lendemain...

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" Impossible de confondre la boulimique et la simple gourmande. La première n'éprouve aucun plaisir à manger. Elle ne fait que se gaver. Son acte, violent, destructeur et incontrôlé, est seulement le moyen de défense qu'elle a trouvé contre cette sensation de vide qui s'empare d'elle. (...) Elle rejette l'image féminine et souffre d'une peur très forte d'être jugée par autrui. Autant de signes qui montrent à quel point sa souffrance se trouve bien au-delà de son rapport à la nourriture. "

Le lendemain je vais voir l'infirmière pour la tenir au courant comme prévu, lui dire que je suis aller à la MDA.

J'attend dans ce foutu couloir, le stress est là alors que je viens, enfin reviens de moi-même. Quand je rentre c'est la deuxième infirmière qui me reçoit. La problème c'est qu'elle a du mal à me remettre, normal en même temps, mais du coup j'ai du mal à parler. Une fois qu'elle se souvient et qu'on peut discuter elle me fait parler sur tout ça. Elle me demande si je peux aller voir mon médecin de famille mais c'est vraiment impossible. Au final je lui sort que j'en veut à ma mère parce qu'avant je n'avais aucun problème avec mon estime de moi, j'avais aucun complexe et pas de prise de tête. L'infirmière me répète que je ne suis pas grosse. Mais les larmes parle pour moi. Elle veut que j'en parle à mes parents, surtout à ma mère c'est génial ! :-(  Délais : une semaine, c'est impossible mais va falloir. 

Stratégie (lol) : commencer par mon père le mercredi après-midi quand on est tranquilou pépère devant la télé et en rentrant il m'aidera à en parler à maman. Si elle me croit pas je pars habiter chez papa quelques temps, si eux deux me prenne pas au sérieux je me barre tout court.

Boulimie : le début d'un cercle viscieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant