chapitre 3

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Je me suis approchée de lui, EN HURLANT DOUCEMENT, je sais, je sais chers HA, y a que les FA qui peuvent comprendre ce hurlement à voix basse bref,

Moi : Bonjour, qu'est ce qui t'emmène, et surtout devant ma porte, EWWW HBAAAAAAAAALT ? La voix et tout je vous laisse imaginer, bref El Hadi : ça va Selma, tu vas bien yek ?

Moi : avant oui, La non, si mon oncle te voit, tu veux qu'on me tape ou quoi dis-moi

El Hadi : Selma Selma arrête, je voulais te dire, euh, euh , Mohamed

Moi : ne me reparle plus jamais sur ce têtu, il m'énerve, je le déteste, à cause de lui je ne prends plus mon téléphone, dis-lui elle ne veut pas te parler jusqu'à nouvel ordre.

El Hadi : je lui dirais ma chère mais avant sache que Mohamed ...................., Mohamed. Avant que je continue je dois dire qu'avec Mohamed, la vie était mieux à gérer, mieux à digérer, à travers sa présence j'apprenais à mieux respirer, je m'explique, en donnant un peu plus de détails, j'ai entendu dire que vous excusez les erreurs de kitabatougraphe mais pas chahougraphe (très court), je voulais juste vous évitez le chagrin,

car dans ma vie j'en ai eu à toutes les couleurs et toutes les sauces, en fait mes parents sont désormais divorcés, je vivais avec maman, mes deux sœurs, et la grande famille, donc, je vous laisse deviner, les je dois me lever tôt pour faire le ménage pour lalla w Sidi, les raclés que je prenais, si un des bout de chou de mes oncles se mouche, se touche, se torche la tranche lol, maman travaillait pour nous, simple, humble et courageuse qu'elle était on manquait de rien, même si on avaient pas grande chose, je me contentais de son sourire,

et des dessins que je faisais de papa qui lui tenait la main, je me contentais de ces câlins, et des ultimes désirs d'être dans les bras de papa, je me contentais de son amour, et de la pseudo présence de papa, vous savez, mes chères, les moment le plus dur, quand on est issu d'une famille disloquée je dirais étant petit, grand, ou whatever, c'est le jour de l'aid, c'était le jour que je détestais le plus, alors qu'il devait être joie, amour, pardon et partage, ce jour-là, mes cousins/cousines, voisins/voisines qui habitaient avec moi et en face de moi s'amusaient à nous dire moi et mes sœurs que votre papa n'est pas la, pourquoi vous portez des vêtements neufs, ne sortez pas jusqu'à ce qu'il vienne, et effectivement pendant plus que 10 ans moi je suis jamais sortie de la maison en ce jour, car j'étais tout le temps en larme, et il venait jamais, et quand le manque de lui rongeais mon cœur, kount nroh à pieds jusqu'au chez lui, je marchais plus de 7km, et à la fin une de mes demi sœurs me disait, c'est pas ton père, c'est le nôtre, sors de notre maison, t'es pas la bienvenue, et si papa l'écoutait, il lui disait rien, il prenait sa veste et m'emmenait chez maman, sans mot, sans regard, juste le sourire, et le mot SAMHILI BENTI, quand j'étais petite elles me tabassait comme une ordure, et je disais rien à mère pour qu'elle ne m'interdise pas son chez lui, .....................

pendant des années j'attendais qu'il comprenait, qu'il va enfin admettre, que nous aussi on a le droit d'être avec lui pas uniquement ces autres enfants, en vain, je tiens à préciser que jamais au grand jamais j'ai détestait mon papa, bien au contraire, dans ce temps Momo mon ange, m'a aidé depuis que je l'ai connu à pardonner, à donner des excuses à père, à mon oncle et à toute personne qui me faisait du mal, il me lisait des poèmes, il me faisait écouter des chansons merveilleusement merveilleuses juste pour que j'oublie les tortures, je me rappelle, il avait un petit magasin de jeux vidéo, je partais souvent chez lui, et je m'oubliait juste en le regardant, on se chamaillaient beaucoup essentiellement parce que je n'écoutais jamais ce qu'il me disait, un petit sourire se trace sur mes lèvre rien qu'en pensant à nos petites querelles, c'était absolument mon centre d'intérêt, je lui apprenait le français, il m'apprenait l'arabe, il me lisait le Coran, il me faisait comprendre mot pour mot ce que chaque phrase voulait dire, il m'a inculqué l'amour, le vrai celui de la prière, je priais chaque jour pour que le bon Dieu me réunit avec lui en hlal, et qu'il me réunit avec papa, il m'a fait oublier ce que c'est la RONCUNE, et il l'a remplacé par l'océan du pardon à travers des mots simples, je me rappelle comme-ci c'était hier, quand il me disait, SBAH EL BONJOUR, je rétorquais : W ALIK EL BONJOUR, quand est-ce que tu vas apprendre le Français hein ? Il me disait : JE parle mieux la France que toi petite, et en s'éclataient de rire, un rire sur, un rire pur, un rire innocent, dénudé même de sens mais il venait du cœur. El Hadi : je lui dirais ma chère mais avant sache que Mohamed ....................,

Mohamed. Moi : qu'est-ce qu'il a Momo ? Je voyais la couleur de son visage qui changé, les larmes au coin des yeux, j'ai flippé, j'ai stressé, j'ai eu des larmes aux yeux, des maux de tête en une seconde, des boufées de chaleur, sans même que je sache ce qu'il m'attendait......... :'( El Hadi : Selma ma puce, Momo, Euh Momo nous ...........

nous a quitté à jamais, il est mort y a une heure, il voulait te parler, il me l'a dit hier, il tenait à toi, je te le jure, il ...................., arrête, arrête, arrête, arrêteeeeeeeeeeeeeeeeeeee, il n'est pas mort tu mens, tu n'es pas sérieux, c'est pas lui, tu rigoles, El Hadi, non, dis-moi qu'il est là, dis-moi que je peux partir le voir, ElHadi, noooooooooooooon, j'ai crié, j'ai chialé, j'ai hurlé, j'ai pas cru, puis je me suis évanouie,

02 jours sans que je me réveille, 02 jours sans souffle, sans envie de vivre, sans envie de continuer, le choc était violent et l'événement l'est encore plus, les filles, vous avez toutes peut être eu cette personne, cet ami, cet amour qui était tout le temps-là pour vous, qui vous souriez tout le temps même si son cœur saigne, cet être rempli de bonté, de courage, de quiétude, tout ça était Mohamed, parti très tôt très loin de moi, une semaine après sa mort violente, j'ai enfin eu le courage de voir mon téléphone, je l'ai rechargé, je voulais juste entendre sa voix, et qu'il me répond surtout, vous allez dire, elle était folle, oui j'étais folle, folle de lui je vous le jure les filles, je l'idéalise pas il était magnifique, j'étais amoureuse de lui mais après sa disparition c'est devenu vraiment pire, 10 minutes après avoir ouvert mon phone, je trouve les dizaine d'appels de Momo,

le scénario de la culpabilité commence, je pleurais en regardant ça, mais le plus cruel, c'était que Djezzy n'a pas oublier de m'envoyer ces SMS, ou qu'il me les a envoyé sans que je me rend compte car je prenais pas mon téléphone avec moi à l'université :'(

après 10 ans j'ai toujours la même douleur quand je me rappelle de ça, bref un premier SMS de lui qui disait : Selma ma fille (il m'appelait ainsi pour combler le vide de père), Selma ma fille me manque, tu ne voudrais pas me l'a rendre, je souriais je pleurais en lisant et je me disais oh le français, il jouait ou quoi, un autre SMS qui disait : répond moi c'est urgent, je n'arrive plus à tenir sans toi, le plus cruel que jamais je n'ai reçu des messages de lui de la sorte, d'habitude c'est dors bien, prend soin de toi ma chère, jamais plus que ça, et un dernier SMS qui m'a fait fondre, qui m'a carrément bouleversé..................

et m'a changé pour un bon bout de temps ....

Et J'ai Décidé De Me MarierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant