6 - Je ne suis plus maître de mon corps

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Alexis

  Je me penchais lentement sur lui, tandis qu'il me fixait avec un regard tendre. Je déposais finalement mes lèvres sur sa joue et y laisser donc un doux baiser. Je me reculais ensuite et me mis à rire en constatant que ses joues étaient rouges.

Tait toi, tes joues sont aussi rouges que les miennes ! Fit-il en comprenant la chose qui me faisait rire
J'arrêtais immédiatement de rire, essayant de retrouver mon calme, et par la même occasion mon sérieux. Mais plus je le regardais, et plus je sentais mes joues rougir. Je détournais finalement le regard vers la fenêtre, ce qui le fit donc rire à son tour. Je m'approchais lentement de la fenêtre et observais le reflet du soleil qui se couchait dans l'eau. Je sursautais donc rapidement tandis que des bras vinrent entourer ma taille, sentant un léger poids sur mon épaule droite.

- Aaah ! Fis-je en me retournant, obligeant la personne à se redresser. Mais tu es malade ! Tu m'as fait peur !

- Excuse ... Je ne voulais pas te faire peur.

- Ro 'h, ce n'est rien. Disons que ... Je ne m'y attendais pas .

- Je vois ... Et tu ne vois aucun inconvénient à un câlin par-derrière.

- Tout dépend de la façon . Dis-je d'un air psychopathe.

- Ne t'imagine rien de sexuel s'il te plaît !

- Aheem, et si je n'ai pas envie de ne rien imaginer Ton petit corps tout ...

- La ferme Oliver !

- Oui papa ...

- C'est trop mignon comment tu m'obéis mon chaton !

- Je ne suis pas contre ce surnom !  

  Cette remarque nous fit tous les deux rire. Il resserra peu à peu ses bras autour de mon corps qu'il avait repassé pendant notre " dispute ", et déposait un léger baiser à la base de mon cou. Je fermais lentement les yeux et profitais de ce geste. Je me mordais la lèvre inférieure pour ne pas laisser le moindre bruit passer la barrière de mes lèvres. Je sentais qu'il souriait contre mon cou, descendant lentement sur mes épaules. Ses mains passèrent sous le fin tissu de mon tee-shirt, remontant contre mon torse petit à petit. Je gardais les yeux fermés tandis qu'il commença à retirer mon tee-shirt. Je relevais les bras pour lui faciliter la tâche. Quelques secondes plus tard, mon haut atterrissait sur le sol, suivi très rapidement par un autre tee-shirt qu'il s'était empressé de retirer. J'aimais sentir son torse musclé contre mon torse. Je me retournais vers lui et déposais mes lèvres sur les siennes.

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Oliver

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  Quelques secondes plus tard, ses lèvres étaient coller aux miennes. Je fus surpris lorsqu'il fit ce geste, laissant mes yeux s'arrondir comme des billes. Je déposais une de mes mains dans ses cheveux et prolongeais ainsi le baiser tout en me détendant. Cette sensation ...
Jamais je n'avais ressenti cela auparavant. Des papillons s'emparèrent rapidement de mon estomac tandis que j'approfondissais ce baiser. Le manque d'oxygène nous obligea néanmoins à nous séparer l'un de l'autre. Je l'observais avec un regard rempli de tendresse. Je ne pus me rempêcher de fondre une nouvelle fois sur ses lèvres aux délicieux goûts de bonbon. Je l'embrassais une nouvelle fois, mélangent nos salives l'une à l'autre. Je le soulevai rapidement du sol et me dirigeais vers le lit où je l'allongeais.

  Je me réveillais lentement et détournais le regard vers le réveil. Je grognais légèrement en constatant qu'il était seulement 8h12. La lumière du soleil agressif pénétrait dans la pièce grâce à ma lucarne. Je détournais donc à nouveau mon regard vers un Alexis tout endormi. Nos vêtements étaient éparpillés dans la chambre. Seul la couverture recouvrait nos deux corps nus. Le bruit de la sonnette résonna dans la maison. Je refusais de me lever, mais au bout de la quatrième fois, j'en fus contraint. Je me levais, enfilais un boxer et me dirigeais en direction de la porte. Quand je l'ouvris, quelle ne fut pas ma réaction lorsque je découvris le père d'Alexis. Je cachais le plus possible mon étonnement afin de rester neutre.

I Love You, I Hate You Too [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant