I Love You, I Hate You Too [Pause]

4 - Que la force soit avec moi !

Quelques minutes plus tard, je me sentais comme apaisé ... Oliver était toujours à mes côtés, me fixa de ses deux ris bleu clair. Je me relevais donc assez lentement du sol pour éviter à ma tête de tourner. Le visage d'Oliver était froid et fermé ... Mes yeux s'étant habitués à la sombre lumière qui éclairait la pièce, je pouvais donc le décrire ... Son regard était rempli de tendresse, tandis que ses gestes étaient limite brusque et violente.

- Pourquoi agis-tu ainsi ? Essayais-je de dire normalement. Néanmoins, les vibrements de ma voix trahissaient rapidement la peur qui s'était logée en moi. Le le remarquais donc, tandis qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres.

- Parce que j'en ai envie mon chou. Fit-il avec un petit sourire en coin que je détestai.

- Ne m'appelle pas comme ça !

- Et pourquoi donc ? Tu vas dire à ton grand frère que j'ai été méchant avec toi . Pauvre petit ...

Je ne répondais pas cela, car c'était vrai ...

- Ok, je t'ai enfermé. Mais j'aurais pu te laisser crever sans même t'aider ! Et à la place de ça, je suis venue te soigner comme un gentil toutou l'aurait fait.

Bon, ok ... Je n'avais plus de réplique en stock. Je baissais alors très lentement le regard vers le sol, ayant légèrement honte ...

Je sentis une main me redresser le menton. Je me laissais faire et posais mon regard sur Oliver. Il déposa lentement ses deux mains sur mes hanches, me procurant ainsi une onde de chaleur dans tout mon corps. Son visage était à présent neutre, son petit sourire s'étant effacé. Il me fit lentement reculer, me plaquant par la suite contre le mur. Il rapprochait lentement son visage du mien, mélangeant peu à peu nos deux respirations qui s'accéléraient à chaque seconde. Trouvant qu'il était trop lent, je pris mon courage à deux mains et déposais mes lèvres sur les siennes. Nous échangions alors notre premier baiser. Il prolongea donc son baiser en forçant le passage de mes lèvres avec sa langue.

J'étais assez étonné, et je me laissais faire avec plaisir. Il se recula donc quand nous n'avions plus de souffle, rompant ainsi notre baiser.

- Je savais bien que tu étais gay ... Me fit-il d'une voie normale, sans tendresse ni d'énervement.

Je me contentais de baisser la tête au sol, sans même prendre le temps de lui répondre. Quelques minutes s'écoulèrent, lorsque j'entendis quelqu'un claquer la porte de la salle où j'étais et fermer à clef derrière sois. Je relevais immédiatement la tête et m'aperçut qu'il était parti. J'étais seul avec l'obscurité régnant dans la pièce. Je me sentais extrêmement seul ... Seul au monde ... Un frisson parcourut mon dos, me glaçant le sang au passage. J'avais embrassé Oliver, et il avait prolongé notre échange. À cette pensée, mon coeur s'accéléra. Je me mis rapidement à me mordre la lèvre inférieure.

Est-ce que c'était un rêve ? Est-ce que c'était une blague ? Était-ce sincère ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête.

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* * *

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Quand je rouvris les yeux, la salle était parfaitement éclairée. Pas de lumière artificielle, mais la lumière que reflétait le soleil pénétrant la pièce. La porte s'ouvrit donc par la suite, et Oliver apparu à l'entrée de la pièce. Mon cœur s'accéléra rien qu'à sa vue, tandis qu'un sourire se dessinait peu à peu sur mon visage. Il s'approcha donc lentement de moi. Je remarquai qu'il tenait un sachet dans une de ses mains qu'il me tendit une fois qu'il fût arrivé à ma hauteur. Je le pris et l'ouvris assez rapidement. Un pain au chocolat sortant à peine du four se trouvait à l'intérieur. Je m'asseyais au sol et m'empressais de mordre dedans.