Chapitre 7

96 5 2
                                    

*Narrateur Jack Sparrow*

J'étais dans ma cabine, reposant mes pensées sur une carte, mon compas et ma bouteille de rhum. Le bateau flanchait de droite à gauche.

Je ne comprenais pas pourquoi par milles bornes, ma bouteille de rhum était et est toujours vide !

Je me levai de ma chaise et basculai à gauche. Je prit chapeau, manteau et clef. Je me dirigeai au sous-sol, dans une cave à vin en dessous de la cabine des pirates.

J'ouvrit la porte avec les clef et les posai sur un crochet. Je commençai à chercher une bouteille de rhum, il m'en fallait absolument une.
Je grimaçai à l'idée de ne pas pouvoir deguster une autre de ces merveilles.

Je tenais une lanterne dans ma main droite et avec mon autre main, je fouillais les cases vides là où les bouteilles étaient supposés se trouver.
Ah , mon sacré équipage a tout vidé en une seule gorgée !

Ah voilà , j'en ai trouvé une ! Je ressortis la bouteille de son trou. Par faute, je l'avais prise à l'envers et elle se renversa.
Je me rendis compte qu'à l'intérieur il n'y avait rien d'autre que du sable.

- Pff, à sec, murmurai-je.

- Ton heure est arrivé Jack, fit soudainement une voix inconnu.

Je laissai tomber la bouteille qui se fracassa en milles morceaux. Je me retournai pour voir qui se trouvait avec moi dans la cave. Aucun autre pirate à ce que je sache.

- Qui va là ?, grondai-je lâchement.

- C'est moi Jack, répondit la voix grave.

Je m'approchai du bruit et vis, encore cette homme. Cela faisait deux fois qu'il apparaissait ainsi dans ma cave. Mais cette fois ci, il était mieux vêtu et n'était pas rempli de vieux mollusques. Il était souilleux d'eau et se trouvait assis avec une bouteille de rhum à la main :

- Je ne sais pas d'où tu sors ces bouteilles Bill, mais j'aimerais bien le savoir, dis-je en m'asseya face à lui.

Bill Turner me dévisagea de haut en bas. Il avait bien l'aspect d'un pitoyable pirate mais il n'avait guère bonne mine :

- Ton heure est achevé Jack, répéta le Bottier.

- Et cela pourquoi maintenant ?

- William vient te chercher. Il te trouvera. Et avant que tu ne tues son fils, il te tuera.

- Je n'ai pas l'intention de tuer son fils ! Je veux le garder comme précieux trésor ! Il pourrait toujours servir sur mon bateaux... C'est lui qui t'envoi, n'est-ce pas ?

- Oui... Pourquoi cherches-tu désespérement le trésor de Black Crab, Jack ?

- Il vaut mieux que le Black Pearl.

- Tu laisserais ton bien aimé bateau , pour un gamin comme lui ?, demanda Bill.

- Eh bien, le petit Willy peut m'ammener où je veux... Vers le coeur de son père , par exemple...

- Ah ! Là je te reconnais Jack ! Tu veux absolument être capitaine de l'Hollandais Volant !

- Pourquoi pas. D'après tous, je vaut bien mieux que ton fils. Il n'est pas pirate à cent pour cent. Je le suis !
L'immortel Capitaine Jack Sparrow ! Ça sonne bien !, dis-je levant le bras au ciel.

- Tout semble facile pour toi, Jack. Mais tu sais qu'après avoir embrauché le coeur de Will, tu devras t'occuper des morts en mer... Ou sinon tu termineras comme le capitaine précédent...

Je sortis ma langue de dégoût. En aucun cas je voulais ressembler à cette face de mollusque et avoir un équipage remplis de poissons embullants.

- Eh puis de toute façon Jack, reprit Turner, mon fils avait déjà prévu de te laisser la place.

- Tu dis ?

- Oui, il préfére que tu embrauches son coeur et prenne sa place que te donner son fils.

- Ah ! C'est merveilleux ! Je pourrais me garder non seulement le Pearl mais aussi l'Hollandais ! Et le trésor de Black Crab !

- Aies un peu de coeur, Jack. Tu n'aimerais pas qu'on t'enlève ta fille.

Je détournai du regard :

- Elle est utile !, m'écriai-je souriant.

- Raconte pas de bobards Jack, bientôt tu seras un homme mort...

Il se leva et se retourna vers le coque du bateau :

- Tu n'auras même pas besoin d'être marqué cette fois-ci, il sait déjà où te trouver.

Il traversa la coque et s'en alla.

Je me remit sur pieds. Je regardai mes mains , mes bras. J'étais mort de trouille mais j'allais m'en tirer.

Je sortis à toute jambe de la cave. Elle me faisait vraiment peur maintenant, à chaques fois que j'y vais, on me menace.

Je courus à travers la pièce où tous les pirates ronflaient sur leurs hamacs.

Je sortis sur le pont de mon navire et je trouvai Angélica buvant un verre de vin. Scrum jouait de la guitare. Elle était vraiment...je perds les mots et même mes pensées à chaques fois que je la vois.

Je cherchai du regard autour du navire où Bill le Bottier aurait pu aller. Il ne devait pas être loin. L'Hollandais Volant nous survaillait surement depuis l'océan, mais il faisait trop sombre pour pouvoir distinguer la silhouette du bateau sous l'eau.

Je trouvai Angélie à la proue de bateau. Elle regardait le large qui pétillait sous la lune blanche comme jamais.
Cette phrase sonnait peut-être trop mélodieusement de ma part. Un pirate philosophe ? Oh non, certainement pas.

Je rejoignis ma fille et écoutai la petite chanson qu'elle bredonnait :
- Hissez ho, l'âme des pirates...jamais ne mouras....

<<L'âme des pirates, jamais ne mourras>>

______________________________________________________

Voici le nouveau chapitre ! Je l'adore ! J'adore le relire à chaque fois et j'espère que c'est de même pour vous. J'espère que ce chapitre vous a plu.
J'aurais le poster hier, mais par ma faute, j'aurais du vous le dire que je l'aurais posté aujourd'hui.

Bonne lecture, n'oubliez pas de laissez un commentaires pour exprimer votre opinion, bonne ou mauvaise, joyeuse ou triste, lâchez vous. Et je vous dis à mercredi prochain ! Bisous ;)

The Black CrabOù les histoires vivent. Découvrez maintenant