chapitre 17

6.1K 618 45
                                    

Bonne lecture mes nahmours
😋😘😍

Parfois la vie ne ressemble à rien.
On n'a pas toujours ce que l'on veut  dirons certains, même si on va au delà de ce que l'on peut.
Alors à quoi bon essayer ?
Si on a un destin et que quoi que l'on fasse celui ci s'accomplira pourquoi nous tuons nous à la tâche, pourquoi faisons nous des efforts, pourquoi courons nous derrière ce bonheur qui semble plus être une utopie éphémère qu'autre chose ?
C'est là qu'est sensée intervenir la foi: pour nous calmer, nous donner des reponses, nous pousser à croire que cette vie à un sens qu'elle vaut la peine d'être vécu, que respirer est même un luxe dont on doit profiter de chaque seconde avec reconnaissance.
Mais qu'arrive-t-il quand on se dit que Dieu S'acharne sur nous, que l'on ne mérite pas ce qui nous arrive, quand on perd la foi ?
C'est au point où Salimata en était. Pourquoi tant d'acharnement du destin sur son sort ?
Elle qui a été exemplaire toute sa vie, elle qui ne s'est jamais permise toutes les dérives de sa génération, elle qui a fait du bonheur des siens une priorité,  de la fierté de ses parents un but. Elle s'est permise de tomber amoureuse d'un homme une fois, une seule et unique fois, mais  il  semblerait bien que c'était celle de trop. À qui pourrait-elle se confier sans être outrageusement jugée?
Sur le soutient de qui pourrait-elle compter ?
C'était ainsi depuis qu'elle était sortie de l'hôpital c'est à dire il y'a deux jours. Elle se cloitrait dans sa chambre, n'y sortait que pour à peine goûter au manger, passait son temps à broyer du noir. Ses parents croyaient que c'était parce qu'il lui avaient passé un sal savon, qu'elle était entrain de bouder mais qu'elle allait bientôt s'en remettre, surtout que le mariage de son amie était dans 2 jours. Cependant, celle ci était venue à 3 reprises pour la voir, et c'était à peine si Sali la regardait.
Alors, ils commençérent à s'inquiéter. Elle n'a jamais été le genre de fille toujours contente ou très expressive, mais s'isoler de la sorte n'était pas une hobi non plus. On ne savait pas quand est-ce qu'elle avait mal, étant toujours munie d'un sourire, ses parents ne savais rien d'elle, seule son amie pouvait prétendre la connaître comme le bout de ses doigts, mais elles se sont un peu éloignées depuis l'histoire avec Théo.
C'est pourquoi sa mère ne savait pas comment s'y prendre, elle était convaincue qu'il ne servirait à rien de lui parler et Fatima semblait ne pas être mieux informée qu'elle. Donc elle appela son amie Rama pour lui demander des conseils.

*********
Ta Rama: Allô Amina ?

Ta Amina: oui ma chérie comment vas tu?

Ta Rama : ah je rends grâce à Dieu et les enfants ?

Ta Amina : tout le monde va bien et Alune j'espère qu'il se porte bien

Ta Rama (en faisant référence à la proposition de mariage): oui alors qu'à décidé ma fille ?

Ta Amina: justement c'est d'elle dont je voulais te parler

Ta Rama: j'espère que ce n'est rien de grave

Ta Amina : ah Rama depuis qu'elle est sortie de l'hôpital là, elle est devenue comme une folle. Elle ne parle plus à personne ne sort même pas de sa chambre c'est à peine si elle mange moi dal je ne la comprends plus.

Ta Rama: As-tu essayer de lui parler ?

Ta Amina : tu la connais non je sais qu'elle ne pipera pas mot sur sa situation

Ta Rama : peut-être que c'est parce qu'elle ne veut pas se marier et ne sais pas comment le dire

Ta Amina: je ne crois pas dh. Juste après que son père ait évoqué sa relation avec Alune je lui en ai parlé et elle ne m'a jamais dit qu'elle ne voulait pas c'est la manière dont son père s'y ait pris qui la révoltait

Ta Rama : tu sais Ami mon fils m'a dit que Sali en aimait un autre et je suis sûr que c'est le blanc que tu avais croisé à l'appartement. Je ne voulais pas te le dire parce que lui même ne sais pas s'ils ont arrêté de se voir ou pas mais le jour où on est venu chez vous c'est Alune qui la conduit jusque chez lui la attendu et la ramené

Nouvelles braisesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant