Chapitre 27

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Bonjour bonsoir ! Comment allez vous moi ça va AlhamdouliLah vous m'avez manqué j'espère que moi aussi 😊. Alors voici un nouveau chapitre juste pour vous. Bonne lecture😘.

Le luxe, comme la vie est juste un don du seigneur plus éphémère que nécessaire. Il n'y donc pas de quoi s'en glorifier. Salimata venait de s'en rendre compte. Elle n'était pas du genre snob mais a toujours eu peur de se retrouver pauvre du jour au lendemain sans rien dans les poches. Et c'est malheureusement ce à quoi elle était confrontée aujourd'hui. Après le réveil brutal qu'elle a eu à 6h30 du matin (en effet sa patronne Sokhna y est allée fort ) elle a fait la vaisselle et le ménage, le petit n'était pas encore réveillé donc elle a voulu manger. Mais il n'y avait que du café et un petit morceau de pain, reste du petit déjeuner de Monsieur et Madame. Comment peut on avoir un employé de maison et ne pas lui donner à manger ? Pourquoi veulent-ils l'affamer ? C'était peut-être juste un oubli, mais là elle ne pouvait s'empêcher de s'énerver, tellement elle avait faim et était fatiguée. Elle alla alors commencer le déjeuner, puis s'occupait en même temps du petit quand il fut réveillé. Sali avait tellement faim qu'elle avait des vertiges. La jeune femme ne put s'empiffrer qu'après avoir terminé le déjeuner où elle se servi une assiette pleine​. Sa journée de travail ne s'acheva que vers 18h. Notre future maman avait une envie terrible de dormir la fatigue la tenaillait mais c'était un luxe qu'elle ne pouvait se permettre au risque de se faire renvoyer le jour même. Parce que le petit Ousmane était très têtu et turbulent à chaque fois qu'elle lui interdisait de toucher à une chose il en prenait une​ autre. Elle avait vraiment hâte que ses parents reviennent​ pour qu'elle puisse avoir un peu de répit. Heureusement pour elle que le père ne tarda pas. Mais en bon sénégalais matcho il accorda le minimum de temps à son fils et se cloîtra dans sa chambre après avoir commandé son déjeûner. Unitile de vous faire savoir qu'elle était dépitée, il était claire qu'elle n'allait pas se reposer de si tôt. Elle prépara un grand plateau où elle disposa l'assiette de riz les couverts et verres une bouteille d'eau et une bouteille de jus qu'elle a préparé elle même avec les fruits qu'elle trouva dans la cuisine et le blender de la patronne. Elle posa le tout au salon et alla toquer à la porte pour lui dire que c'était prêt. Babacar lui demanda de l'amener dans la chambre parce qu'il mangeait là-bas. Son stress monta d'un coup, car Sokhna lui avait bien stipulé qu'elle ne voulait voir personne dans sa chambre et bien-sûr Sali faisait partie de personnes, mais avait-elle le choix ? La réponse était négative elle se hâta alors de tout ramener, elle voulu sortir à la même vitesse mais c'était sans compter Babacar qui voulait apparemment des informations supplémentaires sur son talent culinaire.

Babacar : j'espère que c'est bon Sali parce que j'ai vraiment très faim.

Sali: oui ça l'est

Babacar : tu es confiante c'est bon signe, et qui est-ce qui t'a donné de quoi acheter ce jus ?

Sali: je ne l'ai pas acheté je l'ai fait moi même

Babacar : ah bon où est-ce que tu as appris à faire ça ?

Sali( trouvant la discustion pas trop pertinente): euh...chez moi. Bon je vous laisse manger bon appétit.

Babacar ( sous le ton de la rigolade): Merci je te donnerai mon verdict après

Tata Aïcha avait raison, son fils était cool, un peu fou sur les bords mais cool, elle espérait juste qu'il allait rester comme tel.
La soirée ne commença vraiment qu'à l'arrivée de Sokhna vers 20h. C'était l'inspection, tout était parfait elle trouvait bon tout ce qu'avait préparer Salimata​ mais lui reprocha de ne pas avoir demandé son autorisation avant de faire des jus en ces termes

Sokhna: le jus est vraiment bon mais une prochaine fois demande moi d'abord si c'est le projet que j'ai pour mes fruits, ici ce n'est pas chez toi alors avant de faire des choses que je ne t'ai pas demandé de faire cherche d'abord à avoir mon accord.

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