chapitre 5

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Bonsoir chères adorables et magnifiques fées, merci pour vos commentaires si doux, et si compréhensifs, si je vous ai connu à cette époque je m'aurais éviter beaucoup de chagrin, merci pour vos mots qui sont pour moi un véritable cadeau divin, je remercie aussi celles qui m'ont fait des critiques positifs, hier j'avais le chagrin je n'étais pas dans un état pour peser le pour et le contre, oui effectivement j'aurais fait une bonne rappeuse mdr, je vais me focaliser sur ces ondes positives que vous me procuré, car la chronique est encore longue, et c'était qu'un début, si ça vous parerez comme-ci c'était un poème, je m'en excuse, j'adore écrire et décrire ce que je ressens, mot pour mot et mot pour maux, autre chose je suis loin, loin de vous faire la morale, je veux juste éviter à quelques-unes les mêmes erreurs, et le même chagrin peut être, je tiens à m'excuser auprès de chaque fille qui a pleuré, semhouli, je ne voulais pas ça, mais pour y arriver à bout de mon histoire, un voyage au tourment de mes profondes blessures est primordial, big big hug les FA.

En ma quatrième année à l'université un autre événement triste a bousculé tout le reste de ma vie après comme j'avais cité dans la 4éme partie, mais là avant je tiens à vous faire part de mon petit cercle d'ami(e)s, car par moment ce sont eux qui nous redonnent le sourire ou ils nous l'enlèvent, Amel ma jumelle,

la prunelle de mes yeux, et ma confidente numéro 02 après Mamouchka, Djamila Issm ala Moussama ha baba, la taille, le zine, le dine et tout ce que vous imaginez encore, et Fathi notre macho protecteur, petit génie d'informatique et surtout ma bouffée d'air frais, je passais le clair de mes journées avec eux, ils étaient plus au moins riches, je l'étais pas mais jamais au grand jamais m'ont fait sentir la différence, en s'entraidé en s'entremêlé, en s'entretué mais en s'entre-adoré aussi, c'était une amitié hors du commun qui se reposait sur les délires et la création de sites hilarants (big up les informaticiennes), voilà mon petit cercle de rencontres que j'ai pu avoir depuis Momo raby yarhmou, durant mes années d'université, je vivais la même vie qu'avant, le même train-train, maman se déchiré pour qu'elles rendent nos vies meilleures, elle faisait tout pour nous, avec l'aide de mes tantes d'amour aussi, ma relation avec papa n'a absolument pas changé, elle s'est même fortement détérioré de jour en jour, surtout après que .....

euhhh, je me rappelle un jour, il m'a atrocement manqué, j'ai pris mon courage et je suis partie le voir, j'ai mis toutes les pensées négatives à part, et j'ai frappé à la porte, la surprise que j'ai eu, un étranger m'ouvre : Moi : Bonjour ! L'air étonné, le sourire préparé dissipé en un instant ! Lui : Sbah el kheir khti, kheir, chkoun nti ? Moi : euh, je suis la fille de Ismail, je ne viens pas beaucoup, c'est pourquoi, vous m'avez pas reconnu, vous êtes un membre de ma famille, non ? (avec le sourire car je connaissais pas du tout ma famille paternelle) Lui : Sourire moqueur, wesh men famille khti, Hadj Ismail m'a vendu la maison y a plus de trois mois, il a profité pour acheter des voitures à ces filles et ces fils, et rendre leurs vie meilleure quoi, les veinards, attend attends, tu dis que c'est ton père ? Moi : yeux larmoyants, souffle coupé, mais tête haussé, oui, je l'étais, aujourd'hui il n'est plus mon père.......

il déménage carrément sans nous dire, je me suis mise à marcher en parlant seule, je veux pas des voitures moi, je veux juste me lever le matin et prendre un café avec lui, je veux l'embrasser chaque matin, je veux qu'il me dise ne sors pas à cette heure-ci, je veux juste qu'il soit présent juste ça, je veux pas son argent, je veux juste sentir ne se reste que pour un jour, que j'ai réellement un papa.......

Lui : non, khti , khti attends lah ykhalik attends, je ne veux pas des problèmes ! J'ai pris mon chagrin, mon manque, mes déboires, et mes larmes causés par papa depuis plus que 20 ans, et je les ai avaler, je les ai ranger au fin fond de mon de mon âme, je les ai laisser à jamais, car je supportais plus cet amour, je supportais plus cette cruauté, de plus Momo n'étais plus là pour me dire comme à chaque fois, c'est ton papa que tu le veuilles ou non, pardonne lui, je n'ai pas parlé avec père depuis cet incident pendant presque une année, il a essayé de me joindre à plusieurs reprises, mais en vain, ma décision était radicale, que même maman n'a pas pu la changer, jusqu'à ce qu'une de mes demi-sœurs se marie, on étaient invitées comme les étrangers, j'ai vu papa et j'ai pas pu retenir mes larmes, je l'ai câliner, je l'ai embrasser, mais après la même chose, plus de nouvelles, plus de présence, mais à ce moment-là j'étais déjà habituée lol. Revenant au début de ma quatrième année qui s'annoncait plutôt bien, avec Amel, Djamila et Fathi, on sortait souvent, on était juste inséparables, surtout avec Amoulti, on ne se séparait jamais, un beau/mauvais jour, j'étais chez elle, on préparait le diner, et on parlait au même temps, difficile de la faire taire cette fofolle: Amel : pourquoi tu es si silencieuse aujourd'hui, yek maraki amoureuse w ana la adriii ?

Moi : Amoureuse, non, en couple oui !! Amel : Heinnnnn, heiiiin, quoi et tu attendais quoi pour me dire ça, ew quand, où, comment, c'est qui ? Qu'elle heure ? Moi : Je ne sais pas comment tu fais pour avoir des excellentes notes, tu n'as pas compris fofolle ? AmeL : AAAAA pas du tout, kifah hadi je comprends ? Moi : D'accord, j'étais morte de rire, en la regardant comme ça, elle attend une réponse, un qui, un comment, un quoi un quand ? Ça vous dis toutes quelque chose n'est-ce pas les filles ? mdr Encore Moi : Bounayati, je te vois tous les jours, le clair de mon temps je le passe avec toi, je ne parle qu'à toi tu es ma binôme aussi, si mon téléphone sonne c'est ou toi ou toi, si je sors c'est ou avec toi ou avec toi, tu te sens pas en couple toi ? Elle me donne wahd darba mdr, c'est tout elle, ma Amel à moi était magnifique, on s'amusait, elle a voulu aussi se payer ma tête, jusqu'à ce que mon téléphone sonne : Amel : c'est qui ? Pourquoi t'as la bouche ouverte et les yeux qui brillent ?

tu as quelqu'un ahhh nonnn , c'est qui ( elle dit cette phrase vitesse lumière mdr ) Moi : Nonnnnnnnnn, Nooooooooon, Amel, c'est lui, c'est papa, il m'appelle, j'étais heureuse, contente, épanouie, soulagée, farhanatoune jidaneeeee quoi ! tu as vu quand j'ai pas fait signe c'est deux dernières semaines, il m'appelle, je ne vais pas répondre, je vais le laisser me rappelait, je regardais l'écran, et je souriais, je me disais à voix basse, ouhhhhhhhhh Dieu, ça fait du bien de lire sur son phone PAPA, un appel de lui, j'étais au summum de la joie, Amel me regardait en ayant les larmes aux yeux, elle était heureuse pour moi, l'appel prend fin, vite il me rappelle, là je veux répondre j'avais pleins de scénarios dans ma tête, il va me dire joyeux anniversaire en retard, non non n'importe quoi, il va me dire tu me manque, et je réponds : Moi : Papaaaaaaa, pappaaaaa, tu ne peux guère imaginer combien je suis contente twahachtek tu sais, et toi tu te fais rare comme d'habitude. Lui, enfin c'est ce que je pensais : Allo Moi : Ahh désolée, c'est qui ce n'est pas papa ? euh Hadj Ismail ? Elle : Bonsoir Selma, c'est ta sœur Samira, comment vas-tu ? Moi : (étonnée, choquée, et surtout j'avais la HCHOUMAX pour ce que j'ai dit au début) oui Samira, je vais bien et vous ça va ? Papa va bien ? Elle : en ayant la voix cassé, comme-ci elle avait un truc à la gorge ( c'est ce que je croyais je lui ai jamais parlé au téléphone) Selma, je voulais juste te dire que papa, papa est partie. Moi : Papa est partie qu'est-ce que tu racontes ? Partie ou papa ? Il a prévu un voyage, encore sans nous dire ? C'est tout lui ça ? Soit pas avare de mots stp Elle : t'est débile ou quoi, je te dis papa est mort, mon papa est mort, il est mort, tu ne comprends pas, et elle raccroche....................

Et oui mes chéries, j'ai perdu mon papa chéri, qui n'était pas présent pour moi, mais qui était fort présent en moi, qui n'étais peut être pas à la hauteur, mais paradoxalement représentait pour moi le vrai Homme en toute sa splendeur, qui était plutôt l'homme parfait pour moi, qui est partie tout comme Momo très très tôt, sans alerter encore une fois, sans signe, sans bisous, sans câlins sans rien, papa au beau milieu de tout ça, ta perte m'a carrément chamboulé, bouleversé, traversé, paralysé, Je trouve terrible quand on perd ses parents, Qu' on ait dix, vingt ou trente-six ans ! Je pensais que jamais ça n'arriverait, au moins pas avant de vivre avec lui ne ce reste qu'une nuit, et que ces tristes moments encore une fois, j'y échapperais ! Hélas, la sentence est ferme, Aujourd'hui, l'émotion est toujours là, celle de Momo et surtout père, car quoi qu'on fasse, un papa ça ne se remplace pas, de sa tombe je l'entendais dire dans les rouages de mon profond désir de le recroiser

« ne sois pas triste Selma je suis juste de l'autre côté Même si tu ne peux pas me voir je suis la toujours présent mon corps n'y est plus mais mon âme est toujours avec toi, je trouverais toujours une façon de m'annoncer , de donner signe que je suis près de toi, tu ne les vois pas toujours mais sache que je sais tout, je vois tout et je ressens tout Chaque mot que tu prononces je les entends, tes larmes et tes joies font partie de moi aussi nous ne formons qu'un maintenant, pas comme avant ma fille, je suis devenue une lumière, mon bonheur est de te voir sourire comme avant ne t'en fait pas ici tout est bien, tout est paix et amour, je sais qu'un jour on se reverra, mais jusqu'à ce jour tâche à garder ton sourire, et celui de tes sœurs », je me consolais souvent avec ça, jusqu'à ce qu'un beau jour au beau milieu de mon deuil, mon chagrin, mon émoi, je rencontre............

Et J'ai Décidé De Me MarierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant