chapitre 6

11 1 0
                                    

Ghab 3ani baba hnini, khalali el wahch f dyar, sa3at el frak bkat 3ayni, salat dmou3i mtar, raby yarhemou w yaghrflou w yarham oumat Mohamed, Amel ne se séparait pas de moi, pas même Djamila et Fathi mais surtout Amoulti, ils ont partagé ma douleur et ils ont fait preuve de beaucoup d'amour envers moi, je n'oublierais jamais ce qu'ils ont fait pour moi, des semaines après la mort de papa chéri, Amel est venu chez moi comme elle a l'habitude de faire, et décide toute seule men rassha la fofolle de me faire sortir de tout ça, et de m'emmener faire une balade, au début j'ai hésité, j'avais pas très envie, je ne me sentais pas très bien, mais j'ai finis par céder, je ne pouvais pas lui refuser, on est sorties, et finalement on a croisé la clique et avec eux y avait un voisin à Djamila et un ami intime à Fathi, j'ai pas bien compris pourquoi il était là présent avec nous surtout que la sortie était pour moi... Fathi : Selmmmmmmmmmma, twahachnek, alors je te présente Mehdi, il a entendu qu'en allait venir pour te faire sortir et tout, il a donc insisté pour venir avec nous. Mehdi : Insisté ?????

Quand ça ? Moi : euh d'accord, enchanté Mehdi, c'est Selma Mehdi : Oui, je sais, content que tu vas mieux, je dois y aller, fut un plaisir Moi : et pourquoi tu es venu gae, fallait pas du tout mec ! Djamila : (hihihihih, houhouhouhou, hahahahah, elle fait la débile pour racheter le coup) tu apprendras à la connaitre, elle adore rigoler je te jure ; Mehdi : ah non sans façon, ce que j'ai vu me suffit, j'y go, ciao Fathi, Djamila Bon là, je vous dis pas je me suis défoulée sur Fathi, Sur Djamila, sur Amel, même si elle n'avait rien avoir avec tout ça, pourquoi vous l'avez ramené, pourquoi ce jour ? Hein dis-moi ? Force est de constater que j'ai repris le moi en moi qui était en émoi, je me sentais bien même énervée, et je dis pleins pleins de méchancetés, mais tout le monde souriaient, après Djamila m'a pris dans ces bras, et elle m'a dit, c'est moi qui lui a dit de venir avec nous, lui aussi a perdu sa maman y a 20 jours, je suis désolée ma chérie, je sais que c'était censé être ta journée, mais il m'a fait de la peine, de 100 à 0, je me calme, ces dires m'ont touchés, et j'étais désolée pour lui, même si il m'a énervait.

Une semaine après je pars à l'université pour réviser, les examens approché et j'avais loupé plusieurs cours, je pars en hélico-presto, faire des photocopies, et devinez qui je trouve ? MEHDDDDDI, je le regarde, genre si il me dit bonjour, je lui dirais, et je lui présenterait mes condoléances, me parle pas, je l'ignore ( conversation entre les voix de ton cerveau lol), il s'apprêtait à sortir, puis il vient vers moi, et me dit, Bonjour je ne sais plus comment tu t'appelles, mais sache que je suis désolé pour toi, mais j'ai pas la tête à ça, je l'interrompe, arrête, je sais, toutes mes condoléances aussi, je suis de tout cœur avec toi, je sais ce que c'est la perte, en son sens propre et figuré, en son sens amer et défiguré, en son sens atroce et ignorant, il me lance un regard dur, froid, mais au même temps déçu et très triste, et me dit en suite, on aura le temps de parler sur ça mais pas maintenant, merci pour tes mots, je dois partir, on m'attends, j'ai pas rétorqué, je l'ai juste regardais, vous savez, ce déjà vu à milles couleurs, ce sentiment de ou est-ce que je l'ai vu ? Pourquoi je sens que je le connais ?

Dans une autre vie peut être ? hta ma tête me fait : Bipbipbipbip, khtina men khorti, t'as des examens non, nendeb à l'envers mdr, je suis vite partie à la bibliothèque pour rejoindre Amoula et Djamila. On a commencé à réviser, surtout moi, elles avaient déjà tout en tête, en ne voulant pas les déranger, je leur ai proposé, que je m'éloigne d'elles un peu je rattrape ce que j'ai loupé et je les rejoins, elles étaient toute oui émoticône confused_rev, donc je me suis mise à faire une mise à jour, en pleins concentration, une odeur déjà sentis s'est assise à mes côtés, je me penche juste un peu pour voir lol , c'était Mehdi : Moi : Re salut ! Lui : Re re, ça va ? Moi : Oui comme y a 1 heure lol, ça n'a pas vraiment changé Lui : je peux te poser une question ? En ayant un regard des plus magnifiques que j'ai jamais vu Moi : Oui, bien-sûr ! Lui : Tu fais comment pour tenir le coup ? Tu fais comment pour rigoler ? Je te regardais depuis toute à l'heure, tu l'aimais pas ton papa ? Moi : ( eihh dkhaltliii fi rassi hafyane a weddi), Je tiens le coup parce que je souris ? détrompe toi, ça c'est pas tenir le coup, c'est juste ne pas se laisser faire, le chagrin est comme le cancer, il est incurable parfois, mais il faut lutter contre lui, et gardait le meilleur de toute chose, de ta maman garde le meilleur, ne te rappelle pas des mauvais moments ni des moments de la culpabilité, rappelle-toi juste de ce que ce qu'elle voulait que tu sois, et tâche à l'être sans réfléchir, ainsi tu t'occuperas et tu pourrais mieux supporter la disparition. Lui : il voulait que tu sois comment, ton père ? Moi : Une femme forte je crois Lui : tu crois ?

Moi : non , non je suis sure ( rire moqueur, j'ai jamais su ce qu'il voulait que je sois, voir même est ce qu'il s'est carrément posé la question, mais bon je me retourne le conseil, et je prends le meilleur ) Lui : tu révises quoi ? Moi : les cours que j'ai raté, pourquoi ? Lui : je peux réviser avec toi ? Moi : bah, bah c'est que, bon bah d'accord ! Je sais pas pourquoi j'avais le cœur qui faisait : rbakrbarbakrbak mdrrrr, je vous jure hein, il lisait, je le regardais, il était concentré, moi déboussolé, je ne comprenais pas ce qui m'arrivais, un mélange de haine, de battements de cœur inexplicable, de je ne sais quoi, bref, depuis, on se voyais presque tous les jours, malgré cela on parlait pas beaucoup, jusqu'à ce qu'on s'ajoute sur Facebook, en règle général, on dit de la discussion j'aille la lumière, pour ma part, de la discussion j'ai eu le coup de foudre tant attendu pour apaiser les douleurs de la perte, Mehdi était aimant, adorable, attachant, souriant, rassurant, mais il avait une partie sombre caché au fin fond de son âme, je prenais du plaisir à lui parler, à le consoler quand je pouvais, j'évitais de mettre le doigt là où ça faisait super mal, une forte amitié est née entre nous sans qu'on se rend compte, on est devenu très très proche, Je tenais Amel et Djamila au courant de tout mais pas Fathi, je savais pas qu'elle serait sa réaction, il était tellement protecteur,

et aimant avec moi, Amoulaa me conseillais d'aller doucement, de ne pas confondre amour et amitié, par contre Ma Djamila était contre sur toute la ligne, je ne savais pas pourquoi, entre temps et malgré que ce que je ressentais et que j'ignorais ce temps-là, j'ai connu quelqu'un, qui était fort sympa, habitait très loin de moi, Mehdi ne le supportais pas, ne le gobais pas, malgré ça j'ai continuais avec lui, on sortais pas ensemble vu la distance, on était juste tout le temps au téléphone, Facebook, Msn, et toute la panoplie, plus je lui parlais, plus je m'attachais à Mehdi sans que je me rend compte, plus je m'approchais de lui plus je voyais que ma vie avec lui serait une grande erreur, je lui ai donné sa chance jusqu'au bout, je l'ai respecté même en étant loin de moi, mais ça n'a pas pu marcher car il était tout sauf responsable, donc en commun accord on a rompu ce qu'on a jamais commencé !!! Peu de temps après ça Mehdi ne supportais plus me voir avec les garçons, pas même nos amis proches comme Fathi, il est devenu possessif je ne comprenais rien, surtout qu'il y avait rien entre nous, jusqu'à ce qu'il décide de m'avouer ces sentiments, et c'était juste à ce moment-là ou j'ai vraiment compris ce qu'il était pour moi, c'était une heure de magie, de bonheur absolu, mon cœur battait la chamade, j'étais heureuse, il est devenu mon centre d'intérêt, ma boussole et mon sens d'orientation, il m'aimait beaucoup, il me donnait ce qu'il avait de plus cher son temps, de son âme, je lui donnais de mon cœur, je lui donnais plus de mon âme car il est devenu lui l'âme,

je ne peux vous dire plus je laisse notre chanson préférée vous expliquer : Quand il n'y a plus d'espoir, moi je ne cesse de croire que ce sera meilleur perdus dans le brouillard, on ne peut plus se voir mon amour n'ai pas peur je t'aime à jamais, mon cœur a parlé mais je n'ai pu le faire taire comme deux condamnés on se retrouvera avant la dernière heure, tu es mon meilleur, les années passent mais je garde le meilleur, les orages passent et demain sera meilleur, aussi que j'me rappelle, quand j'remonte en arrière moi je travaillais chez BP le soir elle était caissière et j'venais la chercher dans ma vieille Seat Ibiza ( sauf que Mehdi n'avait pas de voiture lol) je me rappelle qu'on cotisait pour se partager une pizza, un sandiwsh ou même un café, voir même une fois on est sortie en courant d'un restaurant parce qu'on avait pas de quoi le payer, on avait rien dans les poches, on était riche du cœur, on s'retrouvait à l'arrêt de bus où on parlait des heures, il voulait décrocher la lune, j'avais les pieds sur terre, il voulait faire plein de thunes, je voulais juste être mère..

On s'disait je t'aime 300 fois par jour en texto, ces baskets étaient trouées, mes foulards étaient filés, notre histoire était sincère, notre couple était pas du tout stylé lol, c'était beau, pur et sincère, je parle vite j'évite les détails des amourettes à l'eau de rose, vous saurez par-là suite pourquoi............................ ! d'ici là je vous fais des groooos bisoussss

Et J'ai Décidé De Me MarierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant