Régulièrement la tristesse me saisie...
A chaudes larmes, j'innonde mes plus beaux sourires, ceux qui laissent planer mon bonheur faussement présent...
Je m'echappe alors au plus profond de mes pensées afin d'y voir une toute petite eclaircie, esperant y voir enfin la gaieté qui définitivement m'apaiserait...
Seulement, plus j'y songe et plus ma route est sinueuse, le tableau s'assombrit et je m'égare...
Comment distinguer réellement ce qui devrait m'éclairer ?
Quand dans ses yeux je voyais cette lumière qui m'illuminait...
Son sourire m'apprenait enfin ce qu'est cette joie dont tout le monde parle sans cesse...
Pour la première fois depuis si longtemps, je me suis laissé allé à ne plus penser, à ne plus rien contrôler...
J'ai fermé les yeux avec un sourire vivant et j'ai savouré, savouré un plaisir sucré et sensationnel...
Ai je rêvé ?
La chute est fatale et violente...
C'est le moment où tu te rends compte que tu t'es encore trompé, tu n'as toujours pas compris ce qu'était la réalité...
Il n'y a aucun moment de paix pour mon coeur, aucun moment d'extase pour mon corps, aucun répit pour mon âme...
Jamais les sentiments qui m'enterrent chaque seconde ne me rameneront à la surface...
Ils m'ont plutôt enfoui un peu plus profond encore, poussés par ma subtile naïveté...
Car malgré cette douleur incessante qui m'accable, je m'accroche à des souvenirs périmés, à des moments perdus sans le moindre sens, à un rêve qui m'a enivré d'espoirs erronés...
Tu es la muse de ma vie imaginée, l'acteur de cette pièce que je joue jour après jour, le fantôme de mes cauchemars persistants, l'idole de mes rêves inavouables, le démon qui surgit de mes insomnies...
Laisse moi vivre cette utopie...
Celle que j'invente à chaque chagrin, pour oublier que je t'ai perdu à coups de maladresses et de déceptions...
Le mal m'envahit jusqu'à me noyer et pourtant je respire...
N'ai je pas tout inventé finalement ?
Comment savoir si ma solitude est réelle, quand même ma tête s'emplit d'incertitudes soudaines...
C'est ça le malheur...
De ne point savoir si même notre mal-être est bien réel...
Nous ne sommes que du vide tendant à survivre sans savoir un instant ce qu'est de vivre pour de vrai...
Respirer, profiter, s'oublier, ne plus penser, à ce qui nous tue, à ce qui nous gâche nos rêves d'évasion, à ce qui nous désespère tous les jours, c'est la vie, ça nous tue...
Rien de tout ça n'est vraiment la, seule ta peine persiste et te maintient en vie pour mieux t'achever de n'avoir jamais connu ce qu'était la réalité...- Tous droits réservés -
- Textes par Morgane mimi -
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Réflexion quand tu surviens
PoesieIci mon coeur laisse place aux interrogations perpétuelles de mon esprit... L'expression de l'homme est dans son questionnement éternel de la vie... Peut-être est-ce le déclencheur qui lui permettra la déclaration ultime qu'il a toujours espéré sec...