"Les jours passent, les heures s'écoulent. Les saisons changent, il pleut, il vente, il neige. Les jours passent, les heures s'écoulent, mais l'être Humain continue d'avancer."
Astrée se réveille encore endormie. Une semaine était passé depuis son changement radical de vie. Désormais, Orion était devevenu très important dans sa vie, parfois même trop important et elle craignait de franchir les limites qu'elle s'était fixé avec les autres. Sa participation en classe avait beaucoup évolué aussi, la petite fille timide était toujours là, mais elle disait ce qu'elle pensait.
Donc en ce beau matin, l'adolescente descendit les escaliers sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller sa mère qui dormait encore. Depuis hier, mère et fille étaient en vacances, et outre le fait de passer ses journée a ne rien faire, Astrée avait décidé de reprendre le dessin. Même durant les vacances, la mère et la fille ne se parlait pas plus. Elles vivaient sans se voir.
L'étoile filante se prépara un petit déjeuner a emporter composé de pankcakes et de jus de fruits, réucpéra ses crayons spéciaux qu'elle avait reçus à Noël et son carnet rigide et fourra le tout dans un grand sac à dos. Rapidement, comme si elle s'enfuyait, le jeune fille enfourcha son vélo et l'aventure commença.
Sans savoir vraiment où aller, elle pédala, a travers la ville, puis elle arriva sur les routes de compagnes. Le vent soufflait en décoiffant ses cheveux . Ce qui la fit éclater de rire. Astrée adorait cette sensation de liberté, de savoir qu'avec son vélo, elle pouvait s'échapper, aller où elle voulait pour dessiner, chanter, crier. Elle arriva près de la forêt et se décida d'avancer encore.
Le temps défila, sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Après une heure de recherches, elle trouva l'endroit parfait. C'était un ancien château en ruine, et un lac a proximité semblait en faire le tour. Les herbes avait poussés de partout, mais Astrée réussit tout de même à trouver un petit pont très ancien en pierre. Exitée, par la découverte de ce château, elle entreprit de le visiter mais avant toute chose, elle s'arrêter déjeuner ce qu'elle avait emporté.
Une fois bien repus, elle commença sa visite, qui fût d'assez courte durée, car le temps n'ayant pas épargné le château, toutes les salles étaient en pleine air, car plus aucun plafond n'existait et les seules salles à peu près correctes étaient dans un très mauvaise état. Mais grâce à son imagination, la jeune aventurière reconsitua les pièces. La salle du souper, où différents plats étaient passés, le bruit des couverts. La salle de bal, où d'anciens habitants avaient ris joyeusement en dansant. Elle imagina quelques tourtereaux se chuchoter des mots doux au creux de l'oreille. La cuisine, avec l'odeur du pain, la chambre a coucher, où le noble et sa femme dormaient en amoureux, les tapisseries ornaient richements les murs... C'est dans ces idées là, qu'elle se mit à dessiner sur un petit muret, à l'ombre d'un chêne.
Et toute l'après-midi, elle s'amusa a imaginer des scénarios plus fou les uns que les autres, où un chevalier enlevait la princesse retenue dans le donjon pour l'épouser contre la volonté de ses parents. Des scénarios allant de la plus romantique des histoires à la plus dangereuse. Alors qu'elle souriait allongé dans l'herbe en regardant les nuages qui parsemaient le ciel bleu, un message arriva sur son téléphone.
-Bonjour ma chérie, c'est maman, ce soir je ne serais pas à la maison, je sors avec des collègues, je t'ai laissé de la nourriture dans le réfrigérateur passe une bonne soirée et ne rentre pas trop tard ! Bisous.
Astrée soupira, encore une soirée qu'elle allait passer seule. Elle se décida a reprendre le chemin de la maison. Non sans quelques regrets de partir du château en ruine. Sur le trajet du retour, elle remarqua que le ciel commençait à se couvrir, elle accéléra, mais la pluie la rattrapa alors qu'elle atteignait la ville. Finalement c'est trempée qu'elle passa la porte de chez elle.
Après une bonne douche, elle prit son repas devant la fenêtre où la pluie continuait de tomber. La sonnerie de son téléphone la sortit de sa contemplation de la pluie.
-Alors jeune fille, comment se passe ce début de vacances ?
-Bien et mal et de ton côté ?
-Que du mal, comme d'habitude, ma famille se fiche royalement de ce que je fais, ils sont partis au restaurant sans moi...
-Moi ma mère m'a laissé pour aller avec des collègues...
-Nous sommes abandonnés a notre triste sort jeune demoiselle !
-Je sens de l'ironie dans ta voix mon cher Orion ! Au faite qu'as-tu chosis comme poème a présenter devant la classe après les vacances ?
-Tu aimerais bien savoir ?
-S'il te plait, je n'ai pas envie de faire encore un pari pour que tu me donnes une information !
-Bon... d'accord... J'ai choisit "Vague à l'âme" de Esther Granek et vous chère demoiselle ?
-"À Monsieur le comte Algarotti" de Voltaire, je n'ai jamais entendu parler du tien !
-C'est bien pour cela que je le présente ! Sur ce je m'en vais festoyer en tête à tête avec la solitude !
-Tu ne changeras jamais pas vrai ? Bon appétit !
Astrée se décida à se lancer dans un vieil ouvrage de la bibliothèque famlial, et alors qu'elle ouvrait l'ouvrage, son sang ne fit qu'un tour, le nom de son père était écrit d'une écriture serrée et assurée. Elle est déduit que c'était celle de son père, en feuilletant le livre, elle remarqua qu'il avait écrit des annotations et soulignés certains passages, elle serra le livre contre elle en retenant ses larmes. Puis tout éclata, ses sanglots redoublèrent... Elle ne calma que longtemps après, elle partit se coucher, le livre toujours serré contre sa poitrine.
"Les jours passent, les heures s'écoulent. Les saisons changent, il pleut, il vente, il neige. Les jours passent, les heures s'écoulent, mais l'être Humain continue d'avancer, au prix de nombreuses blessures et sacrifices."
lulu-coco
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Mille et une étoiles
RomanceOn vit tous sous le même ciel, les mêmes étoiles, pourtant même si parfois on lève les yeux pour observer le soleil, mais parfois il arrive que l'on puisse voyager dans les étoiles rien qu'en un regard. Comme cette jeune fille et ces garçons. Les pi...