Chapitre 33

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Bonjouuur Bonsoiiiiir j'espère que vous allez bien moi ça va alhamdouliLah je me supporte 😅. Bon je ne vais pas vous faire encore plus attendre voici un nouveau chapitre. Je voulais aussi vous dire qu'on pouvait commencer le décompte parce que c'est hélas ou enfin😂 bientôt la fin de «Nouvelles braises». La prochaine publication sera sûrement la dernière donc vos avis seront les bienvenus. Bonne lecture 😘

Tomber enceinte et accoucher d'un bel être au terme de la grossesse relève peut-être du divin, mais il faut beaucoup de courage, de la patience et d'amour à partager pour s'occuper d'un enfant.
Salimata en était persuadée. Bébé venait d'avoir 10jours. Elle avait décidé de l'appeler Ramatoulaye Fatima Sow, mais Fatima avait décidé que tout le monde devait l'appeler par son surnom Fara, qu'elle avait bien sur créer. Elle était devenue une pure source de bonheur. En effet Sali vivait le paradis sur terre depuis la naissance de la petite. Ce qui la ravissait le plus était sa réconciliation avec sa mère. Cette dernière s'occupait de sa petite fille avec beaucoup de tendresse. Sali n'y croyait pas ses yeux, sa maman tenant ainsi son enfant; elle cru un instant qu'elle délirait. Mais non, c'était bien ses prières qui venaient d'être exhaussées. Dieu soit loué pensa-t-elle. Ensuite tout c'est fait naturellement, elles eurent quand-même le temps de s'expliquer, de s'excuser pour l'une et de confirmer son pardon pour l'autre. Cependant, notre héroïne ne s'en contentait jamais. Elle savait maintenant ce que sa mère a dû supporter pendant les neufs mois de grossesse, la souffrance qu'elle a dû subir pour la mettre au monde et ce qu'elle a enduré et continuait à supporter pour elle. Car oui une fois que l'on enfante, on aime cet être plus que nous même, l'on est prêt à sacrifier sa vie pour la sienne, l'on met tout de côté sans hésiter pour sa félicité. C'est ce que fit la profane en la matière. Salimata avait accepté tout ce que lui avait légué Théo. Fatawa avait une procuration pour gérer les actions, l'appartement serait mis en location et l'une des deux voitures, elle ne savait pas encore laquelle, allait être vendue. Le compte en banque allait être encore plus rempli, mais cela ne la rendait pas ravie. Elle aurait troqué les yeux fermés tous ces bien contre l'amour ou juste la présence de son bien aimé. On l'accusait de ne pas être seule dans sa tête et elle acceptait. Elle lui a pardonné des choses qu'elle n'aurait sûrement pas toléré venant d'un autre. Mais c'était ainsi elle n'y pouvait rien elle l'aimait, et n'avait pas envie de l'oublier. Ce sentiment, même quand il n'était pas partagé, était si bon, si intense, si submergeant qu'elle n'en voulait pas un autre. Pourquoi se forcer à tourner la page si l'on était pas sûr que la suivante serait mieux ? Salimata ne comptait pas prendre ce risque, elle préférait se plonger dans les beaux yeux que Fara tenait de son père en se ressassant les bons moments qu'elle a eu à passer avec ce dernier.

Les embouteillages. C'étaient le plus éprouvant dans les rues de Dakar; pour ceux qui utilisaient certains moyens de transport bien sûr. Salimata ne tenait plus en place, elle était inquiète et ne cessait de bouger. Ta Rama lui a dit avec un air qu'elle ne lui connaissait pas qu'il fallait absolument qu'elles se rendent à l'hôpital et que son père était malade. Elle ne comprenait plus rien. Quand elle demandait après lui sa mère lui disait qu'il était en voyage. Depuis quand était-il de retour ? Alune Cissé a quitté très tôt le travail pour les amener alors qu'il y avait deux voitures disponibles qu'elles savaient toutes les deux conduire. Son sixième sens lui disait qu'on lui cachait encore quelque chose mais sûrement plus pour longtemps puisqu'ils étaient arrivés.
Le service des urgences de l'hôpital principal de Dakar était difficile d'accès. De toute façon Sali ne tenait pas à entrer avant d'avoir vu sa mère, tellement elle avait peur de ce qu'elle pourrait y trouver. Il y avait des gens couchés à même le sol sûrement tenaillés par la fatigue, les traits tirés par l'inquiétude. Le fait que ce service soit tout près de la maternité donnait de l'espoir, car voir les gens sortir tout sourire grâce à l'accueil d'un nouveau membre dans la famille ne pouvait que nous encourager à plus croire à la vie. Mais Sali n'en pouvait plus, plus elle attendait plus elle perdait son sang froid.
Ils durent patienter plus de 30mn avant que ta Alima ne sorte et pendant tout ce temps Ta Rama ne cessait de lui répéter qu'il fallait qu'elle garde son calme une fois à l'intérieur, que les malades avaient plus besoin d'espoir que de larmes que Dieu était grand et que tout ce qu'il faisait était parfait; Alune, lui s'était éloigné, ne semblant pas supporter la situation. Ça devait vraiment être grave. Sa mère l'a serré dans ses bras dès qu'elle la vu.

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