Jour 4

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Waouh je suis tellement courbaturée à cause de l'entraînement d'hier, c'est horrible. J'ai l'impression de me déchirer un muscle à chaque pas. Et pourtant j'y suis habituée ! Bon d'accord j'exagère un petit peu. OK beaucoup. Mais c'est vrai que j'ai vraiment mal au jambe. J'essaie de ne plus penser à la douleur et me concentre sur ma route. J'ai rejoint Joyce et maintenant on se dirige vers les casiers.

_ Mais tu sais, je trouve le pote de ton frère super cool.

_ Le problème c'est que tout le monde le trouve super cool mais avec mon frère, ils sont tellement débiles, qu'ils perdent toute credibilité.

Elle continue de parler sans prêter attention à ma réponse.

_ Et puis franchement, question physique, il est vraiment pas mal !

Je me demande si Rika aussi le trouve beau physiquement ... Moi je dois dire que ça ne me choque plus, je suis habituée. Le cour de mes pensées s'arrêtent soudainement. Je suis figée sur place. Sur mon casier, il y a une petite affiche. Pas très sympathique évidemment. Il y a une fille, une paysanne d'après ses habits dessinée dessus (au passage c'est très mal dessiné). Elle est toute sale et couverte de boue enfin je crois. Mais ce n'est pas ça qui me dérange le plus. C'est ce qui est écrit en dessous : " Les gens comme toi devraient retourner d'où ils viennent : au fumier ! " C'est vraiment horrible. Ça me donne presque envie de vomir. Comment peuvent- ils se permettre de juger rien qu'à l'apparence ? Le pire, c'est que depuis le début, je ne leur ai ni parlė ni fait quoi que ce soit contre personne dans la classe, ils n'ont absolument aucune raison de me detester. Ce rejet des gens est pitoyable et tellement ... Tellement .... absurde ! Car ce n'est que de la méchanceté gratuite ! Ils leur faut un souffre douleur juste comme ça. Joyce la voit et rapidement, elle arrache le papier et le jette à la poubelle la plus proche.

_ Ils me dégoûtent ! Ils vont pas me soûler longtemps, eux ! Crache - t - elle.

Ça me décoince et lentement, j'ouvre mon casier.

_ Ça va Madeleine ?

Je lui souris.

_ Ouais ouais t'inquiète pas. J'étais juste choquée c'est tout.

Jo continue de pester dans son coin et je lui serre l'épaule :

_ Reste calme. Ça ne vaut pas la peine de s'énervé. Et puis c'est le but.

Elle me fait un sourire crispé et je sais très bien ce qu'il veut dire. Tant que je le supporte, elle fera tout ce qu'elle peut pour garder son sang froid. Pas dit qu'elle réussisse par contre. Aller faut pas dire ça, touchons du bois. Je saisi mes livres et suit Jo dans le couloir.

Quand on entre dans la classe, les ricanements fusent. J'entends quelqu'un dire, une voix masculine je dirai :

_ Elle n'a pas compris que personne ne l'aimait ici *

Joyce l'a entendu aussi et sa résolution à tenu 2 secondes car elle leur lance :

_ Personne n'a besoin d'être aimé par des gens comme vous.

Le gars en question se lève, prêt à rétorquer. Mais je sais que Jo ne lâchera pas l'affaire. Alors je la tire par le bras et lui dit :

_ C'est bon Joyce. Ça va.

_ Pff ouais c'est ça ! Tu peux même pas te défendre seule ! Me retorque le garçon.

Je le regarde, sans comprendre son comportement et murmure pour ceux qui voudront bien l'entendre :

_ Je sais même pas comment tu t'appelle ...

Il ne répond pas et moi, je vais m'assoir à ma table. Une fille tente de me faire un croche patte ce que j'évite aisément. Et puis les cours me paraissent tellement long ! J'ai l'impression que l'aur et le temps sont en suspend dans cette classe depuis que j'y suis entrée. Quand midi arrive enfin, je vais pouvoir sortir de cette salle étouffante. Je n'ai pas participais une seule fois. De toute façon, ils rigolent même quand je ne dis rien alors à quoi bon ?
Je réalise que c'est sûrement ce que s'est dit ma soeur et toutes les personnes qui se font harceler. Alors qu'en faite il faudra parler, leur montrer que ça ne nous atteind pas.
Quand j'arrive sur la table pour manger, May et James ont l'air énervés, alors je leur demande pourquoi.

20 Jours Et Quelques.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant