Pour une fois je n'étais pas sérieuse.

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Sous mes yeux, Clément pencha sa tête sur elle, posa ses lèvres et... Bon, d'accord, c'est pour ça qu'elle m'a demandé de sortir les poubelles. Je te jure cette sœur... Émilie, plus petite que lui (en taille comme en âge), se mettait sur la pointe des pieds pour l'embrasser (j'étais plus grande qu'elle en taille, du coup ça m'a fait rire). Pourquoi, ne me voyaient-ils pas ? Concentrés concentrés... Beurk ! J'étais devant depuis 5 minutes hein sans rien dire à assister à ce spectacle. J'étais fatiguée alors je me suis assise. Je les regardais toujours, jusqu'à ce que ça s'arrête.
Émilie: Laura, t'es déjà là ?!
Moi: On sait tous que tu ne sais pas jouer la comédie. Pourquoi voulais-tu que je vois votre machin là ?
Clément: Ça s'appelle un baiser. Comment ça Émilie ? Tu as fais exprès de la faire venir ici ?
Moi: Toi non plus Clément, tu ne sais pas jouer la comédie...
J'étais heureuse d'entendre sa voix.
Émilie: En fait, quand j'ai su que tu allais venir ici, je t'ai fais patienter pendant que NOUS venions ici.
Moi: Et pourquoi voulais-tu que je vois ce BAISER, insistais-je en regardant Clément.
On a rit.
J'ai toujours pas eu ma réponse.
Moi: Bon ben je vous laisse.
Je suis descendue et je suis rentrée chez moi.

Émilie: Laura je peux te parler ?
Moi: Ouais bien sûr entre.
Il était à peine 17h, qu'elle était revenue et entra dans ma chambre.
Émilie: Ça va être dur ce que je vais te dire.
Moi: Vas-y...
Émilie: Bon... Alors en fait, on faisait semblant de sortir ensemble p...
Moi: Attends quoi ?
Émilie: Ta gueule. On faisait ensemble de sortir ensemble pour que tu sois jalouse de moi. Parce qu'en fait Clément bah il t'aime depuis le début. Alors c'est pour être sûre que tu ne l'aimes pas parce...
Moi: Je te l'ai déjà dis Émilie je ne l'aime pas.
Émilie: Oui mais en fait là...
Moi: JE NE L'AIME PAS.
Émilie: Laisse-moi finir après il sera trop tard sinon !
Moi: Tout ce que tu dois savoir c'est que je ne l'aime pas !
Émilie: Ok.
Elle est sortie, moitié heureuse, moitié en colère. Ouais c'est dur à imaginer.

J'étais sur mon lit, repensant à notre discution.
"Je ne l'aime pas..."... Je me demandais si cette fois-ci, j'étais sérieuse.

Commencer par un suicide, finir avec sa vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant