Chapitre 30

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Coucouuuuuuuuu la famille ! J'espère que vous allez bien moi ça va je pète la forme 😎. Voici un nouveau chapitre qui vous plaira en tout cas j'y aspire, façon vous me renseignerez après. Je compte sur vouuuus😊.
Bonne lecture 😘

Dans les contes merveilleux il est facile d'être heureux.
Mais qu'en est-il de la vrai vie ?
Quand les princes sont loin d'être charmants et que les princesses ont le cœur plus déchiqueté qu'un haillon ?
Quand est-il quand les chagrins et les pleurs priment souvent sur les sourires.

_ Sur Mars comme d'habitude.

Alune Cissé venait de faire sortir Salimata de sa rêverie et repris devant le sourire et le calme de son interlocutrice

Alune Cissé : C'est ton premier jour qui te stress comme ça ?

Sali: non du tout je réfléchissais juste

Alune Cissé : ouais comme toujours

Sali: tu ne prends pas ton petit déjeuner ?

Alune Cissé : Non je n'ai pas faim

Sali se leva en ignorant sa réponse, de son point de vue, pour commencer une belle journée il fallait impérativement bien manger le matin. Elle s'y attela alors.

Le jeune homme avait apparemment bien préparé son retour au bercail. Son entreprise était certes petite pour le moment mais rapportait et allait certainement s'agrandir. Salimata était très fière de lui. N'ayant pas grandit au Sénégal, il aurait pu comme la plupart rester dans son pays d'accueil qu'il maîtrisait mieux, et où, d'aucuns disent que la vie y est mieux et la condition de l'être humain plus respectée. Mais non il a préféré revenir, investir et participer au développement de son pays tout en ce mettant en danger. Puisque tout ceci était en partie le fruit d'un prêt à la banque qu'il continuait de rembourser. Il ne s'inquiètait pas trop pour cela. En effet son entreprise  créait du nouveau sur le sol sénégalais. Il collaborait avec les agriculteurs, achetait des fruits et légumes qu'il revendait aux hôtels, restaurants et à tous ceux qui en font la demande. Ce n'était rien de dire qu'il facilitait la vie aux gens. 
Comme quoi, qu'il est peut-être bien de partir, changer d'air découvrir un autre univers, d'autres horizons. Mais il ne faut pas oublier de revenir servir son pays, sa patrie.

Le travail de Sali consisterait pour le moment à trouver des clients, à savoir si ceux qu'ils avaient déjà étaient satisfaits, s'ils avaient des reproches à faire et à les renseigner sur les nouveaux produits. La jeune femme passait donc ses journées assise, au téléphone ou consultant ses mails. Son boss ne voulait pas qu'elle ait à se déplacer, prenant en compte son état avancé de grossesse. Toute la boîte soupçonnait une idylle entre eux, tellement Alune était aux petits soins. Il venait la voir pour un oui ou pour un non, impensable pour lui qu'elle déjeune avec autre que lui ce qui fit qu'il était encore plus proche de ses employés vu que Salimata ne voulait pas tout le temps snober ses collègues. Ils venaient ensemble et rentraient ensemble bien-sûr parce qu'ils logeaient dans la même maison mais ça , ceux avec qui ils travaillaient ne le savaient pas. Et de toute façon ils avaient raison sur le fait que le patron aimait la nouvelle. Cependant, celà ne les empêchait point d'avoir tord sur un autre point. Le jeune homme n'attendait rien en retour. Il était d'un altruisme rare, un vrai philantrope.
En outre, le fait d'avoir été éduqué par une mère célibataire aidant, il ne voulait voir aucune brave femme souffrir. Et tout ceci n'était pas pour déplaire à Sali. Elle gagnait sur tous les plans. On l'a couvrait d'amour et d'affection, elle se trimballait avec un très bel homme, détail pas du tout négligeable, ce dernier pouvait l'écouter parler pendant des heures sans l'interrompre, encore moins la juger, il était là quand elle avait besoin d'être consoler, quand elle voulait un bon et gros câlin, Dieu Sait qu'il en faisait de merveilleux et le meilleur pour la fin, cela faisait plus de deux semaines qu'ils avaient cette routine et jamais Alune n'a tenté quelque chose de déplacé. Cela appaisait fortement Salimata.
Elle qui s'était découverte une phobie des engagements après sa rupture avec Théo n'avait rien à craindre. Du coup, elle lui vouait un respect et une confiance infaillible, elle lui avait confié toute sa vie, ses échecs passés, sa honte face aux gens, ses nombreuses peurs et sa vision du bonheur. C'était la troisième personne qui pouvait affirmer connaître toute sa vie à un détail près disons. La demoiselle a omis de dire à son ange gardien que son entretien se fera dans l'entreprise des parents de Théo, que c'est là-bas où ce dernier travaillait, qu'elle ne leur a jamais envoyé de demande d'embauche mais qu'elle a quand même été personnellement contactée et que le mail disait même qu'elle a été recommandée. Par qui ? Elle ne savait guère. Sali avait juste dit qu'une entreprise l'avait contactée pour un entretien, et Alune était très content pour elle, ils s'arrangeront si jamais elle était prise, de toute façon le poste qu'elle occupait n'était pas permanent.

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