Un ciel de mille et une étoiles

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"Si un jour tu changes n'accuse personne de ce changement, constate-le, accepte-le, mais ne tente jamais de reporter la faute sur quelqu'un d'autre"

C'est le dernier jour de l'année, Orion avançait dans les couloirs presque avec nostalgie, il regardait les autres élèves, le visage en larme se promettant de rester en contact, certaines promesses étaient vaines. Il ne le cachait pas. C'est d'ailleurs pour ça que leur trio à Astrée, Amarok et lui tenait. C'est parce qu'il n'y avait pas d'illusion. Si le temps les séparaient, il les sépareraient.

En ce dernier jour, les trois amis avaient pus passer leur matinée à rire, sans être dérangée par leurs professeurs, puisque le dernier jour, les cours étaient suspendus, et chaque matière, des jeux les attendaient.

Astrée dessinait en ce moment un objet, mais si l'écriture était son domaine de prédilection, le dessin ne l'était clairement pas. Après que le temps imparti soit écoulé, elle s'écria :

"C'est UNE CHAISE !"

Même le proffesseur ne paraissait pas convaincu et c'est un petit peu vexée que la jeune fille retourna près de ses deux amis.

"C'était une chaise !! Dit elle avec mauvaise foi.

-Oui bien sûr, ria Amarok."

La sonnerie retentit signifiant la fin du "cours" et la fin de l'humeur maussade de l'étoile filante. C'était la pause déjeuner et alors que le trio allait s'asseoir près d'une table, un groupe d'élèves de leur niveau se dirigèrent vers eux.

"Bonjour, je m'appelle Aurore, et je vous présente Luna, Céleste, Arwen, Yué, et Melvin on peux s'asseoir avec vous pour manger ?

-Avec plaisir, je m'appelle Astrée et voici Amarok et Orion."

La déjeuner se passa très agréablement. Chacun discutait avec qui le voulait bien. Très vite l'astronomie vient passionner tout les attablés. Les planètes, les étoiles et leurs constellations.

-Pourquoi ne pas nous retrouver ce soir au grand air ? Il paraît que c'est une nuit idéal pour observer les étoiles ! S'exclama Aurore."

L'idée était lancé. Le plan en marche.

Astrée rentra chez elle le soir, découvrit sa mère sur le canapé, et voulut engager la conversation mais se retenue au dernier moment. Par habitude.

"Depuis combien de temps nous ne nous parlons plus ? Demanda Astrée en se maudissant déjà.

Sa mère se retourna, un sourire triste sur la visage.

-Depuis bien trop longtemps je crois...

-Tu penses que ça pourrait s'arranger ?

-On peut toujours essayer si tu le veux.

-De mon côté je pense que oui, mais est ce que toi tu le veux, j'ai l'impression que quand... papa.. est... partit, une partie de toi m'a aussi laissé...

-Oh non... je me suis renfermée sur moi même pour éviter de trop souffrir, ton père est... était quelqu'un de merveilleux et sa perte à causer un immense chagrin en moi. A aucun moment je n'ai voulu que tu te sentes rejettée... Astrée... je suis vraiment désolée...

-Moi aussi maman..."

Et d'un geste naturel mais qui semblait si étranger, Astrée se réfugia dans les bras de sa mère. Et elle pleurèrent, longtemps. Aussi longtemps qu'elles en avaient besoin. Comme une mère a besoin de sa fille et comme une fille à besoin de sa mère. ..

Des heures plus tard, Astrée sortit de chez elle, en saluant sa mère qui sourit en lui disant de faire attention et lorsque la jeune fille enfourcha son vélo elle sût que pour une fois tout irait bien.

☆☆☆

Orion attendait Astrée au carrefour ou ils avaient l'habitude de se retrouver tout le deux. Elle arriva avec quelques minutes de retard ce qu'il souligna tout le long de la soirée, sur le chemin elle lui raconta ce qui s'était passé avec sa mère. Elle avait retrouvée une joie qui fit sourire Orion.

Lorsqu'ils arrivèrent, tout le monde était déjà là, Amarok écoutait avec attention ce qu'Aurore lui disait, ouvrant certaines fois sa bouche pour exposer ses points de vue. L'étoile filante et le grand cratère se sourirent avec complicité.

Leurs soirée se passa merveilleusement bien les étoiles étaient visibles par ce temps claire,et l'endroit fit rêver la bande réunis juste en dessous de ce ciel. Et alors que la lune brillait d'une lueur éclatante et que les mille et une étoiles brillaient en symphonie, Orion saisit la main d'Astrée qui d'un sourire comprit tout ce qu'il ne disait pas. Ils sentirent tout les deux que beaucoup de choses allaient changer maintenant.

"Si un jour tu changes n'accuse personne de ce changement, constate-le, accepte-le, mais ne tente jamais de reporter la faute sur quelqu'un d'autre"

Mille et une étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant