Un instant de terreur

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-OLIVER-

5 jours s'étaient déroulés depuis mon arrivée à l'hôpital. 5 jours de calvaire sans une seule nouvelle d'Alexis. Les policiers étaient venu m'interroger à propos des déroulement de ce qu'ils ont appelé " Un enlèvement ". Enormement de journal télévisé voulaient une interview, sois disant que " c'était une terrible opportunité offerte à peu de gens."

En début d'après-midi, ma porte s'ouvrit lentement. Mon regard se dirigea en direction de la personne qui venait d'entrer, pensant voir un énième journaliste marcher sur le carrelage de ma chambre. Je fûs assez surpris de voir que la personne qui se tenais devant la porte, était Matthew. Il avait l'air d'un parfait idiot, restant planté en plein milieu de la chambre avec son bouquet de fleur à m'observer.

- Je suis en vie, tu sais ? ça ne sers à rien de me fixer comme un mort .. !

- Ahem, excuse moi ... Fit-il avant de s'approcher, J'ai ... Je t'ai acheter des fleurs, je pensais que ça te toucherais ...

- Je te remercie. Assis-toi !

- Merci. Et sinon, comment tu vas ? ça avance l'enquête ? Tu as des nouvelles ? Tu vas bien ? Et est-ce que ...

- WOOOOOW ! Calme, compris ? Oui, ça peut aller pour moi, et comme tu le vois, je n'ai pas encore tenté de me suicider, mais ça ne saurais tarder .. J'eu un regard menaçant de Matthew,  Et en ce qui concerne Alexis, je n'aie aucune nouvelle, et puis ... Et puis merde ! J'ai pas envie de parler de lui ! Si tu es venu pour parler de sa disparition qui me ronge depuis le départ, tu peux direct te casser !

- Bon, écoute moi bien ! Je ne suis pas venu pour te regarder chouiner comme un goss sur ton sort, compris ? Je n'aie pas peur de toi, en aucun cas je me mettrais à trembler devant un rigolo en ton genre. Je sais très bien que tu joue un rôle. Tu fais semblant d'être fort, mais au fond, t'es un putain de fragile ! T'es un mec qui cache bien son jeux, à première vue !

- Je déteste les discours .. !

- Même en te faisant rabaisser, tu reste fort. C'est ça que j'aime chez toi.

- Laisse moi s'il te plais, j'ai besoin de dormir.

- Repose-toi bien. Tu auras besoin de forces pour affronter la suite ...

Il sortis donc de ma chambre et je me tournais dos à la porte. Je fermais les yeux et revoyait Alexis. Il me manquait tellement ... Je voulais le voir, j'avais besoin de lui. Toutes mes pensées étaient tournées autour de lui et je finis par m'endormir.

Lorsque je me réveillais, je remarquais un homme assis près de mon lit. Il avait le regard diriger vers la fenêtre. Quand il dirigea son regard vers moi, je me perdis immédiatement dans l'immensité de ses yeux bleu océan. Remarquant surement que j'était réveillé, il s'avança lentement en ma direction et s'arrêta au bord de mon lit.

- Bonjour. Je suis le lieutement Martinez. Je m'occupe de l'affaire qui vous mèle à Alexis. Nous n'avançons pas tellement pour le moment .. Avez-vous des éléments à nous fournir pour le retrouver ?

- A vrai dire, je ne vois pas ce que je peux vous dire ... A part que tout à commencer lorsqu'on a rendu public notre relation. Ce jour-là, j'ai eu une altercation avec un garçon qui fait parti d'un groupe populaire du lycée. J'aurais dû l'achever ... !

- Calmez-vous, nous allons le retrouver. Je m'y engage personnellement.

- D'accord ... Je vous en remercie

***

Trois jours plus tards, je rentrais chez moi ... seul ...

Je déteste l'idée de retourner dans cette maison. Rien qu'à penser qu'on n'a toujours pas retrouver Alexis me donne des envies de meurtre. J'ouvris la boite aux lettres et me reculais rapidement, laissant quelques lettres en tomber. D'accords .. A peine quelques jours d'absence et la boite aux lettres est rempli à rabord ... ça promet ! Je ramassais les lettres tomber au sol et observais les différents expéditeurs. Facture, impôts, et ... Oh ? Une lettre sans nom ? Je la retournais et fût surpris qu'aucun destinaire n'était écrit. Ils avaient dû la déposé dans ma boîte aux lettres. Je rentrais chez moi et me laissais tomber sur le canapé tel un chamallow. J'ouvrais rapidement la lettre et mes yeux s'arrondirent lorsque j'en vis le contenu : " J'espère que tu ne tiens pas trop à Alexis ? " était écris avec des lettres de papier journal. Je me relevais donc brusquement et chiffonais la feuille sous un excès de rage. Je vins ensuite rapidement la lancer sur le sol, sentant mes nerfs à vif. Je montais ensuite quatre à quatre les marches et refermais violemment la porte de la salle de bain derrière moi. J'envoyais ensuite mon poing frappé à plusieurs reprises le mur à côté de la porte. Une douleur traversa mes phallanges et remonta dans mon poignet, mais à ce moment-là, je m'en fichais. Le seul mot que j'arrivais à prononcer était " Détruire". La sonnerie du téléphone fixe retentit, mais je l'ignorais, continuant de frapper le mur. Des traces rouges étaient à présent collé au mur, mais je continuais de me défouler sur celui-ci. Je me tournais ensuite violemment et envoyais mon poing percuter le miroir. Un bruit de verre se fit donc entendre, et le miroir se brisa en mille morceaux. Je sentais quelques morceaux de verres traverser mon poings à l'impact, mais peu m'importait la souffrance. Je continuais de frapper les restants de verre du miroir, aggravant donc mes blessures. La porte s'ouvrit brusquement par la suitex attirant mon attention. Je me tournais vivement vers la personne ayant ouvert la porte, me mettant en position de boxe, près à le frapper. Quand mon regard croisa le sien, ses yeux bleu intense me tétanisèrent. Je compris donc que c'était le policier, mais je n'arrivais pas pour autant à me calmer. De violents frissons parcouraient mon corps, et mes veines se voyaient d'avantage, tandis que ma mâchoire était contracté. Son regard parcouru la salle de bain, pour ensuite se poser sur mes mains recouvertes de sang. Mes yeux commencèrent petit à petit à se brouiller de larmes à cause de la colère qui retombais peu à peu.

- Tu seignes ... Laisse moi toi soigner Oliver.

Je me laissais convaincre et lui tendais mes mains lentement. Je l'observais donc pendant qu'il me soignait avec les quelques désinfectant qu'il me restait, et m'aperçut qu'il n'était pas en tenue de travail.

- Ce n'est pas bien de passer chez les victime quand on a quitter le service.

- Peut-être, mais cela fait presque une heure que j'appelle, et que personne me répond. Sachant que tu étais chez toi.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 04, 2017 ⏰

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I Love You, I Hate You Too [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant