu te replonge encore plus perdue qu'avant dans les vagues meurtrières d'un océan inconnu et envahit d'une familiarité logique.
Car le coquillage de tes pensées me chante toujours la même chanson, une fine mélodie qui te berce sous les astres de ton coeur meurtri par le mauvais temps.
L'orage m'a surpris et m'a touché de sa foudre fatale, depuis ce jour, je ne vois plus que lui, le reste est sombre quand il brille de sa lumière divine.
Mais pourquoi fallait il qu'il soit la lumière éternelle de mes pensées, pourquoi fallait il que tu sois toi?
Pourquoi vouloir m'achever moi et pas une autre faible proie ?
Je suis pourtant aussi banale que toutes les autres naïves.
Je souffre de ton départ incessant sans que tu ne sois jamais arrivé, ni même resté...
Ce mal être est beaucoup trop douloureux pour ne toucher personne et toi, tu restes insensible au mal qui doit donc t'être inconnu.
Tu ne réagis guère, tu ne me regardes même pas.
Tous les premiers pas venaient de moi et se transforment avec douleur en mensonges inutiles...
Jamais mes efforts n'ont payés puisqu'ils restent désespérément inefficaces...
Y a t il donc un seul remède sur cette terre, à mon amour qui à la puissance indescriptible d'un monde concentrationnaire, si douloureux et inoubliable, gravé à jamais dans ton être, condensé dans ton coeur, dans tes membres....
Tu es comme mes courbatures quotidiennes, ma drogue intense qui chaque jour me fait planner plus haut que les étoiles, tu es mon souffle de vie et à chacune de tes absences, je suffoque et perds mon âme petit à petit qui s'envole dans les cieux infinis pour te rejoindre petit ange de mes rêves.
Tu es la clef de mon impossible bonheur, la solution finale d'un projet tombé à l'eau, dans des eaux si profondes qu'elles ont quittées les chemins tout tracés de ce monde fatal ...
L'univers entier m'entend crier ton nom jusqu'à ce que ma voix te porte hors de moi, sans jamais triompher.
Alors je reste muette quand je te vois, tant que je survivrais et que tu seras, que tu seras toi alors je ne serais rien, rien de plus que l'ombre qui t'agrippe à jamais sans pouvoir même te frôler .....- Tous droits réservés -
- Textes par Morgane mimi -
VOUS LISEZ
Réflexion quand tu surviens
PoetryIci mon coeur laisse place aux interrogations perpétuelles de mon esprit... L'expression de l'homme est dans son questionnement éternel de la vie... Peut-être est-ce le déclencheur qui lui permettra la déclaration ultime qu'il a toujours espéré sec...