Dream to reality

Chapitre 8 - En plein rêve éveillé

Ce mercredi 8 Octobre, je venais de dormir toute la journée. Un vrai vampire ! Je dors la journée et je vis la nuit. 

Max ne faisait plus parti de ma vie et c'était bien mieux comme ça. Quant à Martin, il ne lui parlait plus beaucoup et passait son temps avec moi au téléphone, sur Skype... Depuis ce malheureux événement, Martin et moi, nous nous étions rapprochés. Il faisait bien plus attention à moi et moi à lui. Il était devenu un vrai confident pour moi. 

Pendant une grande partie de la nuit, Martin et moi parlions sur Skype avec mon amie Mégane. Une fille extraordinaire que j'ai rencontré grâce à mon "copain". Quand il nous a présenté l'une à l'autre, il disait que j'étais une de ses amies. Et j'ai rapidement dit la vérité à Mégane. Elle m'a alors raconté qu'elle était aussi sortie avec lui et que plus jamais ça ne se reproduirait. J'ai voulu apprendre à la connaître. J'ai énormément bavardé avec elle. Cette fille est pétillante, gentille, drôle...  Elle n'a jamais sa langue dans sa poche. Et tant mieux !

Alors qu'on rigolait tous les trois, je reçu un message privé de Mégane.

Meg : Dis-dont, vous êtes bien proches lui et toi !

Lylaah : On est non-stop ensemble malgré les quelques centaines de kilomètres qui nous sépare ! C'est un super pote.

Meg : Non mais tu vas pas me faire croire à moi que ce mec n'est qu'un pote.

Lylaah : Bah... Si.

Meg : Ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu'il te plait ! 

Lylaah : N'importe quoi. Y 'a que de l'amitié entre Martin et moi.

Meg : Que de l'amitié... Pas à moi, poulette hein ! T'es amoureuse de ce mec et tu le sais !

Etant silencieuses depuis un peu trop de temps à son goût, Martin nous demanda si on était toujours vivante. Mégane répondit que oui. Et moi... je repensais à ce qu'elle m'avait écrit. C'était impossible. J'étais amoureuse d'un autre garçon. Un salaud, certes. Mais je l'aimais... Enfin, je crois.

Martin essayait de m'interpeller par tous les moyens mais mes pensées étaient visiblement trop profondes. Quand je l'entendis, enfin.

- "Lylah, tu fais quoi ? Me demanda Martin, insistant.

- Elle se touche. Répondit Mégane.

- ... Non pardon ! N'importe quoi, je me touche pas. Dis-je en étouffant un rire. J'étais dans mes pensées."

On continua à parler une bonne partie de la nuit et à jouer à ce fameux jeu qui me fait péter des câbles assez souvent. 

Puis, aux alentours de sept heures du matin, le jeudi 9 Octobre, alors que Mégane était déjà partie depuis plus d'une heure, j'annonçai à Martin que j'allais me coucher. Et comme à notre habitude, après avoir raccroché sur Skype, je l'appelai sur son téléphone portable.

C'est fou ! On avait beau parler ensemble toute la nuit en jouant sur l'ordinateur, même quand on se rappelait au téléphone, on avait toujours des choses à dire. Et c'était très varié ! 

Ce matin-là, Martin s'endormait et je l'entendais à sa respiration. Il était un peu moins de neuf heures et le sommeil ne m'avait pas gagnée. Du moins pas encore. Alors que Martin s'endormait de plus en plus et que même mes mots ne le réveillait pas, je bâillai à peine une micro seconde. J'entendis alors la voix de Martin. Il me chuchota :

- "Je me suis endormi ?

- A peine." Plaisantai-je.

Comme si de rien n'était et comme si la fatigue n'était jamais apparue, Martin commença à me parler de tout et de rien.