Katean et le règne des zombies

Chapitre I : Une nouvelle vie

Ces monstres qui reviennent des enfers dévorent tout ce qu'ils trouvent. Ces monstres ne marchent pas seuls mais en une horde terrifiante qui engloutit tout sur son passage.

Par cette journée de chaleur, la silhouette fière et menue de Katean se dessine progressivement sur l'asphalte, recouvrant les quelques cadavres jonchés sur la route. Malgré le beau temps, l'humeur de Katean n'est elle pas au beau fixe. Elle cherche dans ce gouffre un précieux trésor et n'est pas d'humeur à se laisser malmener par quelques mangeurs de chair fraîche. Elle avance progressivement déterminé à en finir, et s'apprête à se battre seule contre une armée de nécromants. Elle a de bons réflexes et commence par liquider les premiers qui se détachent du lot en reculant toujours un petit peu pour ne pas se retrouver au milieu d'eux. Elle en met certains à terre pour mieux tuer ceux qui arrivent derrière. 

Et s'en suit un perpétuel combat... Têtes qui débaroulent sur le goudron brûlant, crânes explosés à même le sol à l'aide de ses bottes. Au bout d'un certain temps, Katean commence à souffrir elle aussi de la faim et de la soif. Comme ces bêtes elle aimerait bien planter ses dents dans quelque chose de plus frais qu'une boite de conserve. Mais il faut se concentrer, un mauvais jeu de jambes, un coup raté, un cerveau encore intact et s'en ait fini d'elle...

Katean en tue un maximum puis finis par rebrousser chemin. Elle est épuisée et finira demain. Elle récupère sa moto laissé un peu plus loin sur la route. Il faudra qu'elle brûle les corps et qu'elle les inspecte d'un peu plus près car elle veut être sûre que sœur, Julianne, n'est pas l'une d'entre eux.

Après être arrivé près du lotissement où elle a élu domicile, elle range sa moto sous une bâche dans l'allée d'une maison désaffectée un peu plus loin. Elle prend la direction des immeubles, et grimpe sur un muret sur lequel elle a installé quelques pièges pour empalés les goules. Elle enjambe les piques et va se hisser par une fenêtre pour atterrir dans un appartement complètement saccagé et va s'écrouler sur le lit.

Dans ce décor, elle passe inaperçu, tout n'est que silence.

A son réveil Katean cherche des boites de conserves dans les placards de la cuisine. Il ne reste plus grand-chose, elle a pratiquement déjà tout dévoré les jours précédents. Elle déplie une carte de la région tout en dégustant des petits pois et quadrille les secteurs. Elle coche d'une croix ceux qu'elle a inspectés. Deux seulement. Il y a encore du travail! Et elle sait qu'elle devra encore les vérifier, parce que bien sûr des zombies ça bouge...

Elle ne compte plus le nombre de cadavres zombifiés qu'elle a tué et brûlé. Cela ne sert plus à rien. Au début c'était différent... Maintenant elle n'a qu'un but, retrouver Julianne.

Malheureusement les tirs et les feux attirent les autres...

Les autres se sont les survivants qui traînent. Des pillards qui font leurs lois. Ils font peur à Kate.

-Vaut mieux être seule que mal accompagné, se plait elle à penser.

Tout en mangeant son maigre petit déjeuner, Katean profite du silence pour fermer les yeux et se souvient du jour où tout à commencer à dégénérer.

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Tout ça leur ai tombé dessus sans prévenir. Tout est allé très vite.

Elle se souvient s'être réveiller dans sa chambre comme chaque matin ordinaire. S'être dirigé à la cuisine pour prendre son petit déjeuner en famille, et découvrir que sa mère et son frère étaient rivés devant les informations. Cela faisait maintenant plusieurs jours que suivre ces informations horrifiantes à la télévision les fascinaient. Un de leur voisin avait été infectés comme il le prétendait à la télé, et avait été transporté directement à l'hôpital. Ils n'avaient plus eu de nouvelles de lui ou de sa famille depuis. De ce fait tout le village en parlait, et sa famille ainsi qu'elle même été rivés devant les informations pour essayer de comprendre ce qu'il se passait en ce moment et a quelle sorte de virus il fallait s'attendre. Apparemment en une nuit la situation s'était aggravé puisque sa mère sanglotait devant l'écran.