《 Et après? 》

Retour aux sources..

Il y avait deux fauteuils et une lettre posés sur l'un deux, j'attrapa la lettre et commence à la lire.

"Je te regarde depuis quelque temps, chaque soir je monte sur le toit et je t'écoute. Je sais ce que tu doit penser que je suis un psycopathe ou un truc dans le style mais pas du tout, je suis juste épater de voir à quel point tu te renferme dans ta bulle et parle à ton frère un certain Noah si j'ai bien entendu. Je t'ai donc mis ces fauteuils pour que tu sois mieux installer mais peut être que tu préfère être au bord, je ne sais pas. J'espère un jour que tu m'invite à côté de toi. Tu me fascine vraiment.

Anonyme."

Super maintenant un fou furieux écoute ma vie personnel.

Salut Noah, aujourd'hui je me sens bien, extrèmement bien même si tu me manque énormément. Je vais réaliser mon rêve, tu te rappel tu m'avais promis qu'un jour on partirait à Paris, et ça ce réalise certe tu ne part pas vraiment avec moi mais tu es dans mon coeur donc c'est comme si on faisait le voyage à deux. C'est mon patron qui m'a donner l'occasion, travailler avec des investisseurs français, tout les 3 mois je partirai en France pour deux semaines c'est formidable hein? Ta sûrement dû voir la honte que je me suis prise au restaurant, je deteste ces gens. On a vraiment pas été élever dans le même monde, je préfère le notre, on est complétement indépendant et débrouillard. Ils seraient bien malheureux eux si il n'avait pas d'argent, d'ailleurs pense tu qu'ils sont heureux? Moi je ne pense pas tout tourne autour de leurs fric, ils n'ont rien connu d'autres. Tandis que nous oui, on à connu la galère et les mois ou on devait ce serrer la ceinture. Les étés à Posen ou on rêvé tous de partir mais qu'on avait aucun moyen, alors on passer nos étés aux lacs, tous ensemble, qu'importe l'âge. Même si à la fin de l'été tout s'arrêter, chacun dans son coin, c'était pas grave, on se disait à l'été prochain. La plus part ce calculer pas pendant toute une année et une fois arriver juillet tout recommencer. J'adorais c'est moment là, nos soirées au bord du lac avec le feu qui nous réchauffait, c'étais un peu comme une colonie de vacance sauf qu'on bouger pas de chez nous. D'ailleurs c'est le premier été que je vais passer sans tout les autres autour de moi, sans toi.. Enfin bon. Demain je retourne à Posen, je redoute, peut être que je ne suis pas prête, pas prête à tous les revoirs. Peut être que demain ils ne baisseront pas les yeux, je l'espère. Au fond de moi j'espère croisée Jhayson, et lui dire tout ce que je pense, mais en aurais-je la force? Je suis perdu mon frère. Et le pire dans tout ça, c'est que je lui ai pas dit de tout ce que je ressentais. Si t'avais était là, tu m'aurais surement mis un claque derrière la tête pour que j'arrête de me morfondre, et que je ne pense pas à ce qui ce passera demain, tu m'aurais également dis pourquoi tu te prend la tête t'as jamais été comme ça. C'est vrai, et t'aurais sûrement raison, mais t'es pas là pour me le dire. J'aimerais que quelqu'un me le dise à chaque fois que je me sens seul, et que tout s'embrouille dans mon cerveau. J'aimerais que cette personne ça soit toi, que t'arrive derrière moi et que tu me prenne dans t'es bras, mais t'es plus là pour ça. Je commence à fatiguer, je reviendrai demain. Je t'aime.

Je me lève d'un des fauteuils, j'écris sur le papier "tu ne me connais pas." , je plis ma couverture que je repose dans un coin, je regarde autour de moi mais aucune trace d'une quelconque personne. Je chasse les idées de ma tête et descend jusqu'a mon appartement. Je m'endors directement une fois couché dans mon lit.

*9 heure *

Une fois de plus, Dylan me reveille en me criant des mots que je comprend à peine, je suis trop loin dans mon sommeil. Il me secoue, puis repart. C'est à ce moment là que je part à la salle de bains, puisque je sais qu'il est parti pour me faire une connerie, je me suis levé juste pour éviter les embrouilles de bon matin. Je part vite à la douche, tout en entendant mon meilleur ami grogné surement de mécontentement. En sortant je me maquille vite fait et m'habille comme ça: