Mille et une étoiles

Un soleil de Rire

"C'est peut-être plus simple de faire semblant de vivre, que de vivre en faisant semblant"

Astrée marchait direction le pénitencier, comme disait une certaine personne, quand elle repensa au trio qu'ils formaient avec Amarok depuis maintenant quelques semaines. Ce trio qui avait changé tellement de choses pour elle. Elle n'était plus seule. Certes, leur trio atypique attirait des regards étonnés ou parfois moqueurs de certains camarades, mais comme toujours elle s'en fichait.

Le portail passé, la jeune fille chercha ses deux amis, assis a part, discutant comme tout les matins des habitudes des autres élèves. Aussi étrange que cela soit, c'est aussi très divertissant. Alors qu'elle s'asseyait avec eux, Orion commença :

-Voici Léa, elle va aller aux toilettes pour se changer, sans que ses amies ne la voient, a votre avis piurquoi fait-elle ça tous les matins ?

-Peut-être des parents trop sévères pour la laisser porter n'importe quels vêtements ? a-t-elle soufflée

Amaraok comme a son habitude poussa un grognement qui fait naître un sourire sur le visage d'Orion qui continuait d'observer le monde.

Les cours passèrent, assez longs, parfois trop rapides comme toutes les bonnes choses. Puis la sonnerie de fin, qui signifie la liberté. Ce soir, c'est un travail de groupe qui attend les trois amis. Alors à la fin des cours, ils prennent la direction de chez Amarok. Le voyage se passa dans la bonne humeur, des blagues, des rires, juste un groupe d'amis. Puis la maison d'Amarok apparut. Enfin plutôt le chalet. Construite en bois, elle semblait inviter les passant à y entrer, s'asseoir sur la chaise a bascule qui grinçait sur le porshe au rythme du vent, les carillons tintaient. Cette maison respiraient la sérénité. Pourtant à peine le pas de la porte franchit, des cris, des rires, des pleurs, se bousculaient dans la maison. Et des aboiements d'un beau labrador qui vint saluer les nouveaux arrivants.

-Par ici ! dit Amarok en avançant dans une grande pièce à vivre, où toute une famille était réunis. Les tapisseries dans le style western rappelait à Astrée un vieux film qu'elle avait regardé avec sa mère il y a quelques semaines. Le parquet, les tapis, tout respirait la chaleur et l'acceuil.

-Bonsoir, amis d'Amarok, dit un vieil homme, assis dans un fauteil en cuir.

-Enchanté. Je m'appelle Astrée et voici Orion, dit-elle en se montrant polie.

Mais sa politesse fût vite mise à nu, quand il vint leur donner une accolade.

-M...Merci... dit Orion gêné, devant cette marque d'affection.

-Tout les amis d'Amarok sont les bienvenus ici! Mais je ne me suis même pas présenté, je m'appelle Ellio, je suis le père de ce jeune homme, considérés cette maison comme la vôtre, et ne vous gênez surtout pas ! Si vous avez faim prenez ce que vous voulez dans le réfrigérateur !

Amarok amusé par les réactions surprises de ses amis, les emmena dans sa chambre, sous les combles. Alors qu'ils étaient enfin au calme, Orion et Astrée se mirent a poser des tonnes de questions sur la famille de leur ami.

-Combien de personnes vivent ici ?

-Ton père est très sympathique! Ils sont tous comme ça chez toi ?

-Mais pourquoi il se montre aussi gentil, il ne nous connait pas !

-...

A toutes ces questions, Amarok haussait les épaules et finit par dire :

-C'est ma famille. C'est tout."

Les deux invités se regardèrent en souriant. En effet c'était tout. Il n'y avait rien d'autre à dire. C'était sa famille.

Ils se mirent enfin à travailler sur leur sujet de physique qui se nomme ....

LE SOLEIL

"Date d'apparition ?

-Fait !

-Différents satellites ?

-Fait !

-Et enfin, les sources ?

-Fait !

-Bon je crois qu'on a fini !

-On peut le réveiller tu crois ? Demanda Astrée

-Oh je crois que oui ! Dit Orion en souriant.

"AMAROK !!!!!! crièrent les deux amis.

Celui ci se réveilla brutalement.

-Hein ? Quoi ?

Il regarda les deux amis morts de rire avant de rire à son tour.

-Alors comme ça on s'endort ? Le taquin Astrée

-Désolée, je suis une marmotte !

-On avait marqué, tu as commencé à ronger le bois ! Plaisanta Orion.

-Ce ne sont pas les castor qui grignotent du bois ? Commença Astrée

-C'est la même famille ! Pourquoi tu chipotes ? C'est pas possible ça !

Ils se mirent encore à rire. Tout les trois. Le père d'Amarok passa et dans regarda dans l'embrasure de la porte les trois amis, riant aux éclats. Il se mit à sourire.

"C'est peut-être plus simple de faire semblant de vivre, que de vivre en faisant semblant. Mais pour ces trois là, le plus important était de vivre ensemble..."